Née le 17 novembre 1913 à Paris, Christiane Desroches Noblecourt est devenue une archéologue passionnée par l'Egypte antique. Elle réussit à sauver du barrage d'Assouan le temple d'Abou Simbel et les autres monuments tels que les temples de Nubie.
Wikipédia raconte notamment :
Le temple d'Amada est un cas plus délicat à cause des reliefs miniatures et bien peints. Le découper en blocs est irréalisable, car les peintures n’auraient pas résisté. Voyant que tous acceptent l'idée de voir ce temple englouti par les eaux limoneuses du lac Nasser, Christiane Desroches Noblecourt s’écrie : « La France le sauve ! ».
Elle demande à deux architectes de lui proposer une méthode pour déplacer le temple en un seul bloc. Ceux-ci pensent qu’il faut mettre le temple en précontrainte, le déposer sur des rails, le transporter par piston à quelques kilomètres de là, en un lieu plus haut de soixante mètres. Avoir une idée est une chose, s’en donner les moyens en est une autre.
À cet effet, Christiane Desroches Noblecourt demande une entrevue avec Charles de Gaulle, qui ignore l’engagement qu’a pris l’égyptologue au nom de son pays. Lorsqu’il l’apprend, il se raidit : « Comment, madame, avez-vous osé dire que la France sauverait le temple, sans avoir été habilitée par mon gouvernement ? ».
Décontenancée, le conservateur ne trouve son salut que dans l’attaque : « Comment, Général, avez-vous osé envoyer un appel à la radio, alors que vous n’aviez pas été habilité par Pétain ? ».
Le général sourit et le temple d’Amada est sauvé par la France, comme le conservateur du département égyptien du Louvre s’y était engagée. (fin de Wikipédia)
Auteur de nombreux ouvrages, exploratrice de la Vallée des reines à Louxor, elle s'est éteinte le 23 juin 2011 à 97 ans en Champagne.
SR
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