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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 09:45

Selon Mussa Ibrahim, le porte-parole de Mouammar Kadhafi, Saif Al-Arab, le plus jeune fils de Mouammar Kadhafi, et trois de ses petits-enfants auraient été tué dans la nuit du 30 avril au 1er mai 2011 à la suite d'un bombardement de l'OTAN à Tripoli.

SR


Breaking News Alert
The New York Times
Sat, April 30, 2011 -- 7:15 PM ET
-----

Qaddafi's Son Is Killed in NATO Strike

A NATO airstrike Saturday night killed the youngest son of Col. Muammar el-Qaddafi, Saif al-Arab, and three grandchildren, a Libyan government spokesman said.

Mussa Ibrahim said that the son was a civilian and a student who had studied in Germany. He was 29 years old.

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 17:08

(dépêche)

 

 

AFRIQUE/EGYPTE - Déclaration de l’Evêque de Louxor : « la population de Haute Egypte se sent négligée par le gouvernement central »

Louxor (Agence Fides) – « Nous vivons sur le bord d’un volcan, nous ne savons pas ce qui pourra arriver demain » déclare à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Joannes Zakaria, Evêque des Coptes catholiques de Louxor, en Egypte, dont le Diocèse couvre Qana où ont eu lieu des désordres suite à la nomination d’un copte comme nouveau Gouverneur de la région. « La situation est tendue, c’est pourquoi j’ai recommandé aux fidèles, durant la Messe du Dimanche des Rameaux, de rester calmes, de ne jamais perdre patience et de ne pas accepter les provocations » déclare Mgr Zakaria.

L’Evêque de Louxor explique les motivations profondes des tensions récentes : « La société égyptienne a été emportée par la révolution démocratique sans être préparée à ce climat de liberté. De nouveaux espaces se sont créés pour les extrémistes notamment grâce au retour en Egypte d’un certain nombre d’entre eux, y compris des personnes ayant un passé criminel. Il existe différentes forces, dont certaines agissent en recourant à des méthodes illégales et criminelles, qui cherchent à conquérir des espaces au sein de la société égyptienne ».

En ce qui concerne la question du Gouverneur, Mgr Zakaria affirme : « Il est vrai que la protestation a un motif politique parce que le gouverneur sortant (copte lui aussi) a fait bien peu pour améliorer les conditions de la Haute Egypte. Cette région, depuis le début de l’histoire, a toujours été négligée par le pouvoir central. Le Caire et la Basse Egypte absorbent la majeure partie des ressources. La population locale se sent négligée par le gouvernement. La seule forme de progrès est représentée par la liaison ferroviaire avec Le Caire : une chance parce que si une personne a besoin de soins médicaux particuliers, il doit se rendre dans la capitale, tout comme ceux qui veulent suivre des études supérieures ».

« Dans ce contexte – poursuit Mgr Zakaria – où la rage et la frustration de la population augmentent, la nomination d’un autre gouverneur copte a été ressentie seulement comme un coup de propagande destiné à l’étranger réalisé pour démontrer au monde que l’Egypte est un pays ouvert aux minorités. Mais cette nomination ne va pas dans le sens des besoins réels de la population. Les problèmes égyptiens sont l’ignorance et la pauvreté. Les gens luttent pour survivre et les révélations sur la corruption du précédent régime ont accru un sentiment de colère de la part de tous, musulmans et chrétiens ».

Enfin, l’Evêque lance un appel : « Je demande la prière de tous pour l’Egypte, la Libye, la Syrie, le Yémen et tous les autres pays du Moyen-Orient afin qu’une politique de paix soit trouvée. Pour le moment, il me semble que trop d’Etats assurent la promotion de leurs seuls intérêts, ignorant les véritables besoins des populations de la région », conclut Mgr Zakaria. (L.M.) (Agence Fides 20/04/2011)

 

 

 

 

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 20:08

(dépêche)



Zahi Hawass appointed Minister of Antiquities  
 
By   Safaa Abdoun / Daily News Egypt March 30, 2011, 6:39 pm

CAIRO: Prime Minister Essam Sharaf appointed the head of the Supreme Council of Antiquities (SCA), Zahi Hawass, as the new Minister of State for Antiquities.

The Ministry of Antiquities will immediately start implementing an ambitious program for the restoration and preservation of Egypt’s antiquities, Hawass told MENA after his meeting with Sharaf Wednesday morning.

He also announced that Sharaf will be inaugurating a series of archeological projects in Cairo and other governorates in the coming period.

Furthermore, he called on Egyptians to understand their ancient history and maintain it since the Egyptian civilization is one of the greatest civilizations in the world.

One day after former prime minister Ahmed Shafiq resigned from his post, Hawass told the media he would not participate in the new government to be led by prime minister designate Essam Sharaf, saying that he was no longer able to protect the country's antiquities because of what he called the absence of police protection and because he was the victim of a campaign against him by senior officials at his ministry, according to AP.

Hawass, the longtime head of Egypt's antiquities office, was promoted to the level of minister of state during Mubarak's reshuffle late January.

At the time, he warned that Egypt’s antiquities were in "grave danger" from criminals and called on the youth groups behind the 18-day uprising that forced Mubarak to step down to help protect antiquity sites.

"Since Mubarak's resignation, looting has increased all over the country, and our antiquities are in grave danger from criminals trying to take advantage of the current situation," he wrote on his website.

A press conference was scheduled to take place at the Egyptian Museum on Wednesday to announce the return of several artifacts which have gone missing after the looting on Jan. 28 but due to “new developments,” according to the museum’s staff, it was canceled.

The conference was to also honor Mohamed Abdel Rahman, who was responsible for finding 12 of the missing artifacts. 
 


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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 16:10

(dépêches)

 

 

Démission du gouvernement syrien, le Premier ministre reconduit
29 mars 2011, il y a 31 min

Le président syrien Bachar al Assad a accepté mardi la démission de son gouvernement mais a reconduit le Premier ministre sortant, Nadji Otari, au poste de chef du gouvernement par intérim, annoncent les médias officiels syriens.

 

Après deux semaines durant lesquelles la répression de la contestation a fait une soixantaine de victimes, le chef de l'Etat syrien devrait prendre la parole dans la journée ou mercredi.

Le gouvernement syrien a peu d'influence dans l'appareil politique syrien, où le pouvoir est concentré entre les mains d'Assad, de sa famille et des forces de sécurité.

Nadji Otari dirige le gouvernement depuis 2003.

Service Informations générales

Des dizaines de milliers de Syriens mobilisés par et pour Assad
29 mars 2011, il y a 59 min

Des dizaines de milliers de Syriens se sont mobilisés mardi en soutien au président Bachar al Assad qui fait face depuis une douzaine de jours à un mouvement de contestation sans équivalent en 11 ans de pouvoir.

 

Le chef de l'Etat syrien, qui a accepté la démission de son gouvernement, devait prendre la parole dans la journée après deux semaines durant lesquelles la répression de la contestation a fait une soixantaine de morts.

Il devrait annoncer des décisions "importantes", selon son vice-président Farouk Chara, qui a évoqué lundi des mesures "de nature à satisfaire le peuple".

La contestation, qui a éclaté initialement à Deraa, ville proche de la frontière jordanienne, s'est propagée à d'autres parties du pays, posant à Assad son plus sérieux défi politique depuis son accession au pouvoir à la mort de son père, Hafez al Assad, en 2000.

Les slogans des manifestants du "printemps" syrien se sont durcis pour en appeler carrément désormais à la "chute du régime", à l'image des soulèvements qui ont eu raison en janvier et en février des autocrates tunisien Zine Ben Ali et égyptien Hosni Moubarak.

Les images de la télévision officielle syrienne ont montré des foules de partisans d'Assad brandissant des portraits du président scandant: "Dieu, la Syrie, Bachar!".

Les autorités ont imputé les troubles des derniers jours à des "bandes armées" et, mardi, la télévision affichait sur son bandeau déroulant: "Le complot a échoué."

Dans le pays, les employés et adhérents des organisations affiliées au Baas, le parti unique au pouvoir, ont reçu pour consigne d'assister mardi aux meetings de soutien au président.

DAMAS RÉFLÉCHIT À LEVER L'ÉTAT D'URGENCE

Le Premier ministre turc, Tayyip Erdogan, a déclaré lundi avoir trouvé un interlocuteur attentif lorsqu'il a téléphoné au président syrien par deux fois ces derniers jours.

"Nous n'avons pas reçu de réponse négative lorsque nous avons invité M. Assad à écouter la voix du peuple. J'espère qu'il fera une annonce aujourd'hui ou demain", a-t-il dit.

S'adressant à la presse à l'aéroport d'Ankara avant de se rendre en visite en Irak, Erdogan avait laissé entendre qu'Assad allait répondre aux griefs de la rue syrienne, qui se manifeste comme jamais auparavant dans un des régimes les mieux "verrouillés" du Moyen-Orient.

Erdogan a précisé que le régime de Damas réfléchissait à la levée de l'état d'urgence en vigueur depuis 1963.

"Ils nous disent qu'ils travaillent sur les partis politiques. Nous espérons que ces mesures seront vraiment mises en oeuvre plutôt que de rester au stade des promesses", a ajouté le chef du gouvernement turc.

Marc Delteil pour le service français, édité par Gilles Trequesser

 

 

 

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 15:29

(dépêche)



AFRIQUE/LIBYE - « Où veut-on en arriver avec ces bombardements ? » se demande le Vicaire apostolique de Tripoli

Tripoli (Agence Fides) -- « Entre hier soir et cette nuit, nous avons entendu différentes explosions très fortes, même si elles étaient lointaines, accompagnées par le contre-chant de la défense antiaérienne libyenne » déclare à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Giovanni Innocenzo Martinelli, Vicaire apostolique de Tripoli en Libye. « Je ne vois pas où cela pourra nous conduire. Est-il possible que l'on ne comprenne pas que l'on ne résout rien avec les bombes ? Encore une fois, je demande à ce que l'on recherche une solution diplomatique, éventuellement au travers de la médiation d'un leader africain. Ceux qui ont promu cette guerre doivent comprendre que Kadhafi ne cèdera pas. On risque de créer une crise de très longue durée, à l'issue incertaine » affirme Mgr Martinelli.

En ce qui concerne la situation des réfugiés africains qui se trouvent à Tripoli dans une situation difficile, le Vicaire apostolique affirme : « Nous cherchons à organiser le départ des érythréens et des réfugiés d'autre nationalité en direction de la Tunisie dont la frontière se trouve à 150 Km de Tripoli. Nous n'avons à cet égard pas rencontré d'obstacles de la part des autorités par plus en Libye qu'en Tunisie. En Tunisie sont présentes les organisations internationales qui pourront prendre soin d'eux. Entre temps, nous continuons à assister les réfugiés qui se trouvent encore à Tripoli ».

« La petite communauté catholique s'est désormais réduite -- conclut Mgr Martinelli. Aujourd'hui, devrait partir une centaine de personnes -- infirmières philippines et travailleurs d'autres nationalités -- qui préfère quitter le pays. Mais dans les hôpitaux, se trouvent encore différentes infirmières philippines qui continuent à assurer leur service. A nos célébrations participent désormais les seuls immigrés africains. Et il s'agit toujours d'un beau témoignage de foi en des moments si difficiles ». (L.M.) (Agence Fides 22/03/2011)

 




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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 15:25

(dépêche)



Les Egyptiens acceptent la réforme de la Constitution
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 21/03/2011 à 11:00
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La participation des Egyptiens a été massive ce samedi dans les bureaux de vote.  
REUTERS/Asmaa Waguih

Plus d'un mois après la chute de l'ancien président Moubarak, les Egyptiens ont dit "oui" au projet de révision de la Constitution, proposé par l'armée... Malgré quelques différends communautaires.
 
Les Egyptiens ont massivement voté "oui", ce samedi, au cours du référendum sur la révision de la Constitution, validant ainsi les projets de l'armée en vue d'une transition rapide vers un pouvoir civil élu. Les résultats du vote organisé donnent 77,2% aux partisans du "oui" et 22,8% à ceux du "non", selon les résultats officiels annoncés dimanche soir.  

Ce référendum était le premier scrutin depuis le départ le 11 février de l'ancien président Hosni Moubarak, chassé du pouvoir par une contestation populaire sans précédent, et la remise de ses pouvoirs à l'armée. 

Réforme "limitée" mais "suffisante"

Les amendements ainsi approuvés prévoient notamment de limiter la présidence à deux mandats de quatre ans (contre un nombre illimité de mandats de six ans pendant l'ère Moubarak) et assouplissent les conditions de candidature à la magistrature suprême. 

Le recours à l'état d'urgence, imposé depuis le début du règne de Moubarak il y a trente ans et toujours en vigueur, doit être limité à six mois et ne peut être renouvelé que par référendum. 

Les tenants de cette réforme assurent que malgré son caractère limité, elle suffit pour organiser le retour à un pouvoir civil, après des élections législatives et présidentielle, conformément aux plans de l'armée qui prévoient un délai indicatif de six mois. 

Les Etats-Unis aussi applaudissent

La Maison Blanche a félicité ce dimanche la population égyptienne, après l'adoption de la révision de la Constitution. Nous "voulons féliciter le peuple égyptien et le gouvernement", a déclaré le conseiller du président Barack Obama pour la sécurité nationale, Tom Donilon, lors d'un point de presse à Rio de Janeiro, où Obama concluait dimanche le volet brésilien de sa tournée en Amérique latine.  Ce vote constitue une victoire pour le puissant mouvement des Frères musulmans, qui avait mis tout son poids en faveur de la réforme proposée par une commission de juristes, dont un membre de la confrérie islamiste, nommés par l'armée. 

Les Frères musulmans applaudissent

"Félicitations à l'Egypte. Nous allons tourner une page et entrer dans une étape nouvelle. C'est une victoire pour le peuple égyptien", a réagi le porte-parole des Frères, Essam al-Aryane. 

Revers pour les jeunes issus de la révolte

Ce résultat constitue en revanche un revers pour les mouvements de jeunes issus de la révolte contre Moubarak, et des personnalités comme le chef de la Ligue arabe Amr Moussa et l'opposant Mohamed ElBaradei, bousculé ce samedi par une foule hostile l'empêchant d'entrer dans un bureau de vote pour participer au référendum. 

Ces derniers réclamaient la rédaction d'une Constitution entièrement nouvelle, estimant que l'ancienne, même revue, n'offrait pas de garantie pour une démocratisation réelle du pays. 

Moussa et El Baradeï ont souligné que les amendements proposés n'indiquent aucune mention sur la limitation des pouvoirs présidentiels. "Ils ont ajouté que toute éventuelle législative rapprochée va signifier le retour aux affaires des caciques du régime déchu de Moubarak et son PND (ancien parti de Moubarak), avec tous les fonds illégalement subtilisés qu'ils détiennent encore pourrait signer leur retour", note le site Afriquejet.com. 

Après avoir massivement manifesté vendredi dernier place Tahrir, les jeunes militants pro-démocratie ont en revanche déclaré sur leur page Facebook: "Nous sommes maintenant aux portes d'une nouvelle étape au cours de laquelle les Egyptiens vont décider de la forme de leur Etat pour des décennies à venir. C'est pourquoi, (...) il faut arrêter d'échanger des accusations pour reprendre le travail afin de réaliser les objectifs de la révolution par la voie choisie par le peuple". 

Ils ont ainsi appelé leurs partisans "à respecter la volonté du peuple et son choix après cette opération démocratique que nous considérons comme historique dans la vie politique égyptienne". 

Forte participation sur fonds de clivages

La presse a salué de manière unanime la mobilisation "record" des électeurs pour ce référendum qualifié "d'historique" avant même que ses résultats ne soient connus. 

La cause de ces divisions: l'article 2 de la Constitution qui fait de l'islam la religion d'Etat 
Le taux de 41% de participation -soit 18,5 millions de personnes sur 45 millions d'Egyptiens en âge de voter- est à comparer à l'abstention écrasante qui caractérisait les élections sous le régime autoritaire de Moubarak. 

Plusieurs journaux ont toutefois relevé que ce vote avait été marqué par de forts clivages au sein de la population, en particulier entre les islamistes et la communauté chrétienne qui représente de 6 à 10% de la population. 

La cause de ces divisions: l'article 2 de la Constitution que la révision ne prévoit pas de changer et qui fait de l'islam la religion d'Etat, et des "principes de la loi islamique" la "source principale" de la législation. 

"La division était politique, pas religieuse. Des musulmans ont voté oui, d'autres non, tout comme des chrétiens ont voté et d'autres non", a toutefois tenu à dire le porte-parole des Frères Musulmans. 

A lire aussi
Article -Référendum constitutionnel historique en Egypte
Article -Où en sont les révoltes arabes ?
Article -Egypte: ces précieux documents de la sécurité d'Etat
Site -Paris va geler les avoirs de Moubarak
Article -Moubarak privé de sortie d'Egypte
Article -Le Premier ministre égyptien démissionne
Article -Ces militaires aux commandes de l'Egypte
Article -Moubarak est parti, mais qui dirige l'Egypte?
Article -L'espoir et les attentes de l'Egypte des humbles
Article -Alaa al-Aswani : "le peuple égyptien a changé"
Dossier -Les derniers jours de Moubarak

 

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 01:25

(dépêche)




Interview de RONY BRAUMAN le 21.03.2011 par ERIC AESCHIMANN publié dans Libération

«Je ne crois pas aux bombardements pour instaurer la démocratie»

Rony Brauman est ancien président de Médecins sans frontières. Professeur associé à Sciences-Po, il réfléchit depuis des années aux effets des interventions humanitaires.

Une partie des opposants à l’intervention américaine en Irak soutiennent cette fois la résolution du Conseil de sécurité sur la Libye. Pas vous. Pourquoi ?
Parce que je ne crois pas plus qu’avant aux vertus de bombardements aériens pour installer la démocratie ou «pacifier» un pays. La Somalie, l’Afghanistan, l’Irak, la Côte-d’Ivoire sont là pour nous rappeler aux dures réalités de la guerre et de son imprévisibilité. «Protéger les populations» signifie, en pratique, chasser Kadhafi et le remplacer par un Karzaï local si l’on va au bout de la logique, ou diviser le pays en gelant la situation. Dans les deux cas, nous ne serons pas capables d’en assumer les conséquences. A quel moment cette guerre sera-t-elle considérée comme gagnée ?

Faut-il assister en spectateur à l’écrasement de la rébellion libyenne par les troupes de Muammar al-Kadhafi ?
Non. Entre la guerre et le statu quo, il y a un espace d’actions : la reconnaissance du Conseil national de transition [l’instance politique des insurgés, ndlr] par la France était un geste politique important, qu’il faut poursuivre en soutenant militairement l’insurrection : lui fournir des armements et des conseils militaires pour rééquilibrer le rapport des forces sur le terrain, ainsi que des informations sur les mouvements et préparatifs des troupes adverses. L’embargo commercial, l’embargo sur les armes et le gel des avoirs du clan Kadhafi sont autant de moyens de pression auxquels le régime de Tripoli ne peut être indifférent.

Ne risque-t-on pas de laisser faire une tragédie ?
Prenez le Rwanda, souvent invoqué comme un exemple de ce qu’il ne fallait pas faire : l’ONU avait des soldats et les a retirés avant le génocide, ce qui est retenu comme la grande faute. Mais, pour compréhensible qu’elle soit, cette critique morale est aveugle au fait que, pour changer le cours des choses, il aurait alors fallu établir une tutelle complète sur le pays, ce qui est impossible. Selon moi, notre tort n’a pas été le retrait en 1994, mais l’intervention en 1990 pour sauver le régime en place, sous l’illusion de pouvoir imposer la paix. Il valait mieux accepter les violences du moment que de geler, pour un temps forcément limité, le rapport de forces. Ce sont les plus radicaux des deux côtés qui en ont tiré profit.

Même si l’on se contente d’interventions aériennes ?
Une opération aérienne n’a jamais permis de remporter une guerre. Cette illusion technologique relève de la pensée magique. Le bilan des interventions armées internationales montre que nous n’avons plus les moyens de décider ce qui est bon ou pas à l’étranger. Le remède est pire que le mal. A partir du moment où la force ne nous permet plus de faire avancer à notre convenance une histoire qui hésite, mieux vaut en éviter l’usage et rompre avec les rêves de la «guerre juste». En cette matière comme en d’autres, la politique de l’émotion est très mauvaise conseillère.

Est-ce une opposition de principe à toute intervention ?
Non, les Brigades internationales parties combattre en Espagne aux côtés des républicains, en 1936, sont un grand moment de solidarité internationaliste - mais sûrement pas de défense des libertés démocratiques ! - et j’applaudirais des deux mains l’idée de brigades internationales allant soutenir la rébellion libyenne. Mais les interventions étatiques sont une tout autre affaire ! J’ajoute que la morale est loin de trouver son compte dans les choix de situations justiciables d’une intervention internationale par rapport aux populations que l’on abandonne à leurs oppresseurs : la Tchétchénie, la Palestine, le Zimbabwe, la Corée du Nord, etc. Pour ne prendre qu’un exemple récent : parmi ceux qui appellent à une zone d’interdiction de survol au-dessus de la Libye, combien auraient défendu la neutralisation des forces aériennes israéliennes en janvier 2009 sur Gaza ou en août 2006 sur le Liban ?

Il n’y a donc pas de diplomatie des droits de l’homme possible ?
Allez demander aux manifestants du Bahreïn, réprimés par nos alliées les monarchies pétrolières du Golfe, ce qu’ils en pensent. Les Iraniens pourraient bien s’intéresser à leur tour à la défense des droits de l’homme dans la péninsule arabique. Non, les droits de l’homme ne sont pas une politique, et l’opposition canonique entre droits de l’homme et realpolitik est une impasse. Il y a une politique tout court, qui est l’art de vouloir les conséquences de ce qu’on veut. Les droits de l’homme sont convoqués ou révoqués à leur guise par les Etats.

Que dites-vous aux Libyens qui appellent l’Occident au secours ?
Je leur dis qu’ils se font des illusions sur notre capacité à redresser la situation à leur profit et que ce sont eux qui en paieront le prix fort. Souvenez-vous que, en 2003, de très nombreux Irakiens étaient en faveur d’une intervention armée. Ils croyaient que les Américains couperaient la tête du tyran et s’en iraient. Les médecins savent, mais pas seulement eux, que donner l’illusion d’une protection peut être pire que ne pas donner de protection.

La reprise en main de la Libye par Kadhafi, n’est-ce pas la fin du printemps arabe, voire une menace sur les révolutions tunisienne et égyptienne ?
Je ne vois pas pourquoi. D’une part, ce n’est pas la situation en Libye qui déterminera à elle seule l’avenir démocratique des pays arabes ; d’autre part, on voit qu’à l’ombre de l’intervention en cours la répression s’abat sur d’autres manifestations dans les pays du Golfe. Par ailleurs, nous sommes bien placés, en France, pour savoir qu’entre la révolution et la démocratie, il y a du chemin à faire et des retours en arrière. Le printemps arabe n’échappera sans doute pas à cette règle. Je suis convaincu que le rejet des pouvoirs despotiques et corrompus est profondément inscrit dans l’ensemble des sociétés contemporaines, mais que c’est à elles de faire de ce rejet un programme politique.

(Libération)

 



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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 05:16

(dépêche)




LIBYE : BAN KI-MOON SALUE LA RÉSOLUTION HISTORIQUE DU CONSEIL DE SÉCURITÉ
New York, Mar 18 2011  2:50PM

Le Secrétaire général de l';ONU, Ban Ki-moon, a estimé vendredi que la résolution 1973 adoptée jeudi par le Conseil de sécurité de l';ONU était « historique, concrète et pratique ». Le document autorise les Etats membres à prendre toutes les mesures nécessaires afin de protéger les populations civiles en Libye contre les attaques des forces loyales au dirigeant libyen Mouammar Qadhafi.

« La résolution 1973 affirme clairement et sans équivoque la détermination de la communauté internationale d';assumer sa responsabilité de protéger les civils de la violence perpétrée contre eux par leur propre gouvernement. La résolution autorise l';utilisation de toutes les mesures nécessaires y compris l';établissement d';une zone d';exclusion aérienne afin d';empêcher de plus grandes pertes et la mort d';innocents », a déclaré vendredi Ban Ki-moon à Madrid lors d';une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre espagnol, Jose Luis Zapatero.

Ban Ki-moon va se rendre samedi à Paris afin de rencontrer le Président français, Nicolas Sarkozy, et d';autres dirigeants européens, arabes et africains afin de discuter des moyens de la mise en œuvre de la résolution pour protéger les populations de Libye. Le Chef de l';ONU a également précisé qu';il rencontrerait dans les jours à venir son Envoyé spécial pour la Libye, Abdul Ilah Khatib, qui s';est rendu dans le pays plus tôt cette semaine.

« Je pense que la communauté internationale doit parler d';une voix. C';est une situation difficile. Des milliers de vies sont toujours en jeu », a prévenu le Secrétaire général. « J';assumerai mes responsabilités pour coordonner de près avec les Etats membres une réponse commune, efficace et rapide comme le prévoit le mandat conféré par la résolution du Conseil de sécurité », a-t-il souligné.

Après sa visite à Paris, le Secrétaire général de l';ONU se rendra en Egypte puis en Tunisie. « Les peuples de ces deux pays ont faire preuve d';un immense courage dans leurs efforts pour amener un nouvel ordre démocratique », a-t-il déclaré.

La Haut commissaire aux droits de l';homme, Navi Pillay, a pour sa part estimé que la résolution du Conseil de sécurité sur la Libye était la manifestation de l';engagement de la communauté internationale à appliquer le principe de responsabilité de protection des civils.

« Nous sommes extrêmement inquiets au sujet des représailles contre les militants de l';opposition par les forces pro-gouvernementales et les agents de sécurité en Libye. Personnes n';a pu se rendre dans ces villages qui ont été tenus par l';opposition puis repris par les forces gouvernementales », a dit son porte-parole, Rupert Colville, à Genève. « Nous sommes particulièrement inquiets dans le cas où le gouvernement a décidé de recourir à des sanctions collectives. Nous n';avons aucune illusion sur ce dont ce régime est capable de faire ».

La Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires, Valerie Amos, a également exprimé son inquiétude jeudi soir par communiqué de presse.

« J';appelle toutes les parties à prendre les mesures pour épargner les civils des conséquences des hostilités. Cela comprend la retenue quant à l';utilisation d';armes explosives dans les zones peuplées », a-t-elle déclaré.

Selon le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), au 16 mars, 300.706 personnes au total avaient fui la Libye vers les pays voisins, dont 158.721 vers la Tunisie (dont 19.022 Tunisiens, 16.149 Libyens  - en partie dans des déplacements transfrontaliers habituels - et 123.550 ressortissants d';autres pays), 128.814 vers l';Egypte (dont 72.302 Egyptiens et 56.512 ressortissants d';autres pays), 4.077 vers le Niger (dont 3.575 du Niger et 502 ressortissants d';autres pays) et l';Algérie (total de 9.094, incluant les personnes évacuées par voie aérienne, terrestre et maritime).

« Ces derniers jours, nous avons constaté une augmentation du nombre des Libyens fuyant vers l';Egypte, environ 1.490 personnes étant arrivées mercredi sur un total de 3.163. La majorité des personnes interrogées à la frontière égyptienne ont déclaré avoir fui de crainte d';être prises au piège dans les combats. De nombreuses personnes ont mentionné les menaces proférées récemment par le gouvernement concernant un bombardement de Benghazi », a indiqué une porte-parole du HCR, Melissa Fleming, lors d';une conférence de presse à Genève, en Suisse.

Dans sa résolution, le Conseil rappelle qu';il a pris note de la décision du Conseil de la Ligue des Etats arabes, en date du 12 mars 2011, de demander l';imposition d';une zone d';exclusion aérienne. Il déclare mesurer l';importance du rôle de la Ligue des Etats Arabes dans « le maintien de la paix et de la sécurité régionales ».

Les membres du Conseil de sécurité précisent que cette zone d';exclusion aérienne ne concerne pas les vols à caractère humanitaire dont l';objectif est la distribution de vivres ou de matériel médical ainsi que les vols destinés à l';évacuation d';étrangers.

Le Conseil autorise les Etats membres, « qui ont adressé aux Secrétaires généraux de l';Organisation des Nations Unies et de la Ligue des Etats arabes une notification à cet effet, agissant à titre national ou dans le cadre d';organismes ou d';arrangements régionaux, à prendre au besoin toutes mesures nécessaires pour faire respecter l';interdiction de vol » et « faire en sorte que des aéronefs ne puissent être utilisés pour des attaques aériennes contre la population civile ».

Mar 18 2011  2:50PM   

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 00:04

(dépêches)


LIBYE : LE CONSEIL DE SÉCURITÉ AUTORISE UNE ZONE D';EXCLUSION AÉRIENNE
New York, Mar 17 2011  7:50PM

Le Conseil de sécurité de l';ONU a autorisé jeudi les Etats membres à prendre les mesures nécessaires afin de protéger les populations civiles en Libye contre les attaques des forces loyales au dirigeant libyen Mouammar Qadhafi et a notamment décidé la mise en place d';une zone d';exclusion aérienne.

Dans une résolution adoptée par 10 votes en faveur et cinq abstentions (Chine, Russie, Brésil, Allemagne et Inde), le Conseil de sécurité a autorisé les Etats membres « à prendre les toutes les mesures nécessaires » afin de « protéger les civils et les zones peuplées de civils sous la menace d';attaques en Jamahiriya arabe libyenne, y compris Benghazi, tout en excluant une occupation par la force ».

Le Conseil reconnaît le rôle important de la Ligue des Etats Arabes en ce qui concerne « le maintien de la paix internationale et la sécurité dans la région en ayant à l';esprit le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies ».

La résolution prévoit la mise en place « d';une zone d';exclusion aérienne de la Jamahiriya arabe libyenne afin de protéger les populations civiles ».

Les membres du Conseil de sécurité ont précisé que cette interdiction ne s';imposait pas aux vols à caractère humanitaire dont l';objectif est la distribution de vivres ou de matériel médical ainsi que les vols destinés à l';évacuation d';étrangers.

Le Conseil autorise les Etats membres « à notifier au Secrétaire général de l';ONU et au Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, agissant nationalement ou au travers d';organisations régionales, de prendre les mesures nécessaires  afin de faire respecter l';interdiction des vols ».

Dans la résolution les Etats membres ont exprimé  leur « grave inquiétude sur la situation qui se détériore, l';escalade de la violence et le nombre de victimes civiles » et ont rappelé « la responsabilité des autorités libyennes de protéger la population libyenne ».

Les membres du Conseil ont condamné « les violations systématiques des droits de l';homme y compris la détention arbitraire, les disparitions forcées et les exécutions sommaires » et ont rappelé « la condamnation par la Ligue arabe, l';Union africaine et le Secrétaire général de l';Organisation de la Conférence islamique des violations graves des droits de l';homme et du droit humanitaire international qui ont été commis en Libye ».

Le Conseil de sécurité a demandé « l';établissement immédiat d';un cessez-le-feu et l';arrêt complet des violences et de toutes les attaques et abus contre des civils » et a souligné « le besoin d';intensifier les efforts pour trouver une solution a la crise afin de répondre aux demandes légitimes du peuple libyen ».

Les membres du Conseil ont demandé « que les autorités libyennes se conforment à leurs obligations en vertu du droit international, y compris le droit humanitaire international ».

Ils ont décidé afin d';assurer la stricte application de l';embargo sur les armes, contenu dans la résolution adoptée précédemment le 26 février sur la Libye, d';inspecter sur leur territoire, y compris les ports et les aéroports ou en haute mer, les bateaux et les avions se rendant ou provenant de Libye.

Les membres du Conseil ont déploré l';utilisation systématique de mercenaires et ont demandé à tous les Etats membres de se conformer strictement à leur obligations afin d';empêcher la fourniture de mercenaires armés à la Libye.

Sur le gel des avoirs, le Conseil a décidé qu';il concernera tous les fonds, les avoirs financiers et les ressources économiques qui sont propriété ou contrôlés directement ou indirectement par les autorités libyennes.
 
Enfin, la résolution autorise la création d';un panel d';experts qui devront regrouper, examiner et d';analyser les informations des Etats, des entités de l';ONU et des organisations régionales et d';autres parties.

Les experts devront fournir un rapport intérimaire sur son travail pas plus de 90 jours après la nomination du Panel et un rapport final au Conseil pas plus de 30 jours avant la fin de son mandat avec ses recommandations.
 
Le Conseil de sécurité a réaffirmé « son intention de surveiller constamment les actions des autorités libyennes et souligne sa disposition à réviser à tout moment les mesures imposées par cette résolution et la résolution 1970, y compris en renforçant, suspendant ou mettant fin aux mesures le cas échéant, en fonction du respect par les autorités libyennes de cette résolution et de la résolution 1970 ».

Mar 17 2011  7:50PM



LIBYE : LE PAM AUGMENTE L';AIDE ALIMENTAIRE À LA FRONTIÈRE AVEC LA TUNISIE
New York, Mar 17 2011  4:50PM

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a augmenté son assistance aux populations qui fuient les affrontements violents en Libye avec l';acheminement de plus de 15.000 repas chaud quotidiens destinés aux réfugiés du camp de transit de Choucha situé le long de la frontière avec la Tunisie.

« Les équipes du PAM sont en train de travailler maintenant sur la création de centres d';alimentation supplémentaires et la création d';un plan d';urgence pour accueillir un possible flux supplémentaires de populations », a déclaré jeudi le Chef des opérations du PAM à la frontière tunisienne, Nicholas Crawford, dans un communiqué de presse.

Ces dernières semaines, l';agence onusienne en coordination avec le Croissant Rouge tunisien et des organisations non gouvernementales locales a mené deux distributions d';aide alimentaire de grandes ampleurs dans le camp de transit de Choucha. Ce camp est principalement peuplé de migrants bangladeshis et africains qui attendent d';être rapatriés dans leur pays d';origine.

Ces repas chauds font partie d';un plan d';urgence du PAM de 39,2 millions de dollars destinés à l';aide alimentaire pour l';Afrique du Nord afin de nourrir plus d';un million de personnes en Tunisie et en Egypte. Plus de 150.000 personnes ont traversé la frontière libyenne pour fuir en Tunisie, a indiqué le PAM.

De plus, le PAM fournit des stocks alimentaires au Croissant Rouge tunisien afin de nourrir 37.000 personnes supplémentaires qui ont renversé la frontière ces derniers jours.

« Le travail du PAM avec les communautés locales consiste à acheter de la nourriture localement qui est cuisinée par des mains tunisiennes et distribuées par des volontaires tunisiens », a déclaré le Directeur régional du PAM pour le Moyen-Orient, l';Asie centrale et l';est de l';Europe, Daly Belgasmi.

Le PAM a également acheminé par avion plus de 80 tonnes de biscuits énergétiques à la frontière tunisienne et libyenne.

Mar 17 2011  4:50PM  










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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 10:49

(dépêche)

 


Massacre d’Itamar

mardi 15 mars 2011 - par Zelote

Alors que le monde a les yeux tournés vers les tragédies Japon et la Libye, une famille a été sauvagement massacrée vendredi dernier dans l'implantation d'Itamar.

Je comprends que le destin de cette famille ne fait pas le poids au regard des dizaines de milliers de morts du Japon et de Libye, et du risque de cataclysme nucléaire mais devant le peu d'échos de ce massacre dans la presse française je tiens à rapporter les faits.

Vendredi 11 Mars à 21h00, au moins deux terroristes ont sauté la barrière de sécurite de la petite implantation d'Itamar, en Samarie.

Vers 22h30, les terroristes se sont introduit dans la maison de la famille Fogel, en fracturant une porte fenêtre coulissante donnant sur le salon. Ils se sont dirigés dans la première chambre où dormaient les parents ainsi qu'un nourrisson. Après avoir égorgé Oudi (37 ans), et poignardé Ruth (36 ans) qui semblent s'être réveillée et défendue, ils ont égorgé Hadas (3 mois).

Ils se sont ensuite rendu dans la seconde chambre ou dormaient Yoav (11 ans) qu'ils ont égorgé et ElAd (4 ans) qu'ils ont tué de plusieurs coups de couteaux dans le coeur.

Deux autres enfants qui se trouvaient dans une troisième chambre ont été retrouvés sain et sauf par leur grande soeur Tamar (12 ans) qui a découvert le massacre en rentrant vers minuit.

Une faction des brigades des Martyrs d'Al Aqsa (Freedom Brigade) appartenant au Fatah de Mahmoud Abbas a revendiqué l'attentat. Les pisteurs de Tsahal ont suivi les traces des terroristes jusqu'au village voisin d'Awarta ou plusieurs suspects ont été appréhendé et sont toujours interrogé par les services de sécurité.

Dimanche 13 mars, plus de 20 000 israéliens ont accompagné la famille Fogiel dans leur dernière demeure, au cimetière de Givat Shaul à Jérusalem.

 

 

 

 

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