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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 21:14

Le député UMP de Thionville (57) Jean-Marie Demange (député depuis 1986) s'est suicidé après avoir tué sa compagne. Il n'aurait pas supporté son échec en mars 2008 aux municipales de Thionville dont il était le maire depuis 1995.


(dépêches)





Le député UMP de Moselle Jean-Marie Demange tue sa compagne et se suicide
il y a 1 heure 1 min

Le député (UMP) de la 9e circonscription de la Moselle, Jean-Marie Demange, a tué sa compagne d'une balle dans la tête avant de se suicider lundi à Thionville (Moselle), a-t-on appris auprès de la préfecture de Lorraine à Metz et des enquêteurs.

Médecin angiologue de 65 ans, M. Demange s'est rendu vers 11H45 au domicile de Karine A., à Thionville, "où il a commis l'irréparable", a précisé une source proche de l'enquête.

Après avoir exécuté sa compagne - qui était sur le point de le quitter - avec un pistolet automatique, il a retourné son arme contre lui et s'est donné la mort d'une balle dans la tempe, a-t-on précisé de même source.

Selon plusieurs proches, M. Demange était "très perturbé" depuis qu'il avait perdu la mairie de Thionville, ville de 47.000 habitants du nord de la Moselle dont il était maire depuis 1995 et qui avait été remportée en mars au 2e tour par le socialiste Bertrand Mertz, avec 51,5% des voix.

"Je suis bouleversé par ce drame humain", a déclaré M. Mertz, qui s'est rendu à l'appartement de la commune où les deux corps ont été rapidement découverts par des voisins.

"Il avait été très affecté par la perte de la mairie qu'il vivait, douloureusement, comme un échec personnel", a indiqué François Grosdidier, président de l'UMP de la Moselle. "Lorsqu'on le croisait à Paris, on le sentait hagard", a ajouté M. Grosdidier, lui-même député de la 1ère circonscription de la Moselle.

"Jean-Marie Demange était un de mes collègues que j'appréciais, qui était actif, il avait eu du mal à se remettre d'un échec aux municipales à Thionville, et visiblement ça l'avait beaucoup affecté", a expliqué Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP interrogé par téléphone sur i-Télé.

Né le 23 juillet 1943 à Toulouse, M. Demange avait été élu pour la première fois député en 1986, sous l'étiquette RPR. Réélu depuis à chaque fois, il siégeait à la commission des Affaires étrangères du Palais-Bourbon et était membre, notamment, du groupe d'études sur les énergies.

Ancien conseiller général de la Moselle (1985-1988), ancien vice-président du conseil régional de Lorraine (1992-1995), il était devenu maire de Thionville en 1995.



Le député UMP Jean-Marie Demange s'est suicidé, une femme découverte morte
il y a 2 heures 22 min

Le député UMP Jean-Marie Demange s'est apparemment suicidé par arme à feu lundi matin à son domicile de Thionville (Moselle) après avoir semble-t-il tué une femme, a-t-on appris de source policière.

Jean-Marie Demange avait été réélu en 2007 député de la 9e circonscription de la Moselle, mais il avait été battu aux dernières élections municipales à Thionville laissant la place à la liste socialiste.

Jean-Marie Demange, médecin originaire de Toulouse (Haute-Garonne), avait 65 ans. Il avait été élu député de Thionville sans interruption depuis 1986 et avait dirigé la ville pendant deux mandats, entre 1995 et mars dernier.

"Jean-Marie Demange était un de mes collègues que j'appréciais, qui était actif, il avait eu du mal à se remettre d'un échec aux municipales à Thionville, et visiblement ça l'avait beaucoup affecté", a expliqué Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP interrogé par téléphone sur i-Télé.

"Je ne sais s'il y a un lien entre les éléments dramatiques desquels nous parlons et cet échec aux municipales mais quoiqu'il en soit, c'est une perte pour l'UMP, et c'est un drame, un drame pour sa famille, un drame pour la famille de la femme qu'il a malheureusement assassinée. C'est un événement comme on aimerait ne jamais avoir à en vivre".



L’ancien maire de Thionville tue sa compagne et se suicide
France Info - 13:45

Jean-Marie Demange, actuel député UMP de la Moselle, était, selon ses proches, très perturbé depuis qu’il avait perdu la mairie, en mars dernier. Il s’est suicidé aujourd’hui, après avoir tué sa compagne.

Très perturbé, voire même hagard. C’est ainsi que ses proches décrivent Jean-Marie Demange, député de Moselle et ancien maire de Thionville ; l’homme qui s’est suicidé ce matin, non sans avoir auparavant tué une femme - sa compagne, qui était semble-t-il sur le point de le quitter.
 
“Il avait été très affecté par la perte de la mairie qu’il vivait, douloureusement, comme un échec personnel”, explique ainsi un autre député de Moselle, François Grosdidier, président de l’UMP du département. “Lorsqu’on le croisait à Paris, on le sentait hagard”, ajoute-t-il.

Jean-Marie Demange, 65 ans, médecin de profession, était député UMP depuis 1986 - et maire de Thionville depuis 1995. Il avait dû céder sa mairie en mars, battu par le socialiste Bernard Mertz.

C’est ce matin, vers 11h30, qu’il s’est rendu au domicile d’une femme - sa compagne - “où il a commis l’irréparable” selon les enquêteurs. Il a tué cette femme, avant de retourner l’arme contre lui.



Jean-Marie Demange, député UMP de Moselle, se suicide après avoir tué sa compagne
 
20Minutes.fr, éditions du 17/11/2008 - 12h46
dernière mise à jour : 17/11/2008 - 15h44

Jean-Marie Demange, député UMP de Moselle, se suicide après avoir tué sa compagne

DR ¦ Jean-Marie Demange, député UMP de Moselle.

Le député (UMP) de la 9e circonscription de la Moselle (Thionville), Jean-Marie Demange, s'est suicidé lundi à Thionville, peu après avoir tué sa compagne avec un pistolet automatique. Elle était sur le point de le quitter.

Il a mis fin à ses jours vers 11h45, selon la préfecture joint par 20minutes.fr. Il s'est rendu au domicile de sa compagne Karine A., «où il a commis l'irréparable», a précisé une source proche de l'enquête à l'AFP.

Jean-Marie Demange était né le 23 juillet 1943 à Toulouse. Médecin de profession et membre de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale, il était élu de Moselle depuis 1986, sans interruption. Il occupait la place 89 dans l'hémicycle. Aux législatives de juin 2007, il avait conservé sans peine son fauteuil de député, avec plus de 52 % des suffrages.

«Un grand vide, un très grand vide»

Selon plusieurs proches, Jean-Marie Demange était «très perturbé» depuis la perte en mars la mairie de Thionville, ville de 47.000 habitants du nord de la Moselle dont il était maire depuis 1995. La mairie avait été gagnée lors des dernières municipales par le socialiste Bertrand Mertz. Il avait été battu par Mertz, alors qu'une quarantaine de voix seulement lui avaient fait défaut pour l'emporter au premier tour.

Interrogé par «Le Point», fin octobre il avait ainsi fait part de son blues: «C'est une défaite très lourde pour un homme comme moi, qui fut si longtemps dans l'action. Elle laisse un grand vide, un très grand vide», avait-il témoigné.

«Echec personnel»

«Il avait été très affecté par la perte de la mairie qu'il vivait, douloureusement, comme un échec personnel», a indiqué à l'AFP François Grosdidier, président de l'UMP de la Moselle. «Lorsqu'on le croisait à Paris, on le sentait hagard», a ajouté François Grosdidier, lui-même député de la 1ère circonscription de la Moselle.

Après sa défaite aux municipales d'ailleurs, il avait fait le vide à la mairie. «Des témoins ont assisté à un ballet de camionnettes, la nuit, qui embarquaient des sacs-poubelle et des cartons remplis de dossiers», a assuré au «Point» un proche du nouveau maire socialiste Bernard Mertz.

DR ¦ Jean-Marie Demange, député UMP de Moselle.
C. L. et M. Gr avec agence



Thionville - opposition - Le blues de Jean-Marie Demange

Publié le 30/10/2008 N°1885 Le Point
Nicolas Bastuck

Disons-le tout de suite : ça ne va pas très fort. Sept mois après les municipales, Jean-Marie Demange peine à refaire surface. « C'est une défaite très lourde pour un homme comme moi, qui fus si longtemps dans l'action. Elle laisse un grand vide, un très grand vide », confie-t-il dans un soupir lourd de sous-entendus. On l'avait connu monté sur des ressorts, ensevelissant ses collaborateurs sous une énergie torrentielle... On le découvre sonné. N'y aurait-il donc aucune vie après la politique ? « Je ne m'étais jamais posé la question , reconnaît-il. A présent, il faut bien que je me la pose. Je cherche, j'essaie de me reconstruire... »

Il n'en veut à personne, si ce n'est à lui-même. « On gagne parce qu'on a été bon, dit-il . On perd parce qu'on a eu trop confiance en soi. » Il fait son mea culpa : « J'avais le nez dans le guidon au point de me couper du terrain. Le fait d'avoir été réélu avec 56 % des voix aux législatives m'avait ragaillardi. J'ai trop cru en mon bilan. Autour de moi, personne ne pensait que je pouvais perdre. Cette situation est la plus dangereuse : l'électorat se démobilise. La force de l'habitude, il n'y a rien de pire... »

Quelques mois avant l'élection, il avait pourtant senti venir le coup, gratifiant sa garde rapprochée d'une de ces colères mémorables dont il était coutumier. « Si on continue, on va droit dans le mur ! » avait-il prévenu. Jean-Marie Demange, qui avait renouvelé une bonne partie de ses colistiers, n'a pas, non plus, mesuré le ressentiment qu'une telle démarche pouvait susciter dans son camp. Il n'empêche : « Si j'avais donné le coup de rein nécessaire entre les deux tours, on aurait gagné. Malheureusement, dans ma tête, c'était plié... »

Il lui reste son mandat de député. Les régionales, qui se profilent. Et tous ces gens qui le poussent à revenir. Mais le coeur n'y est plus. « A l'Assemblée, j'essaie de me revigorer en étant assidu. Je pense avoir une vraie vision pour ma région. Mais, si je parviens à trouver la sérénité ailleurs que dans la vie publique, ce sera une très bonne chose. »


Municipales - Le grand ménage des mauvais perdants

Publié le 29/05/2008 N°1863 Le Point

Serrures changées, disques durs broyés, dossiers déchiquetés ou disparus... Au lendemain du second tour, les nouveaux élus ont vécu de bien désagréables surprises. Parfois au détriment des affaires courantes...
Émilie Trévert

« Mon arrivée a été rock'n'roll ! » Alda Pereira-Lemaître n'est pas près d'oublier ses premiers pas à la mairie de Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis. Cette énergique brune de 43 ans, auteur de contes pour enfants, a pris en mars la suite de Nicole Rivoire, la maire sortante MoDem. Le lendemain du lundi de Pâques, lorsqu'elle pousse pour la première fois la porte de son nouveau bureau, elle tombe des nues. « C'était dégueulasse, raconte l'élue socialiste, tendance Ségolène Royal. Il y avait des verres sales et des miettes partout. La table de réunion était gravée d'une croix, les tableaux décrochés des murs. » Un peu plus tard, elle découvre qu'il manque près de 200 bouteilles de champagne dans la réserve de la mairie ! L'équipe sortante avait également réservé un petit jeu de piste aux vainqueurs de l'élection. « On s'est retrouvés avec un trousseau de quarante clés sans étiquettes ! Le gardien de la mairie a dû toutes les essayer pour savoir à quoi elles correspondaient. » D'autres farces font beaucoup moins rire. « Il n'y avait plus aucun dossier dans les placards. Celui du bailleur social, notamment, avait disparu », affirme la maire de Noisy-le-Sec. Cinq ordinateurs se seraient aussi volatilisés le soir du second tour, incitant la nouvelle équipe à porter plainte. Contactée par Le Point , Nicole Rivoire jure qu'aucun de ses collaborateurs n'est mêlé à cette affaire. Quant aux dossiers disparus, elle reconnaît en avoir emporté « un certain nombre », tout en précisant qu'il existe des doubles à la mairie. Le mystère du champagne, en revanche, reste entier. « Peut-être que certains adjoints ont bu une petite coupe pour se consoler... Je ne sais pas. »

Après les élections municipales de mars, l'entrée en fonctions des nouveaux élus ne s'est pas toujours passée de manière « républicaine », comme on dit. Pour certains, comme à Noisy-le-Sec, elle a même tournée au bizutage, voire au règlement de comptes. Faire table rase dans les bureaux du cabinet semble être une pratique assez courante, mais pas toujours condamnable. « Il me paraît normal qu'un maire sortant parte avec les archives de son cabinet, estime Jacques Pélissard, président de l'Association des maires de France. Elles concernent les relations personnelles de l'élu avec ses administrés. Le nouveau maire n'a pas à savoir que M. et Mme Durand étaient des obligés de son prédécesseur. En revanche, les dossiers techniques doivent rester à la mairie. » Une distinction subtile qui semble échapper à certains.

Ainsi à Thionville, en Moselle : « Deux tonnes et demie de documents ont été déchiquetées », affirme-t-on au cabinet du nouveau maire, Bertrand Mertz (PS), qui a pris la suite de Jean-Marie Demange (UMP). « Des témoins ont assisté à un ballet de camionnettes, la nuit, qui embarquaient des sacs-poubelle et des cartons remplis de dossiers », assure un proche du maire. Bien sûr, les documents n'ont pas fini à la déchetterie municipale...

Parfois, c'est en famille qu'on lave son linge sale. « J'ai eu l'impression de débarquer dans une mairie communiste ! » s'emporte Philippe Goujon, le nouveau maire (UMP) du 15e arrondissement de Paris, qui a détrôné l'ex-UMP René Galy-Dejean après vingt-cinq ans de règne (ce dernier n'a pas souhaité nous répondre). Le jour de sa prise de fonctions, Philippe Goujon n'en croit pas ses yeux : les bureaux du cabinet sont « déserts », les tiroirs « vides » et les disques durs des ordinateurs « broyés », donc illisibles. « La semaine précédant mon arrivée, l'ancienne équipe avait fait partir les secrétaires en RTT pour pouvoir bidouiller tranquillement leurs ordinateurs et effacer des dossiers. Aujourd'hui, je navigue à vue, je n'ai aucune trace du budget, je ne connais pas le nombre d'attributions de logements... », soupire l'élu. Décidé à tirer les choses au clair, Goujon a demandé une déclaration sur l'honneur aux ex-employés du cabinet pour s'assurer qu'ils n'avaient emporté aucun dossier !

Entre frères ennemis, les coups peuvent voler très bas. A Nice, où la campagne avait été violente entre Jacques Peyrat, le maire sortant-suspendu de l'UMP-, et Christian Estrosi, le directeur général des services est aux abonnés absents depuis le second tour. « Il a pris quatre mois de récupération et deux mois de congés avant son départ à la retraite , note l'ex-secrétaire d'Etat à l'Outre-mer. Résultat : on ne peut pas le remplacer pendant six mois ! » Et des dizaines de dossiers ont pris du retard...

Autre cas de figure à Marignane, où l'ex-FN Daniel Simonpieri a dû passer la main en mars : le serveur informatique de la mairie a été vandalisé le soir du second tour. Ironie du sort : c'est l'ancienne équipe qui a été pénalisée durant quelques jours, la nouvelle ne prenant ses fonctions qu'une semaine après l'élection.

A Montreuil-sous-Bois, ville rouge depuis soixante-dix-sept ans, Dominique Voynet, qui avait comparé la commune à la Roumanie sous Ceausescu, est arrivée en terrain miné. Première-mauvaise-surprise : « Les serrures des bureaux avaient été changées , raconte Manuel Martinez, adjoint à l'urbanisme. Sans doute pour mieux contrôler nos allées et venues pendant la semaine de transition. »

En arrivant dans la mairie, la nouvelle équipe municipale fait une autre découverte : une trentaine de bennes à ordures, remplies de papiers passés à la broyeuse, encombrent les couloirs. Et bizarrement, quelques jours après, Dominique Voynet se plaint de ne retrouver aucun dossier dans les services concernant le syndicat des eaux, l'hôpital ou encore les anciens combattants. Quant aux secrétaires du cabinet, héritées de l'ancienne équipe et aujourd'hui remplacées, elles oubliaient régulièrement de transmettre les messages urgents à la nouvelle équipe... « C'est de l'affabulation totale ! » se défend Jean-Pierre Brard, le député apparenté communiste, qui a dirigé la ville pendant vingt-quatre ans.

Mais dans ce bastion communiste, les plus grosses surprises restent, semble-t-il, à venir. « On découvre des dossiers pas clairs , explique un proche de Voynet. Des préemptions, des achats de terrains par des amis de l'ancien maire, sans compter les promesses de permis de construire faites entre les deux tours... » A Montreuil comme ailleurs, les cadavres ne sont pas tous sortis des placards.



Le député UMP de Moselle Jean-Marie Demange tue sa compagne et se suicide
il y a 1 heure 1 min

Le député (UMP) de la 9e circonscription de la Moselle, Jean-Marie Demange, a tué sa compagne d'une balle dans la tête avant de se suicider lundi à Thionville (Moselle), a-t-on appris auprès de la préfecture de Lorraine à Metz et des enquêteurs.

Médecin angiologue de 65 ans, M. Demange s'est rendu vers 11H45 au domicile de Karine A., à Thionville, "où il a commis
l'irréparable", a précisé une source proche de l'enquête.

Après avoir exécuté sa compagne - qui était sur le point de le quitter - avec un pistolet automatique, il a retourné son arme contre lui et s'est donné la mort d'une balle dans la tempe, a-t-on précisé de même source.

Selon plusieurs proches, M. Demange était "très perturbé" depuis qu'il avait perdu la mairie de Thionville, ville de 47.000 habitants du nord de la Moselle dont il était maire depuis 1995 et qui avait été remportée en mars au 2e tour par le socialiste Bertrand Mertz, avec 51,5% des voix.

"Je suis bouleversé par ce drame humain", a déclaré M. Mertz, qui s'est rendu à l'appartement de la commune où les deux corps ont été rapidement découverts par des voisins.

"Il avait été très affecté par la perte de la mairie qu'il vivait, douloureusement, comme un échec personnel", a indiqué François Grosdidier, président de l'UMP de la Moselle. "Lorsqu'on le croisait à Paris, on le sentait hagard", a ajouté M. Grosdidier, lui-même député de la 1ère circonscription de la Moselle.

"Jean-Marie Demange était un de mes collègues que j'appréciais, qui était actif, il avait eu du mal à se remettre d'un échec aux municipales à Thionville, et visiblement ça l'avait beaucoup affecté", a expliqué Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP interrogé par téléphone sur i-Télé.

Né le 23 juillet 1943 à Toulouse, M. Demange avait été élu pour la première fois député en 1986, sous l'étiquette RPR. Réélu depuis à chaque fois, il siégeait à la commission des Affaires étrangères du Palais-Bourbon et était membre, notamment, du groupe d'études sur les énergies.

Ancien conseiller général de la Moselle (1985-1988), ancien vice-président du conseil régional de Lorraine (1992-1995), il était devenu maire de Thionville en 1995.



Le député UMP Jean-Marie Demange s'est suicidé, une femme découverte morte
il y a 2 heures 22 min

Le député UMP Jean-Marie Demange s'est apparemment suicidé par arme à feu lundi matin à son domicile de Thionville (Moselle) après avoir semble-t-il tué une femme, a-t-on appris de source policière.

Jean-Marie Demange avait été réélu en 2007 député de la 9e circonscription de la Moselle, mais il avait été battu aux dernières élections municipales à Thionville laissant la place à la liste socialiste.

Jean-Marie Demange, médecin originaire de Toulouse (Haute-Garonne), avait 65 ans. Il avait été élu député de Thionville sans interruption depuis 1986 et avait dirigé la ville pendant deux mandats, entre 1995 et mars dernier.

"Jean-Marie Demange était un de mes collègues que j'appréciais, qui était actif, il avait eu du mal à se remettre d'un échec aux municipales à Thionville, et visiblement ça l'avait beaucoup affecté", a expliqué Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP interrogé par téléphone sur i-Télé.

"Je ne sais s'il y a un lien entre les éléments dramatiques desquels nous parlons et cet échec aux municipales mais quoiqu'il en soit, c'est une perte pour l'UMP, et c'est un drame, un drame pour sa famille, un drame pour la famille de la femme qu'il a malheureusement assassinée. C'est un événement comme on aimerait ne jamais avoir à en vivre".







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