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7 mars 2019 4 07 /03 /mars /2019 03:12

« Aujourd’hui, en cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, je décrète le lancement de la grande cause du quinquennat. (…) Et je souhaite que la première de ces priorités soit la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Je serai personnellement attentif à ce que cette grande cause remplisse pleinement sa fonction, celle de faire de notre société une société plus égalitaire, plus juste. (…) Je relisais il y a quelques jours une lettre que Baudelaire écrivait à sa mère, une nuit où il parlait de son découragement, du caractère insupportable de la vie. Et au milieu de la nuit, il décrivait ce moment, celui où souvent il se mettait à écrire de ce qu’il appelait "le ressaisissement". C’est ce qui est en train de se passer dans la société française, c’est le moment du ressaisissement. » (Emmanuel Macron, le 25 novembre 2017 à Paris).


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Le 8 mars 2019 est une nouvelle Journée internationale des femmes. Je voudrais évoquer surtout les violences faites aux femmes, et en particulier, les violences conjugales. Les statistiques sur ces violences conjugales pour l’année 2018 n’ont pas encore (à ma connaissance) été publiées, si bien qu’il est aujourd’hui difficile d’évaluer l’efficacité de la politique mise en œuvre par le Président Emmanuel Macron pour lutter contre ce "fléau" après son discours du 25 novembre 2017 (lisible ici), mais il me paraît intéressant néanmoins d’en parler. Il parlait d’ailleurs à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, il a fallu créer une journée spéciale à ce sujet (le 25 novembre) tellement le phénomène est grave et répandu dans le monde.

Le 8 juillet 2008, j’avais présenté quelques statistiques qui venaient d’être publiées sur les violences conjugales de l’années 2007 en France. Les statistiques de 2017, dix ans plus tard, n’ont pas évolué : en gros, il y a toujours une femme qui meurt tous les trois jours des coups de son chéri, ou plutôt, son supposé chéri (ou ancien chéri).

C’est la donnée essentielle : 130 femmes ont été tuées en France en 2017 par leur partenaire actuel ou ancien, officiel ou pas, soit une tous les 2,8 jours exactement. Sur les 109 femmes tuées par leur partenaire officiel, 51 ont été victimes de violences antérieures. En 2006, c’étaient 137 femmes, il y a une légère amélioration, mais cela reste beaucoup. (En 2007, 166 femmes tuées ; en 2013, 134 femmes ; en 2014, 118 femmes).

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Quand on parle de cette violence-là, qui est souvent peu compréhensible, ou alors, elle peut être expliquée quand il y a volonté, souvent de la part de la femme, de quitter son partenaire, souvent, on brandit une autre statistique, celle des hommes tués par leur partenaire.

Oui, il y a aussi des hommes battus, j’ai même été témoin d’un acte d’une grande violence conjugale impliquant une femme, mais il faut convenir que si les hommes l’avouent moins ouvertement que les femmes (notamment auprès de la police), les statistiques sont aussi là pour dire que le phénomène, qui existe aussi, est cependant moins répandu.

En 2017, il y a eu 21 hommes tués par leur partenaire officielle ou non officielle, soit un homme tous les 17 jours. Sur les 16 hommes tués par leur partenaire officielle, 11 étaient des auteurs de violences. Ce qui n’excuse pas les auteures femmes d’homicides. En 2006, c’étaient 37 hommes tués de cette violence-là, soit presque deux fois plus qu’en 2017, comme si les campagnes contre les violences conjugales profitaient d’abord …aux hommes ! (En 2014, 25 hommes tués).

En 2016, des féministes ont d’ailleurs très sévèrement critiqué cette idée des "hommes battus" par des "femmes violentes" : « Il s’agit pour eux de contester les ressources institutionnelles et économiques conquises par les luttes féministes ; mais aussi de renverser les analyses féministes du système patriarcal en présentant les hommes comme victimes d’un phénomène selon eux massif et tabou : les violences conjugales exercées par les femmes. ».

Le "Guide d’autodéfense intellectuelle contre le masculinisme" (éd. Bambule, 2013) est ainsi présenté : « Nous voulons avancer l’idée que les hommes ne sont pas, en tant que groupe social, victimes de violences dans le couple hétérosexuel, de la part des femmes, en tant que groupe social. Autrement dit, les hommes ne sont pas victimes de violences conjugales, ne sont pas discriminés au sein des couples, il n’y a pas d’hommes battus. Nous ne nions pas l’existence d’actes de violences de femmes à l’encontre d’hommes, mais nous refusons l’instrumentalisation des analyses féministes, qui implique ici un renversement des rapports de domination. Si l’on parle en termes de phénomènes sociaux structurels et non de cas isolés, il n’y a pas de sexisme anti-hommes, ni d’hommes battus. » (7 juillet 2016).

Et ce "Collectif antimasculiniste" de préciser : « Notre thèse (…) revient donc à dire que le vocable de "violences conjugales" ne convient pas pour analyser des actes de violences exercées par des femmes sur leurs (ex) conjoints. Dans une société patriarcale, de tels actes ne sont pas adossés à un système d’oppression, ne s’inscrivent pas dans un continuum de violences, ne sont pas "estampillés du sceau de  domination" pour reprendre l’expression de Romito. Ce sont donc des violences isolées (même lorsqu’elles sont répétées et inscrites dans la durée) par opposition à des violences structurelles. ».

Selon un rapport de l’ONDRP (voir plus loin ce sigle), le refus, par les hommes, de la séparation en cours ou passées est la cause principale du passage à l’acte (du meurtre) : 40% des cas de féminicides en 2013, 29% en 2014. Cela tendrait à confirmer le contexte d’oppression dans lequel vivaient les femmes tuées dans ces conditions.

Je ne souscris pas nécessairement aux arguments avancés (qui sont parfois extrémistes ou, du moins, excessifs, car tout couple n’est pas forcément fondé sur le postulat patriarcal), mais je ne m’étendrai pas plus sur cette polémique féministes/masculinistes (je voulais seulement la signaler), d’autant plus que l’essentiel, c’est de pouvoir réduire la violence d’où qu’elle vienne et quel qu’en soit le malheureux destinataire. D’ailleurs, des cas comme celui de Jacqueline Sauvage, qui a tué son mari violent, sont compliqués à analyser objectivement et sereinement, hors de toute passion publique (j’y reviendrai peut-être plus tard).

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Au-delà de l’homme et de la femme dans le couple (ou l’ex-couple), il ne faut pas oublier les éventuels enfants : en 2017, 25 enfants mineurs ont été tués « par l’un de leurs parents dans un contexte de violence au sein du couple » (en 2014, ils étaient 35 enfants mineurs tués). Parmi ces 25 enfants, 11 ont été tués par leur père en même temps que leur mère. On compte aussi 7 homicides hors couple et enfants, commis sur des rivaux éventuels ou fantasmés, et 5 victimes collatérales (enfants majeurs, beaux-parents, témoins, etc.).

La présence des enfants n’empêche malheureusement pas le passage à l’acte par l’auteur des homicides : 31 enfants ont été témoins des scènes de crimes (dans 9 affaires, c’est même l’un des enfants qui a donné l’alerte), et 19 enfants (principalement en bas âge) étaient présents dans le domicile mais n’ont pas vu les faits. En tout, 109 sont devenus orphelins, dont 10 des deux parents, 91 de mère et 8 de père.

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Ces trois principales statistiques de 2017 (nombre de femmes, d’hommes et d’enfants tués par les violences conjugales) proviennent du Ministère de l’Intérieur.

L’INSEE donne aussi d’autres informations instructives pour l’année 2017. 219 000 femmes majeures âgées de 18 à 75 ans (soit 1,0% de la population associée) ont déclaré avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles par leur partenaire ou ex-partenaire. Les trois quarts les ont subies de manière répétée. Et les quatre cinquièmes ont aussi été soumis à des violences psychologiques ou à des agressions verbales. Mais de ces 219 000 femmes, moins d’un cinquième (19%) a déposé plainte et près de la moitié (44%) n’a contacté personne pour être aidé.

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Selon le Ministère de l’Intérieur, 88% des victimes des violences conjugales enregistrées par les services de police et de gendarmerie sont des femmes. Parmi les faits connus, les violences commises par le conjoint ou ex-conjoint représentent les deux tiers des violences volontaires et le tiers des viols concernant une victime femme majeure.

Selon le Ministère de la Justice, sur les presque 70 000 auteurs présumés impliqués dans des violences conjugales en 2017, 17 600 ont été condamnés pour des violences sur leur partenaire ou ex-partenaire, et ce sont 96% (des 17 600) des hommes.

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Sur l’ensemble des homicides (femmes ou hommes tués en 2017 par les violences conjugales), 70% ont eu lieu au sein d’un couple (marié, pacsé, concubin, etc.), 13% au sein d’un couple séparé et 17% au sein d’un couple non officiel (amant, maîtresse, relations épisodiques, etc.).

Le total des victimes des violences conjugales meurtrières est de 235 personnes tuées en 2017 (130 femmes, 21 hommes, 25 enfants mineurs, 7 hors du couple, 5 victimes collatérales, 47 auteurs d’homicides qui se sont suicidés ensuite). Dans 62 cas sur les 125 homicides commis dans un couple officiel, les violences existaient déjà antérieurement et étaient déjà connues des forces de l’ordre ou du voisinage. En 2014, il y a eu 283 décès liés aux violences conjugales (à comparer aux 235 en 2017).

Les forces de l’ordre ont enregistré 111 870 cas d’actes commis par le partenaire des victimes en 2017, dont 98 570 des victimes femmes (soit 88%) et 13 300 des victimes hommes (soit 12%). Dans le cadre du couple, 2 410 viols ont été commis en 2017, dont 2 370 sur les femmes (soit 98% des cas).

Sur les 94 000 viols ou tentatives de viols commis en 2017 sur des femmes âgées de 18 à 75 ans, 65 000 femmes (soit 0,3% de la population de référence) déclarent avoir subi au moins un viol. Dans 91% des cas, ces viols ou tentatives de viols sont commis par une personne connue de la victime, et dans 47% des cas, l’auteur est son partenaire ou ancien partenaire. Seulement une victime sur dix a déposé plainte.

Dans un cadre de violences familiales, il faut aussi inclure les excisions. Je n’ai trouvé officiellement que des évaluations de 2004 (reprises encore dans "La lettre de l’Observatoire national des violences faites aux femmes" n°11 de février 2017) qui font état de 53 000 femmes excisées vivant en France (90% ont été excisées avant l’âge de 10 ans) : « Les mutilations féminines concernent une partie des femmes migrantes originaires de pays où l’excision se pratique (Mali, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso et Guinée principalement) ainsi que leurs filles. (…) Il ressort que 11% des filles de femmes excisées interrogées sont elles-mêmes excisées. Ce chiffre varie très fortement selon que la fille est née en France ou dans un pays à risque. Dans le premier cas, seul 3% des filles sont excisées. Dans le second, ce chiffre monte à 45%. ».

Il faut rappeler que l’excision est un crime et le code pénal punit sévèrement les auteurs de mutilations sexuelles féminines : l’article 222-29 précise que la peine encourue est de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende. Si elles sont commises sur une mineure de moins de 15 ans, la peine est de 20 ans d’emprisonnement (article 222-10). Le fait même d’inciter à faire une excision est puni de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende (article 226-24-1 du code pénal, par la loi du 5 août 2013). L’article 222-16-2 va même très loin : « L’auteur d’une mutilation commise à l’étranger, qu’il soit français ou étranger, peut être poursuivi en France, si la victime mineure est de nationalité française ou bien si elle est étrangère et réside habituellement en France. ». Pour les excisions sur une mineure de moins de 15 ans, l’auteur peut être poursuivi jusqu’à l’âge de 38 ans de la victime (20 ans après sa majorité).

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Dans une étude parue en décembre 2017 (réalisée par Hélène Guedj, publiée par InterStats, Analyse n°18) prenant des informations de l’INSEE, on a cherché à décrire les victimes de violences sexuelles en France métropolitaine pour la période allant de 2008 à 2016. Il y a en moyenne 222 000 victimes par an parmi les personnes âgées entre 18 et 75 ans. Sexe des victimes : 184 000 femmes (83%) et 38 000 hommes (17%). Âge des victimes : 78 000 entre 18 et 30 ans (35%) et 144 000 entre 30 et 75 ans (65%). Nature des violences sexuelles : 117 000 viols et tentatives de viols et 105 000 attouchements sexuels. Enfin, caractéristique de l’auteur des violences : dans 70 000 cas (32%), l’auteur est cohabitant, et dans les 152 000 autres cas (68%), l’auteur n’est pas cohabitant. Cela signifie que dans un tiers des cas, les violences sexuelles sont commises au sein du foyer conjugal.

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Autre caractéristique importantes des violences faites aux femmes, leur vulnérabilité. Au cours de la conférence du 7 novembre 2017 sur les violences vécues par les femmes handicapées, l’historienne Michelle Perrot a noté : « Ces violences visent les plus faibles et les femmes pauvres, les femmes dépendantes, les femmes qui n’ont pas les moyens de gagner leur vie par exemple et qui sont toujours dans une situation de dépendance par rapport à l’homme. Leur dépendance par rapport à l’homme les rend particulièrement vulnérables aux violences sexuelles et c’est pourquoi il est si fondamental, toujours et encore, que les filles aient une éducation et surtout qu’elles aient un métier, qu’elles gagnent leur vie. C’est sûr qu’en gagnant sa vie, on peut être indépendante et résister par conséquent à la violence conjugale par exemple. Dans cette dépendance de la faiblesse vient évidemment la place des femmes handicapées. Parce qu’elles sont faibles, parce qu’elles ont un corps affaibli, parce qu’elles sont dans une situation de dépendance familiale, conjugale et sociale, eh bien oui, les femmes handicapées sont particulièrement victimes de violences. ».

Au cours d’un colloque organisé en 2010 par l’association Femmes pour le dire, femmes pour agir (FDFA) sur les violences faites aux femmes handicapées, un sondage sous forme de questionnaire anonyme a donné à la question "Avez-vous subi des violences ou des maltraitances ?" ces réponses : 36% de oui pour les femmes valides et 70% de oui pour les femmes en situation de handicap (je n’ai pas le nombre total de réponses mais c’est plus une indication qu’une évaluation scientifique).

Dans une étude croisée publiée en mars 2016 (Repères n°31) par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), il est indiqué : « Les femmes de 18 à 75 ans handicapées ou ayant "quelques gênes ou difficultés dans la vie quotidienne" en couple cohabitant, affichent un taux de violences physiques ou sexuelles sur deux ans par conjoint cohabitant de 3,81%, il est très significativement supérieur à celui des autres femmes en couple cohabitant (1,78%). ».

Le Parlement Européen s’est lui-même saisi de ce sujet peu médiatisé des violences faites aux femmes en situation de handicap par le vote de la résolution P8-TA-2017-0329 du 12 septembre 2017 qui demande l’adhésion de l’Union Européenne à la Convention d’Istanbul (Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et de la violence domestique) : « Les femmes handicapées courent un risque 1,5 à 10 fois plus élevé d’être victimes de violence fondée sur le genre et, du fait de leur situation de dépendance, il est encore plus difficile pour ces femmes de le signaler. ».

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Je termine sur une comparaison. En 2017 en France, j’ai indiqué plus haut qu’il y a eu 235 victimes tuées par des violences conjugales (homicides et suicides). Sans prendre en compte les suicides, cela fait 188 victimes tuées. Il faut comparer ce nombre avec le nombre total de victimes de meurtres en France en 2017, qui est de 825. Cela signifie que 22,8% des homicides ont été commis par violences conjugales, soit un meurtre sur quatre, ce qui est considérable.

Ma conclusion est hélas la même qu’il y a dix ans, je la reprends telle quelle : « Vu l’ampleur de ces violences, il n’est pas inutile de rappeler qu’il faut savoir couper les relations dès les premiers signes de violences, même si psychologiquement, cela peut s’avérer très difficile. ».


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (05 mars 2019)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :

Principal document utilisé : "La lettre de l’Observatoire national des violences faites aux femmes" n°13 de novembre 2018.

Discours du Président Emmanuel Macron le 25 novembre 2017 à Paris (texte intégral).
Violences conjugales : le massacre des femmes continue.
Violences conjugales en France : quelques chiffres qui parlent.
La lutte contre la violence faite aux femmes, nouvelle cause nationale ?
Que restera-t-il du drame de Thionville ?
Marie Trintignant.
Jacqueline Sauvage.
L’Académie française et la féminisation des noms de métiers et de fonctions.
L’écriture inclusive.

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http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20190308-violences-conjugales.html

https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/violences-conjugales-le-massacre-213231

http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2019/02/28/37138598.html



 

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commentaires

C
Lorsque l’on examine avec attention et un peu de sérieux les mesures précises prévues par le « Grenelle sur les violences faites aux femmes » on est surpris par leur indigence.La plupart des mesures existaient déjà.Les montants annoncés sont très largement surévalués c’est-à-dire faux.Mais il y a mieux et cela interroge à plus d’un titre.Il s’agit des salaires versés aux enseignantes du 1er cycle et du second cycle,comptabilisés dans ces crédits prétendument alloués à la lutte contre les violences faites aux femmes.Les enseignantes auraient été recrutées afin de lutter contre les violences faites aux femmes ?De qui se moque-t-on ?On tombe du placard en lisant la fine analyse des mesures constitutives du « Grenelle sur les violences faites aux femmes »réalisée par Caroline De Haas.Qu’est-ce que ce plan de Mme Schiappa ?S’agit-il d’une escroquerie en bonne et due forme ou bien de l’énième sketch de Cyril Hanouna ?Peut-être les deux.
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