Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 06:54

Réélection de Barack Obama pour un second mandat de quatre ans.


Obama : au moins 303 grands électeurs.

Romney : au moins 206 grands électeurs.


Tous les bureaux de vote ont fermé à 5h00 heure de Paris, y compris la côte ouest.

Pour en savoir plus, cliquer ici :
http://0z.fr/HrJmo


SR

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 05:01

Premiers résultats US 2012 : 5h00 (heure de Paris), avantage pour Obama

Nombre de grands électeurs comptabilisés à 5h00 (sur 538 au total ; majorité à 270).

Obama : 167.
Romney : 182.

La Floride et l'Ohio sont très serrées mais avec avantage pour Obama. Quarante mille de voix séparent les deux candidats en Floride alors qu'il reste encore 10% des voix à dépouiller. Il est possible que la Floride joue le même rôle qu'en 2000.

Tous les bureaux de vote ont fermé à 5h00 heure de Paris, y compris la côte ouest.

Parmi les swing states, le Wisconsin, la Pennsylvanie et le Michigan vont pour Obama.

Pour en savoir plus, cliquer ici :
http://0z.fr/HrJmo


SR

 

 

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 03:30

Premiers résultats US 2012 : 3h30 (heure de Paris), scrutin très serré !

Nombre de grands électeurs comptabilisés à 3h30 (sur 538 au total ; majorité à 270).
Obama : 153.
Romney : 152.

La Floride et l'Ohio sont à 50%/50%. Un millier de voix séparent pour l'instant les deux candidats en Floride sur 6 millions d'électeurs. Il est possible que la Floride joue le même rôle qu'en 2000.

Parmi les swing states, le Wisconsin, la Pennsylvanie et le Michigan vont pour Obama.

Pour en savoir plus, cliquer ici :
http://0z.fr/HrJmo


SR

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 02:10

Premiers résultats US 2012 : 2h10 (heure de Paris)

 

Nombre de grands électeurs comptabilisés.

 

Obama : 64.

Romney : 40.

 

 

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 06:43

Les élections présidentielles américaines du 6 novembre 2012 seront serrées pour départager le Président sortant, le démocrate Barack Obama (51 ans), et le candidat millionnaire républicain Mitt Romney (65 ans). Petit guide pour la nuit électorale.


yartiUSA201201C’est cette nuit que les électeurs américains vont choisir leur prochain Président. En fait, ce mardi 6 novembre 2012 n’est que le dernier jour des opérations de vote puisque le Président sortant lui-même a déjà voté il y a quelques semaines. Les électeurs peuvent en effet voter depuis 2004 au cours d’une période assez étendue de plusieurs semaines.

Tout est très différent du processus électoral français.


Pas de silence de réflexion

Les électeurs américains peuvent donc voter en pleine campagne électorale qui, elle, ne s’arrête pas (les candidats peuvent faire campagne à l’entrée des bureaux de vote). Contrairement à la France, le jour du vote (election day) est en pleine semaine, toujours le premier mardi du mois de novembre, tous les quatre ans ou tous les deux ans (on y élit non seulement le Président des États-Unis mais aussi les représentants, c’est-à-dire les députés, les sénateurs, les gouverneurs, pas tous pour ces deux derniers).

Comme c’est un jour de travail ordinaire, et qu’il n’y a aucune règle qui permet de prendre congé, c’est assez difficile, parfois, de voter le jour du vote, d’où cette (nouvelle) possibilité de voter avant ou par correspondance. Des électeurs américains pourront aussi voter en connaissant déjà les premières tendances : le pays est grand, étendu sur quatre fuseaux horaires et l’électeur de San Francisco peut connaître avant la fermeture de son bureau de vote le résultat (et pas les sondages) du vote dans les États de la côte est.


Conditions de campagne très différentes

Tout est très différent et notamment la sincérité du scrutin. Le matériel pour voter est très hétérogène d’un État à un autre. En 2000, la Floride était sur le fil et a parmi l’élection de George W. Bush contre Al Gore sur environ cinq cents voix parce que de nombreux bulletins n’ont pas été pris en compte. En Floride, pour voter à cette époque-là, il fallait poinçonner un bulletin très compliqué avec beaucoup de choix (élections locales etc.) et certains électeurs l’avaient mal perforé. Il y a aussi des machines électroniques dont la capacité de sincérité et d’inviolabilité reconnues par tous les électeurs reste sujette à caution.

Pour le déroulement de la campagne, la Cour suprême a validé le principe qu’il n’y avait AUCUN plafond des dépenses électorales. Ainsi, les États-Unis vont de surenchères en surenchères, élections après élections. C’est la course aux millions. Cette campagne 2012 pourrait même dépasser le milliard de dollars ! C’est la capacité du candidat à collecter l’argent qui lui donne également une crédibilité. Aucun plafond ni dans les dépenses ni dans les dons, tant provenant des particuliers que des entreprises.

C’est donc les entreprises qui financent les candidats, c’est donc pour elles un investissement, bien plus rentable que du mécénat culturel ou sportif. Il y a aussi des galas qui permettent de recueillir pas mal d’argent, un dîner à mille euros rassemblant un demi-millier d’invités donne déjà un petit pécule en une soirée. Lorsque Nicolas Sarkozy rassemblait dans un repas ses généreux donateurs (limités à quatre mille cinq cents euros par particulier et entreprises interdites en France), c’est en fait sur le modèle américain qu’il se basait. Car le minimum qu’un candidat puisse faire à ses donateurs, c’est au moins un peu d’attention et de relationnel, qu’ils puissent dire qu’ils ont dîné avec le futur Président. Est-ce que cela pourrait influer par la suite sur les décisions politiques ? Ce sont aux électeurs de l’évaluer ou pas, la corruption est durement sanctionnée mais si elle n’est pas connue ?


Mode de scrutin baroque

Enfin, c’est très différent de la France car le scrutin n’est pas du tout une simple élection au suffrage universel direct. Résultat d’accords à usine à gaz du début des États-Unis, ce sont des grands électeurs dans chaque État qui sont choisis par les citoyens américains, et en décembre, ces grands électeurs choisiront le Président des États-Unis. Ces grands électeurs ont un mandat impératif, c’est-à-dire qu’ils sont élus sur une couleur politique (démocrate ou républicain) et s’ils choisissent un autre candidat que celui de leur couleur, ils risquent une procédure judicaire contre eux dans beaucoup d’États pour avoir trahi la confiance de leurs électeurs.

Le hic, dans ce scrutin, c’est que ces grands électeurs sont élus en tout ou rien pour chaque État qui se voit attribuer un nombre de grands électeurs plus ou moins proportionnel à la population. C’est-à-dire que le candidat arrivé en tête dans un État empoche la totalité des grands électeurs attribués à cet État. Cela veut dire que même s’il ne fait que 51% dans chaque État, il aura 100% des grands électeurs du pays. Mais il est rare qu’un candidat obtienne plus de 50% quand le scrutin est serré, comme celui de 2012, car il y a en fait plus de deux candidats, mais seuls les deux grands comptent vraiment, médiatiquement en tout cas, et en cas de troisième candidat assez solide, comme le millionnaire Ross Perot en 1992, il peut juste faire le jeu d’un des deux grands candidats (cela avait entraîné l’éviction de George Bush Sr).

Ce mode de scrutin assez ancien est parfois même très injuste au regard de la démocratie puisque Al Gore a perdu avec environ cinq cent mille voix d’avance sur George W. Bush. Cette règle est acceptée par tous (Al Gore avait reconnu sa défaite et renoncé à continuer une procédure de contestation après la décision de la Cour suprême prise à une voix de majorité pour attribuer la Floride aux républicains) car cela peut aussi se faire dans l’autre sens. Barack Obama pourrait bien garder ce mardi la Maison blanche grâce à ce système.


Qui va gagner ?

A priori, les résultats vont être connus définitivement à partir de trois heures du matin, heure de Paris. Les résultats vont arriver cette nuit au compte-gouttes, en fonction de l’origine géographique.

Qu’en est-il ce mardi 6 novembre au matin ? Il est très difficile de donner des pronostics mais il est clair que l’équipe de Barack Obama est très confiante sur la réélection de leur champion. En voici quelques raisons même si son concurrent Mitt Romney a réussi une belle percée dans les sondages il y a quatre semaines. Il est probable que la gestion de crise de la semaine dernière lorsque l’ouragan Sandy est venu détruire la côte est a contribué à cet état de fait.

Les sondages globaux donnent un léger avantage à Obama avec 48,8% contre 48,1% pour Romney mais comme je l’ai écrit précédemment, ce type de sondage n’est pas du tout pertinent puisqu’un candidat peut perdre en ayant cet avantage global dans l’opinion publique et même dans l’électorat.

Ce qu’il faut analyser, ce sont les sondages États par États et c’est là où la stratégie de campagne des candidats est essentielle. Car il y a pour chaque candidat cinq types d’États :

1. les États où, historiquement, il est très largement majoritaire et dans ce cas, inutile de faire campagne. C’est le cas de la Californie, de l’Illinois, du Massachusetts et de New York pour Obama ; du Texas, du Tennessee, de la Louisiane et de l’Alabama pour Romney, par exemple.

2. les États où il a actuellement une confortable avance mais qui pourrait changer d’une élection à l’autre. C’est le cas entre autres du New Jersey, du Nouveau-Mexique et du Connecticut pour Obama ; de la Géorgie, du Missouri, de la Caroline du sud et de l’Indiana pour Romney.

3. les États où il est actuellement gagnant mais de façon très serrée : le Minnesota pour Obama et l’Arizona pour Romney, par exemple.

4. les États où il est presque sûr de perdre (prendre l’inverse des deux premiers) et dans ce cas, il n’y fera pas plus campagne que s’il était sûr de gagner.

5.
enfin, les "swing states", les "États tangents", ceux qui vont faire basculer l’élection d’un côté ou de l’autre.


Swing states

Les candidats ont donc concentré tous leurs efforts, toutes leurs activités de campagne sur ces swing states, ce qui montrent d’ailleurs l’ineptie de ce mode de scrutin puisque censé représenté l’ensemble des Américains, le futur Président n’aura fait campagne que sur onze États clefs. Qui sont : la Floride (29 grands électeurs), la Pennsylvanie (20), l’Ohio (18), le Michigan (16), la Caroline du nord (15), la Virginie (13), le Wisconsin (10), le Colorado (9), l’Iowa (6), le Nevada (6) et le New Hampshire (4). À eux seuls, ils représentent 146 grands électeurs.

Ce sont donc les sondages (puis les résultats) dans ces États-là qu’il faut scruter pour connaître le gagnant de cette élection. Et dans cette analyse, Barack Obama possède un léger avantage.

Pour l’instant, Obama peut déjà compter sur 201 grands électeurs assurés tandis que Romney seulement 191. Pour gagner, il en faut 270.

Depuis quelques jours, Obama a renoncé à faire campagne en Floride. Les sondages donnent une avance de 1,5% à Romney et cette avance semble insurmontable. Le Président sortant concentre au contraire tous ses efforts, ces derniers jours, sur l’Ohio où il a une avance de 2,9% dans les sondages et qu’il veut consolidée. Ainsi, depuis Sandy, à chaque déplacement, Obama repasse systématiquement dans l’Ohio pour bien renforcer cet avantage.

Dans ces onze États, le candidat qui est en tête dans les sondages ne l’est pas au-delà de 3 à 5% par rapport à son concurrent, ce qui correspond à peu près aux marges d’incertitude des sondages. Cependant, si l’on prend la moyenne de tous les sondages les plus récents, Obama serait en tête dans l’Ohio, le New Hampshire, le Michigan, le Wisconsin, la Pennsylvanie, l’Iowa, le Colorado et le Nevada tandis que Romney serait en tête en Floride et en Caroline du nord. En Virginie, ils sont quasiment à égalité (à 0,3% près).

Si l’on décompte ces informations, cela signifierait qu’Obama pourrait recueillir 89 grands électeurs dans ces États tandis que Romney seulement 44, ce qui ferait qu’en tout, Obama recueillerait 290 grands électeurs, soit vingt de plus que nécessaire.

Même ainsi décompté, cela montre que le scrutin est très serré. Je ne jouerais donc pas à madame Soleil pour quelques heures, car les sondages peuvent se tromper sur de si petits intervalles.


Quel est l’enjeu ?

Sur le fond, y a-t-il vraiment des différences ? Peut-être pas. Peut-être des différences de perception pour les citoyens américains.

Sur le plan international (qui n’intéresse absolument pas les électeurs), il y aurait peu de différences entre Obama et Romney. Aucun des deux ne compteraient s’aventurer dans une guerre contre l’Iran, plus pour des raisons budgétaires que politiques d’ailleurs. On peut juste imaginer que Romney montrerait qu’il n’aime pas la France où il a séjourné pendant deux ans pour devenir évêque mormon chargé de l’église française. Il a trouvé le pays rétrograde, archaïque, incapable de faire ce choc de compétitivité qui lui serait nécessaire.

Sur le plan intérieur, il y a des chances qu’il y ait de vraies différences. Romney serait moins porté à faire de la redistribution que Obama. Or, depuis la crise de 2008, il vaut mieux un Rooservelt qu’un Hoover qui avait littéralement laisser étouffer l’économie. Obama peut s’enorgueillir d’avoir sauvé General Motors alors qu’il est arrivé au pire moment dans son pays. Il a aussi été un réformateur extraordinaire (historique) en instaurant une assurance maladie pour les populations les plus précaires. Si jamais il perdait l’élection ce soir, ce serait cette réforme qui resterait dans l’histoire de son mandat, et ce serait sans doute la cause de sa chute.

Rendez-vous… la nuit prochaine.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (6 novembre 2012)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Obama et le Nobel de la paix.
Obama est-il un bon manager ?
Obama et les exécutions capitales.
L’Obama Day (2009).
Obama au plus haut des cieux.
Obama, aubaine des USA.
Obama, la force tranquille.
Pourquoi Obama ?
Obama, futur Président ? (février 2008).
Mode d’emploi électoral.
Idées reçues des élections américaines.
Boîte à outils.


(La carte électorale de Realclearpolitics représente les nombre de grands électeurs ; le bleu correspond à Obama, le rouge à Romney et le gris les swing states dans les sondages).

yartiUSA201202




http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/usa-2012-cette-nuit-le-choix-obama-125361

 

 

Partager cet article
Repost0
22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 20:01



Les grandes lignes :
LES DEUX FINALISTES SONT :

HOLLANDE et SARKOZY

environ 80% de participation




Les premiers résultats sont :

François HOLLANDE : 29,3%
Nicolas SARKOZY : 26,0%

Marine LE PEN : 18,2%
Jean-Luc MÉLENCHON : 11,1%
François BAYROU : 9,1%

Eva JOLY : 2,2%
Nicolas DUPONT-AIGNAN : 1,4%
Philippe POUTOU : 1,1%

Nathalie ARTHAUD : 0,7%
Jacques CHEMINADE : 0,3%

(Premiers résultats à 20h00 CSA estimation 200 bureaux de vote)


SR

 

Partager cet article
Repost0
9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 21:03

(dépêche)

 

 

 

 


Gingrich to Announce Candidacy Online on Wednesday

 

May 9, 2011, 11:17 am

By MICHAEL D. SHEAR
Trying to tap into the spontaneity of Twitter and Facebook, Newt Gingrich, the former speaker of the House, will announce his campaign for the Republican nomination for president on Wednesday by way of the two popular social networking sites, his spokesman, Rick Tyler, said in a Twitter post on Monday.


.@newtgingrich to announce by Twitter and Facebook on WED. Hannity will have the first interview on Fox. Newt speaks to GA Conv. on FRI.
Mon May 09 14:34:52 via web
Rick Tyler
rickwtyler

Mr. Gingrich has been hinting at a formal announcement for a while. On March 3, he persuaded many in the Washington press corps to travel to Georgia, suggesting he would reveal his intentions then. But instead, Mr. Gingrich said he would “test the waters” by establishing a committee that could accept contributions and allow him to travel the country.

Since then, Mr. Gingrich has increasingly seemed like a candidate. Last week, he hired Rob Johnson, a well-known strategist from Texas, to be the campaign manager for his presidential bid-to-be.

Mr. Gingrich stepped down as House speaker in 1998 after acknowledging that he had an extramarital affair with Callista Bisek, then a House staff member and now his wife. A presidential campaign may give Mr. Gingrich an opportunity for political redemption.

As his spokesman noted, Mr. Gingrich plans to begin that effort on the Fox News show hosted by Sean Hannity, a favorite of conservative politicians. (Mr. Gingrich was himself a paid contributor to Fox News until his contract was terminated last week.) And Mr. Gingrich plans to speak at Georgia’s Republican convention on Friday.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 18:30

68% en faveur de Barack Obama. Ce n’était pas le 4 novembre mais le 15 décembre 2008.


C’est fait ! Barack Obama vient d’être officiellement élu 44e Président des États-Unis ce lundi 15 décembre 2008. Sans aucun suspens.

Pour Barack Obama, ce n’était qu’une formalité constitutionnelle (le 12e amendement de la Constitution des États-Unis) qui terminait l’interminable procédure de la désignation du Président américain, l’affaire ayant été entendue pour lui dès la nuit du 4 novembre 2008.


Le risque mineur d’une invalidation

Pourtant, Obama aurait pu avoir encore un petit problème que ses détracteurs (très rares en ce qui concerne la légitimité du nouveau Président) avaient cherché à monter en épingle.

On prétendait qu’il n’était pas né à Hawaï, ce qui lui aurait fermé les portes de la Maison Blanche. On prétendait qu’il était né au Kenya et que sa mère (certes globe-trotteuse) avait retraversé l’Atlantique quelques jours après son accouchement.

Le principal défenseur de cette thèse, Philip Berg, soutient curieusement que Barack Obama aurait aussi la nationalité indonésienne, ce qui est contradictoire puisque né au Kenya, Obama aurait alors déjà la nationalité britannique et que l’Indonésie refuse toute double nationalité.

L’hypothèse a été formellement rejetée le 8 décembre 2008 par la Cour suprême des États-Unis.


Élu haut la main par le collège électoral

Ce dernier obstacle franchi, Obama a donc pu être élu le 15 décembre 2008 par 68% de ses électeurs. Grands électeurs. En fait, seulement 365 voix en sa faveur et 173 en faveur de John MacCain. Sur un total de 538 grands électeurs.

On pourrait presque penser que le système se rapproche de l’élection présidentielle française sous la IIIe puis IVe République. Avec quatre différences notables.

D’une part, les grands électeurs américains ne sont pas parlementaires et ne servent qu’à élire le Président des États-Unis.

D’autre part, ils ont un mandat impératif, c’est-à-dire que, élus sous la couleur de leur candidat, ils doivent absolument voter pour ce candidat. Du moins au premier tour. Et si aucune majorité absolue ne s’était dessinée, alors ils auraient retrouvé leur liberté de vote pour rechercher une issue majoritaire.

Dans le cas où le Président élu (Obama) aurait été déclaré inéligible (ce qui aurait pu se faire a posteriori, contrairement à la France où le Conseil Constitutionnel contrôle a priori la validité des candidatures à l’élection présidentielle), ses grands électeurs auraient eu, également, la liberté de vote.

En raison du mandat impératif, aucune incertitude ne planait donc sur le scrutin du 15 décembre 2008.

Enfin, autre différence aussi, contrairement à l’ancienne élection présidentielle où les parlementaires se réunissaient dans le même lieu, les grands électeurs du collège électoral votaient dans la capitale de leur État et pas à Washington, montrant une fois encore (au-delà du mode de scrutin) à quel point la Constitution américaine tient au caractère fédéral des États-Unis.

Je n’oublie évidemment pas une quatrième différence, la plus importante, qui est la désignation même de ces grands électeurs et qui a fait l’objet de tout l’enjeu des élections du 4 novembre 2008.

Barack Obama a donc été désigné (comme ses prédécesseurs) par un jeu successif de deux élections majoritaires, en somme, des scrutins à tiroirs : d’abord battant Hillary Clinton (mais aussi John Edwards et Bill Richardson) aux primaires de son parti, ensuite battant John MacCain (et d’autres candidats moins médiatisés) à l’élection principale.


Préparation très active

Depuis le 5 novembre 2008, Barack Obama s’active et se prépare à succéder à George W. Bush. La période de transition est très longue (deux mois et demi, alors qu’en France, c’est entre une et deux semaines de jours), ce qui lui permet de se mettre dans le bain progressivement et de penser aux nombreuses nominations à décider.

Obama joue alors au bon élève. Ou plutôt, au bon professeur chargé de choisir ses meilleurs élèves. Et cela esquisse un gouvernement très captivant, avec des grosses pointures (dont sa rivale Hillary Clinton et un Prix Nobel), qui seront sans doute très difficiles à réunir pour en faire une équipe cohérente et soudée.

Obama doit faire face aux nombreux lobbyistes (notamment parmi ses amis) et essaie de faire des nominations qui prennent en compte la parité des sexes et la diversité (hispanique, asiatique etc.).


Le futur gouvernement des États-Unis

Avec toutes les informations qui s’égrainent depuis six semaines, voici sous réserve le gouvernement qui devrait épauler Barack Obama au début de son mandat :

Affaires étrangères : Hillary Clinton (sénatrice et épouse de Bill Clinton).

Défense : Robert M. Gates (sortant à ce poste en fin de mandat de George W. Bush).

Commerce : Bill Richardson (gouverneur du Nouveau-Mexique et ancien ministre de l’Énergie de Bill Clinton).

Énergie : Steven Chu (Prix Nobel de Physique 1997 attribué en même temps qu’au physicien français Claude Cohen-Tannoudji).

Éducation : Arne Ducan (responsable des écoles de Chicago).

Sécurité intérieure : Janet Napolitano (gouverneure de l’Arizona). [sous réserve]

Santé et services sociaux : Tom Daschle (sénateur). [sous réserve]

Trésor : Timothy Geithner (président de la Federal Reserve de New York). [sous réserve]

Intérieur : Ken Salazar (sénateur). [sous réserve]


En voyant toutes ces personnalités de très haut niveau, on peut comprendre aisément que le futur Vice-Président Joe Biden, bien connu pour ses gaffes, aura un rôle complètement effacé (on l’imagine mal concurrencer par exemple Hillary Clinton sur la politique étrangère des États-Unis). Il aura cependant la possibilité constitutionnelle d’assister aux réunions du cabinet.

Toutes ces informations nominatives, incomplètes (il manque la Justice) et parfois juste envisagées, resteront sous réserve jusqu’à l’investiture de Barack Obama.

Ensuite, après être nommés par Obama, ces ministres seront présentés au Sénat pour avis et consentement (« advice and consent ») par un vote simple. Une fois approuvé, le ministre (le mot "ministre" est ma traduction française, mais on dit aux États-Unis "Secrétaire" « Secretary » ou "membre du cabinet") prête serment avant de prendre ses fonctions.

Le Sénat a même établi une liste des ministres qui n'ont pas reçu son agrément.

Obama a déjà nommé beaucoup de membres de son propre staff à la Maison Blanche, d’abord son porte-parole Robert Gibbs, et aussi quelques conseillers dont le plus connu est Paul Volcker aux affaires économiques.


Qui remplacent les sénateurs qui doivent démissionner ?

Il est à noter que plusieurs sénateurs seront amenés à démissionner, notamment : Barack Obama, Joe Biden, Hillary Clinton, peut-être Ken Salazar et Tom Daschle.

C’est au gouverneur de l’État dont le sénateur est l’élu de nommer son remplaçant jusqu’à la prochaine élection (novembre 2010). Parmi n’importe quel citoyen qui peut donc se retrouver parachuté sénateur sans avoir d’autre mérite que d’avoir été choisi par le gouverneur. C’est d’ailleurs l’objet de l’arrestation du gouverneur de l’Illinois Rod Blagojevich et aussi le thème de l’excellent film de Franck Capra "Mr. Smith au Sénat" (1939).

Chose étrange pour les citoyens français puisqu’en France, le successeur d’un parlementaire est son suppléant (élu avec lui) ou son suivant de liste en cas de scrutin proportionnel (avec un changement adopté par la réforme des institutions et la loi organique définitivement adoptée ce 12 décembre 2008, celui qui permettra à un ministre démissionnaire de retrouver son siège sans réélection).


La grande fête avant de remonter les manches

Dans un mois, le 20 janvier 2009 sur les marches du Capitole, ce sera l’investiture de Barack Obama.

Une cérémonie voulue la plus ouverte possible (malgré les risques d’attentat) et qui pourrait accueillir quatre millions de citoyens américains. 240 000 invitations seront distribuées gratuitement pour accéder aux tribunes VIP et les parlementaires en disposeront de plusieurs centaines. Il sera interdit de vendre aux enchères ces invitations qui pourraient monter jusqu’à 40 000 dollars (ce qui fut le cas dans le passé).

Inutile de chercher à réserver un hôtel à Washington, les hôtels étaient complets depuis plusieurs mois (la date étant connue depuis longtemps).


En attendant, Monsieur Obama, bonne fête de Noël !


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (17 décembre 2008)


Pour aller plus loin :

Pas d’inéligibilité a posteriori pour Obama.

Élu par le collège le 15 décembre 2008.

Sur l’élection du 4 novembre 2008.


(La plupart des photographies proviennent du New York Times.)




http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=48883

http://www.lepost.fr/article/2008/12/19/1362378_la-vraie-election-de-barack-obama.html



Partager cet article
Repost0
16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 18:58

(dépêches)



One More Round of Voting, as Electors Do Their Duty

By MICHAEL FALCONE
December 16, 2008

WASHINGTON — In state capitals across the country, a select group of Americans who make up the Electoral College met on Monday to cement President-elect Barack Obama’s victory, in a year when new figures showed that voter turnout reached its highest level since 1968.

In a quadrennial ritual that has been criticized by some as an outdated part of the American political system, 538 electors, chosen for their party loyalty, cast their votes on Monday. Mr. Obama was expected to receive 365 votes to 173 for Senator John McCain, his Republican challenger, although the tally will not be made official by Congress until January.

This year’s vote included an Electoral College oddity: Nebraska split its votes for the first time as Mr. Obama became the first Democrat since 1964 to pick up one of its electoral votes, having won the Second Congressional District, which includes Omaha. While most states apportion their votes in a winner-take-all system, Nebraska and Maine award them on different formulas.

In terms of voter turnout, with all 50 states and the District of Columbia now reporting official or certified ballots, 61.6 percent of Americans eligible to vote went to the polls this year, the highest since Richard M. Nixon beat Hubert H. Humphrey in the close 1968 race.

Despite much talk of voter apathy in recent years, turnout has been on the rise. In 2000, 54.2 percent of those eligible to vote did so, while 60.1 percent voted in 2004.

The Electoral College voting, while lacking drama, included some elaborate ceremonies, like the one at the Statehouse in Albany, where the meeting opened with a marching color guard and included a musical performance. Others, like the one in Hawaii, where Mr. Obama was born, had little pomp and circumstance.

But that did not stop Amy Agbayani, one of Hawaii’s four Democratic electors, from inviting more than a dozen friends to the Capitol in Honolulu to watch her sign the forms that helped seal Mr. Obama’s victory.

“It may be pro forma,” said Ms. Agbayani, an administrator at the University of Hawaii, “but I’m very excited to be a part of history.”

Electors are not legally bound to vote for the candidate to whom they are pledged, but they generally do. The votes they cast Monday will be sent to Washington and counted in early January at a joint session of Congress.

Megan Thee-Brenan contributed reporting.


http://www.nytimes.com/slideshow/2008/12/16/us/politics/1216-ELECTORS_index.html



Electoral college elects Obama

Monday, December 15, 2008 | 5:53 PM
Politics

Presidential electors are gathering in state capitals across the country to cast the votes that will formally elect Barack Obama as president. RICHMOND, Va. -- As 13 electors cast ballots Monday for the nation's first black president in the Confederacy's old Capitol, Henry Marsh emotionally recalled the smartest man he ever knew -- a waiter, who couldn't get a better job because of his race.

"He waited tables for 30 years, six days a week, 12 hours a day, from 12 noon to 12 midnight, and he supported his family," Marsh, 75, a civil rights lawyer and state senator, said of his father as he fought back tears. "He suffered a lot. He went through a lot."

In all 50 states and the District of Columbia, the 538 electors performed a constitutional process to legally elect Democrat Barack Obama the 44th president.

More than 131 million voters cast ballots -- the most ever in a presidential election. But Obama's election is not complete until Congress tallies the outcome of Monday's Electoral College vote at a joint session scheduled for Jan. 6.

Monday's voting was largely ceremonial, the results preordained by Obama's Nov. 4 victory over Republican Sen. John McCain. Obama won 365 electoral votes, to 173 for McCain. With every state reporting, all the electors had cast ballots in accordance with the popular votes in their states.

In many states, the formal, staid proceeding was touched with poignance, particularly among people old enough to recall a time when voting alone posed the risk of violence for black Americans.

The contrast at Virginia's Capitol, where the Confederate Congress met, was particularly striking.

Gov. Timothy M. Kaine noted in his speech that the 200-year-old Capitol was where lawmakers just 50 years ago orchestrated the state's formal defiance of federal school desegregation orders. But he also noted that it is where L. Douglas Wilder took his oath as the nation's first elected black governor in 1990.

"This temple of Democracy shines very brightly today," Kaine told a standing-room-only crowd attending what had always been a sparsely attended afterthought.

In Florida, state Sen. Frederica Wilson, 66, never thought she would see a black man elected president.

"White water fountains, colored water fountains. You couldn't sit at the lunch counter, go to the bank or get a hamburger," Wilson said after signing a document certifying that Obama got all 27 of her state's electors.

"The pain will always be there, but I think there's a realization that people have evolved," she said.

In North Carolina, 61-year-old Janice Cole said Monday's event was a joyous marker for black people to put old Dixie's trouble past behind them.

"Sen. Obama reminds us that only in America could this story be possible," Cole said.

As a pro football legend, Franco Harris signs his autograph countless thousands of times. But the signature he made as one of 21 Pennsylvania electors for Obama was the one the Pittsburgh Steelers great running back won't ever forget.

"That was special," the Pro Football Hall of Famer said. "This was the most valuable thing I've ever signed my name to." In Augusta, Maine, the moment was freighted with emotion for Jill Duson, the first black mayor of Portland and chairwoman of Maine's four electors.

"Every time I think of it, I get a little misty eyed," Duson said. "I am undone by the election of Barack Obama and what it says to me as a black American, and his victory in the whitest state."

Sedrick Rawlins, a retired 81-year-old dentist from Manchester, Conn., traveled to Selma, Ala., in 1965 to help the Rev. Martin Luther King Jr., with the bloody march to Montgomery. The night Obama won the election, he said, he wept with joy. On Monday, he couldn't stop smiling.

"The election is one thing, but it's really official when they seal those ballots with wax and send them off," Rawlins said.

Colorado elector Wellington Webb, Denver's first and only black mayor, said the chance to cast an electoral vote for the first black president was the honor of a lifetime, one that would have made King proud.

"He would find the dream fulfilled," Webb said.


Court won't review Obama's eligibility to serve

By Tim Jones | Tribune correspondent
10:16 AM EST, December 8, 2008

From the Chicago Tribune
MORE ON BARACK OBAMA

UPDATE: The Supreme Court has turned down an emergency appeal from a New Jersey man who says President-elect Barack Obama is ineligible to be president because he was a British subject at birth.

The court did not comment on its order Monday rejecting the call by Leo Donofrio of East Brunswick, N.J., to intervene in the presidential election. Donofrio says that since Obama had dual nationality at birth -- his mother was American and his Kenyan father at the time was a British subject -- he cannot possibly be a "natural born citizen," one of the requirements the Constitution lists for eligibility to be president.

Donofrio also contends that two other candidates, Republican John McCain and Socialist Workers candidate Roger Calero, also are not natural-born citizens and thus ineligible to be president.

At least one other appeal over Obama's citizenship remains at the court. Philip J. Berg of Lafayette Hill, Pa., argues that Obama was born in Kenya, not Hawaii as Obama says and the Hawaii secretary of state has confirmed. Berg says Obama also may be a citizen of Indonesia, where he lived as a boy. Federal courts in Pennsylvania have dismissed Berg's lawsuit.




Partager cet article
Repost0
15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 01:04

(dépêche)


Participation record pour la présidentielle américaine, selon les chiffres définitifs

15 déc 2008 - il y a 6 heures 30 min

Participation record à la présidentielle américaine de 2008. Plus de 131 millions de personnes ont voté le 4 novembre, soit le taux le plus élevé depuis 40 ans pour ce type d'élection aux Etats-Unis, selon les chiffres définitifs communiqués ce week-end par les Etats.

C'est ce lundi que le collège électoral doit élire le démocrate Barack Obama président, au cours d'un important cérémoniel qui se déroulera dans chaque Etat.

Le nombre de suffrages exprimés s'établit à 61,6%, soit le plus fort taux depuis 1968 et l'élection du républicain Richard Nixon face à Hubert Humphrey, a expliqué Michael McDonald, professeur de sciences politiques à l'Université George Mason.

L'impopularité du président sortant George W. Bush, après deux mandats consécutifs, la grave crise économique et le conflit larvé en Irak ont contribué à cette poussée électorale en faveur du candidat du changement, Barack Obama. A également compté le fait de pouvoir élire le premier président métisse de l'Histoire des Etats-Unis.

Par comparaison, l'élection présidentielle de 2004, remportée par George W. Bush, qui obtenait un deuxième mandat, avait déjà battu un record de participation avec 122,3 millions de votes et 60,1% du corps électoral.

Le président des Etats-Unis est élu au suffrage universel indirect par les 538 "grands électeurs" du collège électoral, désignés par les électeurs lors du scrutin présidentiel, cette année le 4 novembre. Chaque Etat se voit attribuer un certain nombre de grands électeurs, en fonction de sa démographie.

Les grands électeurs votent normalement pour le candidat arrivé en tête dans leur Etat. Ils en ont pris l'engagement, mais n'en n'ont toutefois pas l'obligation légale. AP




Partager cet article
Repost0


 




Petites statistiques
à titre informatif uniquement.

Du 07 février 2007
au 07 février 2012.


3 476 articles publiés.

Pages vues : 836 623 (total).
Visiteurs uniques : 452 415 (total).

Journée record : 17 mai 2011
(15 372 pages vues).

Mois record : juin 2007
(89 964 pages vues).