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24 mai 2022 2 24 /05 /mai /2022 03:21

« Jean-Luc Mélenchon a voulu humilier les socialistes et il a réussi. » (Jean-Louis Bourlanges, le 5 mai 2022 sur LCI).



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Grand-messe le samedi 7 mai 2022 à Aubervilliers. Y officiait en grand prêtre de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES), Jean-Luc Mélenchon, tout enivré non seulement de ses 22% au premier tour de l’élection présidentielle (ce qui, soit dit en passant, ne constitue pas une majorité des Français, très loin de là) et surtout de son bluff monumental, exprimé dès son interview sur BFM le 19 avril 2022, de prétendre à Matignon à l’issue des élections législatives des 12 et 19 juin 2022.

Je n’avais pas compris pourquoi Jean-Luc Mélenchon tenait tant à accoler l’adjectif "nouvelle" à "union populaire" (qui du reste n’est ni écologique ni sociale, mais écologiste et socialiste), c’est simplement pour la logotiser avec la lettre grecque nu qui pourrait faire penser au signe de la victoire (v), ce qui a fait pousser des oreilles de lapin à Julien Bayou ! Mais si Jean-Luc Mélenchon est aussi bon en analyste politique qu’il n’est connaisseur en lettres grecques, alors Emmanuel Macron n’a rien à craindre, car j’avais mis plusieurs années à comprendre pourquoi il utilisait la lettre grecques phi pour symboliser France insoumise et j’ai compris qu’il confondait fi et phi. On ne peut pas demander à tout le monde d’être des hellénistes distingués.

Ainsi, pour les mélenchonistes, se constitue progressivement, depuis le 10 avril 2022, une zone de seconde vérité, un monde parallèle, où ce que le Lider Maximo n’avait pas accompli par la présidentielle pourra s’accomplir en passant par la fenêtre, très étroite fenêtre, des législatives. Non seulement il a bluffé son monde, au détriment de la Constitution et de l’esprit des institutions (on n’est jamais candidat au poste de Premier Ministre, en tout cas, dans le vrai monde de la réalité actuelle, ici et maintenant, comme disait l’autre), mais la sauce a tellement tourné que le gourou a commencé à croire à ses propres délires, et sans doute aussi une partie de son électorat.

Heureusement, les Français sont un peu plus raisonnables que cet ancien apparatchik cyclothymique du PS se nourrissant sur la bête pendant plus d’une trentaine d’années, qui a été parmi les premiers à donner sa voix à Jacques Chirac en 2002. Évidemment, il s’en moque car son objectif depuis qu’il a quitté le PS en 2008 a été atteint ce 4 mai 2022, lorsqu’il a soumis les socialistes à ses propres caprices.

L’histoire se posera encore longtemps la question sur les raisons de cette soumission : pourquoi les socialistes résiduels du PS ont-ils accepté l’accord inacceptable de Jean-Luc Mélenchon ? Comme l’expliquait sur LCI le 5 mai 2022 le président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée Nationale Jean-Louis Bourlanges, toutes les convictions du PS depuis plus de soixante-quinze ans ont été abandonnées « d’un trait de plume, pour quelques circonscriptions, quelques plats de lentilles vraiment dérisoires ».

Parler de faillite idéologique des socialistes est déjà anachronique puisqu’il n’est plus question d’idéologie pour un macchabée. En tout cas, les socialistes ont fait une erreur d’appréciation qui risque d’être fatale à leur survie : croire qu’il y a eu 22% de mélenchonistes dans l’électorat et moins de 2% de socialistes.

En fait, on peut plutôt évaluer le "niveau de socialisme" entre 5% et 10% de l’électorat, peut-être même plus, mais la nullité de la candidate Anne Hidalgo, car il faut bien parler de nullité, tant sur la personnalité qui n’a jamais mobilisé une dynamique, que sur son programme fait de brics et de brocs wokistes, et que sur son expérience (la gestion désastreuse de la ville de Paris, son endettement colossal, ses incompétences en matière de circulation), et le vote utile ont défavorisé le PS au profit de FI.

Ce niveau 5 à 10%, on peut en effet l’estimer à partir des sondages à la fin de l’été 2021, quand aucune mécanique de vote utile n’était encore en place et que le contenu de la candidature Hidalgo n’était pas encore vraiment connu. Inversement, les vrais mélenchonistes, c’est-à-dire ceux des électeurs qui ont adhéré pleinement au candidat Mélenchon, sont plutôt entre 10% et 13%, c’est-à-dire le niveau des sondages avant la mécanique redoutable du vote utile. Les communistes aussi ont été "réduits" par le vote utile, puisqu’ils affichaient des scores beaucoup plus flatteurs dans les sondages d’avant mars 2022.

Seuls, à mon sens, les écologistes ont échappé à cette soustraction due au vote Mélenchon, n’ayant jamais réellement décollé au-delà des 5% d’intentions de vote dans les sondages depuis l’été 2021. De plus, ce sont les écologistes qui avaient tout à gagner à passer un accord avec FI aux législatives, puisqu’ils n’avaient aucun groupe à l’Assemblée Nationale et aucun autre parti capable de les aider à faire élire plus de 15 députés écologistes. C’est donc logique que EELV fût le premier parti à conclure un accord avec FI car sans cela, tous les candidats EELV se seraient fait laminer par leur très faible audience électorale.

En revanche, les socialistes n’étaient pas du tout dans cette situation. Implantés partout dans le pays, aux responsabilités dans de nombreuses collectivités (grandes villes, départements, régions), ils pouvaient espérer conserver leur groupe politique en restant fidèles à eux-mêmes et en refusant de s’allier avec un partenaire arrogant qui voudrait les humilier.

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Le jeudi 19 mai 2022, Jean-Luc Mélenchon a tenu une conférence de presse pour présenter le programme de la NUPES, en présence notamment du premier secrétaire du PS Olivier Faure et du secrétaire national d’EELV Julien Bayou. Et la moindre des observations, c’est de voir qu’après la joie irraisonnée de la convention du 7 mai 2022, Olivier Faure tirait une tête d’enterrement, de l’enterrement de son propre parti en écoutant un tel programme. Pour quelques plats de lentilles, comme le rappelait Jean-Louis Bourlanges, fin observateur de la vie politique !

Dans le préambule du texte du programme, il est indiqué que c’est « le fruit d’un travail collectif associant plusieurs organisations politiques, sur la base de programmes eux-mêmes élaborés en associant des milliers de citoyennes et citoyens, acteurs associatifs, syndicalistes, environnementaux, politiques ». Évidemment, pipeau que tout ça : jusqu’au 7 mai 2022, "on" a discuté gros sous, circonscriptions, investitures. Donc, ce n’est pas en douze jours qu’on fait un programme collectif (rappelons que le programme commun de la gauche a mis douze mois pour être rédigé et approuvé en 1971 et 1972 !). Ce préambule sur la collectivité du texte est plusieurs fois répété au cours de ce programme, tant ce n’est pas crédible qu’il y faut insister ! (méthode de propagande bien connue).

Donc, dès le départ, il y a tromperie sur la marchandise mais juste après ce court préambule, il y a l’introduction de Jean-Luc Mélenchon : voici que cela se clarifie, ce programme collectif est en fait celui d’un individu, Jean-Luc Mélenchon, qu’il présentait déjà en avril 2017 (eh oui !). On s’en doutait, c’est confirmé.

Alors, "amis" socialistes qui espérez encore revenir aux affaires, même dans longtemps, lisez bien ce qui va suivre, les propositions qui vous empêcheront définitivement de revenir un jour au gouvernement. Je n’ai inscrit qu’une partie des mesures les plus irresponsables, les plus autoritaires et les plus piège-à-électeurs.


I. Mesures irresponsables (du genre "on rase gratis") :

1. « Passage aux 32 heures dans les métiers pénibles ou de nuit immédiatement, et leur généralisation par la négociation collective ».

2. « Sixième semaine de congés payés » (et il y a « etc. » indiqué à la fin, y aurait-il d’autres concepts de jours de congés que les congés payés ?).

3. « Abroger la loi El Khomri » (qui a été adoptée uniquement par la majorité socialiste en 2016 : pourquoi le PS veut-il tuer ses bébés législatifs ?).

4. « Supprimer les stock-options » (il faudra dire comment on motive les meilleures compétences quand on démarre des activités d’innovation qui sont pourtant encouragées par ailleurs).

5. « Restaurer le droit à la retraite à 60 ans à taux plein ». Alors que l’espérance de vie augmente, que le nombre des boomers déséquilibre déjà les comptes sociaux et que c’était 65 ans il y a quarante ans.

6. « Supprimer les lignes aériennes quand l’alternative en train est inférieure à trois heures ». La conséquence, ce sera la fermeture de compagnies aériennes ou de lignes régionales "autorisées" car certaines lignes "courtes" pouvaient permettre de compenser économiquement d’autres lignes non rentables dans un fragile équilibre fnancier.

7. « Stopper l’étalement urbain : renoncer aux grands projets d’infrastructures inutiles et écologiquement néfastes ». Aucun projet déjà avancé n’est inutile, sinon on n’aurait pas financé leur étude. Cette mesure pipeau est cependant plus encore irresponsable, car cela signifie la construction de tours d’habitation comme dans les années 1960 et 1970 et on se poser la question dans les années 2050 : mais pourquoi donc a-t-on construit des tours dans les années 2020 ? (ça vous rappelle quelque chose ?).

8. « Instaurer une taxe significative sur les transactions financières ». Lorsque la France sera ruinée, on essayera de comprendre pourquoi. Mais ce sera trop tard.

9. Refus d’appliquer les traités européens sur lesquels la France s’est engagée : « Quand nécessaire, cesser d’appliquer les normes incompatibles avec les engagements écologiques et sociaux contenus dans notre programme. (…) Le contexte de remise en cause des règles européennes face aux urgences joue en notre faveur. ».


II. Mesures autoritaires car elles nient la liberté des personnes ou la complexité des situations :

10. « Instaurer un quota maximal de contrats précaires dans les entreprises » sans se soucier du secteur dans lesquelles elles évoluent.

11. « Lutter contre l’artificialisation des sols et la pêche illégale ».

12. « Interdire immédiatement les plastiques à usage unique ». Sans se poser la question de la spécificité de certaines usages, par exemple en milieu hospitalier, ou en période de pandémie.

13. « Former l’ensemble des citoyens dans le cadre d’exercices annuels obligatoires de sécurité civile, en matière sanitaire, nucléaire, d’inondation ou de feux de forêt ». Ah, voici la république bolivarienne qui s’annonce ! D’inspiration chinoise probablement.

14. « Instaurer une tarification progressive et différenciée [de l’eau] selon les usages pour lutter contre les mésusages et les gaspillages ». Pour différencier, il va falloir que l’État connaisse exactement la destination de chaque millilitre d’eau consommée par les citoyens. Comme traçage intrusif de la vie privée, il n’y a guère mieux.

15. Confiscation des successions au-delà de 12 millions d’euros (déjà proposé en janvier).

16. « Rehausser le seuil minimal de logements sociaux par commune (loi SRU) à 30%, augmenter les sanctions contre les communes hors la loi et ordonner aux préfets de se substituer systématiquement aux maires défaillants ». La loi permet déjà aux préfets de prendre les commandes, la rédaction de cette mesure montre que ce programme n’a aucune considération vis-à-vis des maires. Si on arrivait à faire appliquer le seuil de 25%, ce serait déjà pas mal.

17. « Utiliser le droit de réquisition et les surtaxes pour lutter contre les logements vacants, et les remettre en location ».


IIII. Mesures pipeaux qui prennent les électeurs pour des imbéciles :

Beaucoup de mesures sont bisounours (dépolluer l’Atlantique et la Méditerranée par exemple) sans montrer un début de commencement de comment les financer, mais vu que la réponse sera : en faisant payer les riches, j’ai évité toutes les mesures abusivement dépensières pour ne pas surcharger l’article, car la plupart des mesures de ce programme devraient trouver refuge dans cette catégorie car la plupart sont floues, démagogiques et non mesurables.

Beaucoup de mesures (dans des secteurs entiers) sont des cahiers de doléances de certaines catégories professionnelles sans mettre en relation l’intérêt général (on appelle cela clientélisme : par exemple, les chercheurs, les acteurs de la culture, les enseignants, etc.). Le problème n’est pas de vouloir améliorer la situation de chacune de ses catégories qui en ont en général besoin, le problème est de définir une hiérarchie dans les priorités au nom de l’intérêt commun.

18. « Créer au moins un million d’emplois grâce à l’investissement dans la bifurcation écologique et sociale ». Seul problème, dans la notice, il n’est pas indiqué comment.

19. « Interdire les parachutes dorés et les retraites chapeaux », phrase qui, concrètement, ne signifie rien mais qui fait plaisir à entendre, c’est intégralement du populisme de gauche et jusqu’à maintenant, le PS s’était gardé d’en faire.

20. « Indemniser les chômeurs dès le premier jour de la fin de contrat ». Apparemment, aucune des corédacteurs de ce texte n’a été au chômage, ce qui est tant mieux pour eux, car ils n’ont aucune notion de ce qu’est l’administration. Même si Pôle Emploi devenait ultraperformant, il serait dans l’impossibilité de faire ce qui est indiqué, vu que pour faire une demande de droits, il faut déjà être effectivement en fin de contrat, et pour les calculer et les verser, cela prendra un peu plus que les dix minutes du premier rendez-vous. À moins que l’idée est de renforcer à fond l’efficacité de la fonction publique qui devra obtempérer à la première seconde d’une demande ?

21. « Garantir le maintien du revenu en cas de reconversion et de formation ». Il n’est pas dit qui paiera alors ce revenu ? Les contribuables ? Le dernier employeur ? Un fonds spécialement créé pour cela ?

22. « Organiser une conférence sur l’organisation des collectivités territoriales et la décentralisation chargée de faire une proposition de simplification et de clarification du rôle de chaque échelon ». C’est la tarte à la crème dont il n’a même pas la recette.

23. « Annuler les cadeaux fiscaux accordés sans contrepartie aux plus grandes entreprises ces dix dernières années ». J’aurais pu le classer dans les mesures irresponsables, mais c’est tellement peu précis que cela ne signifie rien concrètement.

24. « Créer 300 000 emplois agricoles pour instaurer une agriculture relocalisée, diversifiée et écologique ». Ce programme n’a pas encore compris que les initiatives économiques sont des initiatives privées et que l’État peut les inciter, mais pas les créer lui-même.

25. « Garantir la gestion publique d’une liste des biens communs et services essentiels établie par référendum ». Complètement loufoque : comment établir une liste par référendum ? Qu’est-ce qu’un "bien commun" au sens mélenchonien du terme ?

26. « Interdire les pratiques cruelles [des animaux] » dont « broyage des poussins ». Intention louable (que j’approuve totalement), mais il va falloir remettre à jour ce vieux programme, car le broyage des poussins est désormais interdit.

27. « Interdire les licenciements boursiers ». Là encore, mesure irresponsable, mais le flou l’emporte sur l’irresponsabilité : que signifie "boursiers" dans cette mesure ? Qu’est-ce qu’un "licenciement non boursier" ? Cela fait plaisir aux électeurs de FI de l’entendre, rien de plus.

28. « Obtenir que la BCE transforme la part de dette des États qu’elle possède en dettes perpétuelles à taux nul ». Comment l’obtenir ? Mystère et boule de gomme.

29. « Faire racheter par la BCE la dette publique qui circule sur les marchés financiers ». Non seulement ce programme se moque du monde en voulant s’opposer aux traités européens en vigueur, mais ose quand même faire l’aumône auprès d’une institution qu’il déteste pourtant fortement. Naïveté… ou tromperie ? Pipeau, assurément.

30. « Refonder la taxe foncière pour la rendre progressive et pour que chacun paie à hauteur de son patrimoine total réel ». Visiblement, le programme ne sait pas comment est calculée actuellement la taxe foncière…

31. « Atteindre l’objectif de zéro sans-abri : doublement des places d’accueil (estimée aujourd’hui à 100 000) et simplification des dispositifs ». Objectif extrêmement louable et qui fait consensus, mais irréaliste (Emmanuel Macron l’avait promis aussi en 2017), car il ne s’agit pas seulement de places, de financement, mais aussi de dignité de la personne, et certaines personnes refusent des places qui leur étaient pourtant réservées par simple exercice de leur liberté personnelle. À l’époque Ministre du Logement, Christine Boutin avait posé publiquement la question : l’État doit-il les obliger à accepter ces places d’hébergement pour les empêcher de mourir de froid la nuit ? Peut-être que Jean-Luc Mélenchon a répondu à la question (auquel cas je devrais ranger cette mesure dans la deuxième catégorie et pas la troisième).

32. « Abolir la prostitution et garantir la dignité de la personne ».


IV. La grosse arnaque de la fausse union !

L’arnaque, c’est qu’à la fin de chaque chapitre, le programme explique que ce n’est que le programme de FI et que les autres partenaires sont parfois en désaccord majeurs avec lui. Alors, pour résoudre ce problème, le texte explique pour ces différences que ce sont des « points qui seront mis à la sagesse de l’Assemblée » alors que les pauvres partenaires de FI n’ont eu le droit de se présenter que dans une ultraminorité des circonscriptions éligibles. Là est l’humiliation politique, cette hypocrisie totale qui impose le programme de Jean-Luc Mélenchon à tous ses partenaires.

33. « Le PS et EELV ne soutiendront pas le droit de veto suspensif des comités d’entreprise sur les plans e licenciements. ».

34. « Le PS ne soutiendra pas la suppression de toutes les stock-options et la titularisation proposée à tous les contractuels de la fonction publique. ».

35. « Le PS proposera d’optimiser la durée de vie des centrales nucléaires, de planifier les travaux permettant de prolonger leur exploitation. ». En clair, le contraire du programme qui propose la fermeture de toutes les centrales nucléaires.

36. « EELV proposera l’octroi d’une personnalité juridique aux animaux et la reconnaissance de leurs droit fondamentaux. ».

37. « Le PS et le PCF ne soutiendront pas les propositions relatives à la chasse et à la corrida. ».

38. Peut-être que l’arnaque de l’union est la mieux illustrée à propos de l’OTAN qui est une position qui affecte notre stabilité et la paix, on le voit en Ukraine, puisqu’il y a deux positions incompatibles sur un sujet extrêmement important : « France insoumise proposera le retrait immédiat de la France du commandement intégré de l’OTAN, puis, par étapes, de l’organisation elle-même. (…) Le PS sera favorable au maintien de la France dans l’OTAN. ». L’arnaque, c’est que ce n’est pas une union mais une humiliation pour le PS puisque ses candidats seront ultraminoritaires face aux candidats FI.


La suite…

J’aurais pu faire une cinquième catégorie, les mesures qui avouent sans le dire que la politique d’Emmanuel Macron était la bonne. Par exemple : « repousser de deux ans le remboursement des prêts garantis par l’État (PGE) ». C’était la politique du "quoi qu’il en coûte" qui a permis de sauver de nombreuses entreprises en les aidant par des PGE. Cette proposition est donc une véritable reconnaissance de la politique pro-entreprises du Président de la République reconduit. Pareil pour la suppression de la taxe d’habitation sur laquelle le programme ne revient pas (ou j’ai mal lu ?).

Tout cela n’est évidemment pas exhaustif (c’est un véritable catalogue à la Prévert), et les propositions que je ne mentionne pas, je ne les approuve pas plus évidemment. Ce sont juste quelques exemples qui montrent que le programme de la NUPES qui est exclusivement le programme de Jean-Luc Mélenchon est irresponsable, autoritaire, populiste et hypocrite. Et les socialistes et les écologistes l’ont accepté sans ciller.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (22 mai 2022)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Législatives 2022 (4) : sous la NUPES de Mélenchon.
Élysée 2022 (53) : la composition sans beaucoup de surprises du premier gouvernement d’Élisabeth Borne.
Pour Jean-Louis Bourlanges, c’est la capitulation et la bérézina !
Législatives 2022 (3) : Valérie Pécresse mènera-t-elle Les Républicains aux législatives ?
Législatives 2022 (2) : la mort du parti socialiste ?
Législatives 2022 (1) : le pari écolo-gauchiste de Julien Bayou.
Élysée 2022 (49) : vers une quatrième cohabitation ?
Élysée 2022 (44) : la consécration du mélenchonisme électoral.
Élysée 2022 (43) : le sursaut républicain !

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https://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20220507-nupes.html

https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/legislatives-2022-4-sous-la-nupes-241701

http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2022/05/20/39485012.html









 

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