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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 23:17

(dépêches)



Journées de l'entrepreneur: Nicolas Sarkozy salue leur "énergie"
16 nov 2008 - 22h02

A l'occasion des Journées de l'entrepreneur, qui ont lieu de lundi à dimanche, Nicolas Sarkozy salue l'"énergie" de ces professionnels et leur "capacité d'innover et de créer des emplois".

"L'ampleur de la crise montre à quel point le monde se met en péril quand l'utilisation du crédit n'est plus contrôlée et quand la finance n'est plus au service de l'économie. Il est plus important que jamais de remettre les entrepreneurs au coeur de notre économie", souligne le président français dans un message rédigé samedi. "Ils sont le principal moteur de notre croissance", poursuit-il.

Pour Nicolas Sarkozy, "les entrepreneurs portent une vision, ils ont l'énergie de se développer, la capacité d'innover et de créer des emplois. Nous avons besoin d'eux, de leur dynamisme et de leur succès pour surmonter cette crise financière, pour nous adapter à ce nouveau monde qui se modèle en ce début du 21ème siècle".



Nicolas Sarkozy salue un sommet du G20 "historique"
16 nov 2008 - 10h43 - Emmanuel Jarry

Nicolas Sarkozy a estimé samedi que la réunion des chefs d'Etat et de gouvernement du G20 à Washington avait été un sommet "historique" mais il a admis que les discussions avec les Etats-Unis avaient été difficiles.

"Pour la première fois, des pays aussi différents que les pays qui étaient rassemblés dans le cadre de ce G20 se sont mis d'accord sur des principes, sur des modalités d'action, sur un plan d'action ambitieux", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse commune avec le président de la Commission européenne, José-Manuel Barroso.

Un peu plus tard, il s'est réjoui que le président chinois Hu Jintao n'ait "rien bloqué", que son homologue coréen ait été "très moteur" et le Premier ministre indien "très coopératif".

Nicolas Sarkozy avait lancé en septembre l'idée de ce sommet pour tirer les conséquences de la crise financière mondiale.

Le président américain George Bush a longtemps été réticent, avant d'accepter d'être l'hôte de cette conférence.

"Je suis un ami des Etats-Unis d'Amérique mais si vous me demandez si ça a été facile, non ça n'a pas été facile", a expliqué le président français. "Ça n'a pas été facile d'obtenir l'organisation du sommet."

"Je ne suis pas sûr qu'on ait fait le tour du monde avec M. Barroso pour le plaisir", a-t-il ajouté. "Si notre bilan carbone n'est pas excellent, c'est parce qu'il a fallu convaincre."

George Bush, qui vit les dernières semaines de son mandat à la Maison blanche, a été un partenaire "pas toujours facile mais loyal", a-t-il néanmoins déclaré.

Il a reconnu que la situation économique difficile que traversent actuellement les Etats-Unis n'avait sans doute pas toujours facilité les choses pour le président sortant.

"Il y avait des habitudes, sur le dollar, sur la puissance de l'économie américaine", a-t-il souligné.

Les dirigeants du G8, des cinq plus grands pays émergents et d'une demi-douzaine d'autres pays se sont notamment engagés à renforcer la régulation des marchés financiers.

"C'est historique qu'ici, aux Etats-Unis, l'administration américaine accepte de faire mouvement sur des sujets où toutes les administrations américaines avaient (jusqu'ici) refusé de faire mouvement", a estimé le président français.

RELANCE ÉCONOMIQUE COORDONNÉE

Il a ainsi souligné que jamais l'idée d'enregistrer et de placer sous surveillance les agences de notation n'avait été, jusque-là, acceptée dans le monde anglo-saxon.

Nicolas Sarkozy s'est montré particulièrement élogieux pour le Premier ministre britannique Gordon Brown, "un partenaire et un ami d'une très grande loyauté, d'une très grande imagination avec un souci du consensus".

Il a estimé qu'un des résultats les plus importants du sommet était que les pays du G20 conviennent de la nécessité d'une relance "coordonnée et concertée" de l'économie mondiale.

"On était parti pour une réponse à la crise financière, on a en plus une réponse à la crise économique, la relance", a-t-il dit, bien que le texte final soit plutôt vague sur ce chapitre.

Les participants sont tombés d'accord "sur la nécessité d'une réponse politique plus large, fondée sur une coopération macroéconomique plus étroite, pour restaurer la croissance, éviter les retombées négatives et soutenir les économies des marchés émergents et des pays en développement".

Ils s'engagent pour l'essentiel à "reconnaître l'importance du soutien que la politique monétaire peut apporter dans les conditions appropriées à chaque pays" et à utiliser des mesures budgétaires pour stimuler leur demande interne, tout en veillant à ne pas laisser déraper leurs déficit au-delà du soutenable.

Ils s'engagent également à faire en sorte que le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et les autres banques de développement disposent de ressources suffisantes pour aider les pays les plus fragiles à surmonter la crise.

Ils reconnaissent enfin la nécessité d'éviter une "régulation excessive" du secteur financier, qui entraverait la croissance et accentuerait la réduction des flux de crédits.

Pour ce qui est de l'Union européenne, dont la France assume la présidence jusqu'au 31 décembre, Nicolas Sarkozy a dit qu'il ferait avec la Commission européenne des propositions. José Manuel Barroso a précisé qu'il les présenterait le 26 novembre. Elles seront débattues lors du Conseil européen de décembre.

Nicolas Sarkozy a déclaré que ce serait également un "point important" du prochain sommet franco-allemand, en novembre, à la demande de la chancelière Angela Merkel.

Emmanuel Jarry





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