Les années 1980 furent marquées par l’ère Reagan et Thatcher qui contribua à la victoire du libéralisme sur le communisme. Et pour l’instant, aucune troisième voie ne s’est élaborée à l’horizon pour garantir aux peuples à la fois la liberté individuelle et collective, et des droits sociaux compatibles avec la dignité humaine.
Disparu à Los Angeles, il y a juste dix ans, le 5 juin 2004, des suites d’une pneumonie, Ronald Reagan a été le 40e Président des États-Unis du 20 janvier 1981 au 20 janvier 1989, élu le 4 novembre 1980 et réélu le 6 novembre 1984 par le peuple américain, le mieux élu de l’histoire des États-Unis. Bien que ne faisant pas partie de l’etablishment politique, il peut être considéré comme un grand Président aux yeux des Américains, parce qu’il leur a redonné confiance en eux alors qu’ils s’étaient sentis humiliés par la prise d’otages à Téhéran lors de la révolution iranienne.
Avec Jean-Paul II, Margaret Thatcher et Helmut Kohl, il a été peut-être l’un des grands liquidateurs historiques et idéologiques de l’Union Soviétique. Ronald Reagan n’était pas forcément quelqu’un de très intelligent ni de très instruit, mais son ambition politique, sa persévérance politique (il échoua dans plusieurs primaires avant de réussir en 1980 : en 1968 et en 1976) donnèrent aux États-Unis un Président au statut particulier, ancien acteur de série B mais grand acteur sur la scène internationale qui a redoré le blason américain.
Ses détracteurs pourraient le comparer avec raison à Georges W. Bush Jr, soutenu par le peuple pendant ses deux mandats et descendu de son piédestal après sa Présidence en raison des révélations le concernant. L’IranGate a assombri le bilan de sa présence à la tête de la première puissance mondiale, mais aussi sa manière de fonctionner qui pouvait être très manichéenne en qualifiant par exemple le 8 mars 1983 l’URSS de l’expression "Empire du Mal" venu tout droit de "Star War", ou encore l’influence de l’astrologie pour prendre ses décisions. Un cow-boy sans culture, intellectuellement léger, mais qui en imposa à la Terre entière.
Une carrière de comédien
Né le 6 février 1911, Ronald Reagan s’intéressa dès ses années étudiantes au sport, à la comédie et à la politique (il fut élu président de sa corporation étudiante). Après divers emplois, il fut recruté comme acteur à Hollywood chez Warner Brothers dans des films de série B, jouant dans plusieurs dizaines de films entre 1937 et 1965. Capitaine durant sa mobilisation pendant la Seconde guerre mondiale, présentateur de télévision, il fut surtout connu pour avoir présidé le syndicat des acteurs Screen Actors Guild de 1946 à 1952 et pour son action de pourchasser les acteurs communistes en pleine période de maccarthysme.
Parmi son travail durant les années 1950, il écrivait et prononçait des dizaines de discours pour General Electric, ce qui l’amena à évoluer de son admiration pour Franklin D. Roosevelt vers des positions plus conservatrices, qui l’ont conduit à soutenir la candidature de Dwight Eisenhower en 1952 et 1956, celle de Richard Nixon en 1960 (face à John F. Kennedy) et celle de Barry Goldwater en 1964.
Les débuts en politique
Profondément anticommuniste, et partisan très affirmé du libéralisme dans le sens où l’État doit intervenir le moins possible dans l’action des citoyens, avec le moins d’impôts possibles, Ronald Reagan l’a expliqué dans un discours prononcé le 27 octobre 1964, peu avant l’élection présidentielle : « Les Pères fondateurs savaient qu’un gouvernement ne peut contrôler l’économie sans contrôler le peuple. Et ils savaient que lorsqu’un gouvernement entreprend de le faire, il doit employer la force et la coercition pour arriver à ses fins. Nous sommes arrivés au moment du choix. ».
Un peu comme le discours de Barack Obama à la Convention démocrate pour John Kerry le 27 juillet 2004, ce discours de Ronald Reagan a lancé sa carrière politique personnelle tout en levant des fonds pour la campagne de Barry Goldwater (qui échoua cependant face à Lyndon Johnson). Soutenu par les Républicains de Californie, il a battu le gouverneur sortant Pat Brown et fut élu et réélu gouverneur de Californie, fonction qu’il exerça durant deux mandats, du 2 janvier 1967 au 6 janvier 1975.
Pour les primaires de 1968, il souhaitait se présenter à la Convention républicaine comme un candidat de compromis pour les Républicains, entre Richard Nixon et Nelson Rockfeller. Finalement, il fut placé en troisième position et Richard Nixon fut désigné dès le premier tour.
Engagé dans les primaires républicaines de 1976, contre le Président sortant Gerald Ford, Ronald Reagan fut battu de justesse à la Convention républicaine avec 1 070 délégués en sa faveur contre 1 187 en faveur de Gerald Ford qui, finalement, échoua face à Jimmy Carter, un planteur de cacahuètes inconnu du grand public et gouverneur de Géorgie.
Très populaire chez les Républicains par son charisme et la réaffirmation de ses valeurs conservatrices, Ronald Reagan était parti largement favori aux primaires de 1980. Il fut néanmoins sérieusement concurrencé par l’ancien directeur de la CIA George H.W. Bush Sr mais remporta finalement les primaires. Bob Dole participa également à ces primaires, et a dû attendre celles de 1996 pour être désigné candidat face à Bill Clinton. Après le refus de Gerald Ford d’être son colistier, Ronald Reagan a choisi son principal rival pour Vice-Président.
Face à Jimmy Carter qui devait subir le second choc pétrolier ainsi que la grande humiliation en Iran, Ronald Reagan n’hésitait pas à balancer des formules assassines : « Une récession, c’est quand votre voisin perd son travail. Une dépression, c’est quand vous perdez votre travail. Et la reprise, c’est quand Jimmy Carter perd le sien ! ».
Toute sa campagne fut basée sur ce fameux slogan : « America is back » [L’Amérique est de retour] pour redonner confiance et optimisme au peuple américain. Avec, comme programme, une baisse des impôts pour relancer l’économie par une politique de l’offre, une diminution de l’interventionnisme de l’État, et un investissement massif dans la défense pour défendre les intérêts américains dans le monde.
Face à cela, la stature d’homme de paix de Jimmy Carter, celui qui initia les Accords de Camp David entre l’Israélien Begin et l’Égyptien Sadate, et qui, par la suite, bien plus tard, a obtenu le Prix Nobel de la Paix (en 2002), ne pesait pas très lourd. Jimmy Carter fut largement battu, avec 41,0% des suffrages (et 49 grands électeurs) contre 50,7% (et 489 grands électeurs) à Ronald Reagan, qui, à 69 ans, fut le Président élu le plus âgé.
Politique intérieure du Président Reagan
Dès son discours d’investiture le 20 janvier 1981, Ronald Reagan rappela son credo contre l’État-Providence : « Dans cette période de crise, le gouvernement n’est pas la solution à nos problèmes ; le gouvernement est le problème ! ». Ce qui n’est pas sans rappeler son slogan lors de sa première campagne en Californie, en 1966 : « Remettre au travail les mendiants du système de protection sociale ».
Deux mois après cette investiture, Ronald Reagan fut victime le 30 mars 1981 d’une tentative d’assassinat commise par un jeune déséquilibré, John Hinckley Jr. Touché par une balle à la poitrine, dans un état critique, Ronald Reagan sortit indemne de l’hôpital le 11 avril 1981 et bénéficia d’une grande popularité. Un mois plus tard, le pape Jean-Paul II était lui aussi blessé au cours d’un autre attentat.
Très opposé aux actions syndicales, Ronald Reagan n’a pas hésité le 5 août 1981 à licencier plus de dix mille contrôleurs aériens fédéraux qui étaient en grève et à les remplacer par des militaires, montrant ainsi qu’il ne fallait pas hésiter à combattre les syndicats avec toutes les armes juridiques disponibles.
Misant tout sur une politique de l’offre, il a voulu relancer l’économie américaine en réduisant les impôts. Après une récession en 1982 (-2%), la croissance moyenne du PIB durant ses deux mandats fut de 3,9%. Le taux de chômage passa de 10,8% en 1982 à 5,4% en 1988 (16 millions d’emplois furent créés entre 1981 et 1989), l’inflation de 12,5% en 1980 à 4,4% en 1988. En revanche, il augmenta de 40% le budget militaire entre 1981 et 1985.
Cette politique avait un talon d’Achille, l’accroissement des déficits publics (malgré une baisse des prestations de l’État), ce qui a abouti au presque triplement de la dette américaine sous ses deux mandats (de 1 000 milliards de dollars à 2 900 milliards de dollars).
Politique extérieure du Président Reagan
Sur le plan international, Ronald Reagan voulait se montrer très ferme avec l’Union Soviétique, notamment en raison de l’invasion de l’Afghanistan par les Soviétiques en 1979 et par la destruction du Vol KAL-007 de la Korean Airlines par des chasseurs soviétiques le 1er septembre 1983 tuant 269 personnes, l’avion survolant par erreur l’espace aérien soviétique.
Idéologiquement, il avait pour allié la Premier Ministre britannique Margaret Thatcher qui appliqua, elle aussi, un programme libéral dans son pays, et stratégiquement, il trouva en François Mitterrand, Président français, un allié de poids lorsqu’il a déployé des missiles Pershing II en Allemagne de l’Ouest pour répondre au déploiement des missiles soviétique SS-20 pointés vers l’Europe de l’Ouest.
Au Bundestag à Bonn, François Mitterrand déclara le 20 janvier 1983 : « Seul l’équilibre des forces peut conduire à de bonnes relations avec les pays de l’Est, nos voisins et partenaires historiques. Mais le maintien de cet équilibre implique à mes yeux que des régions entières de l’Europe ne soient pas dépourvues de parade face à des armes nucléaires dirigées contre elles. ».
Le 12 octobre 1983, François Mitterrand remarqua au cours d’un dîner officiel à Bruxelles, avec un certain sens de la formule : « Je suis, moi aussi, contre les euromissiles. Seulement, je constate des choses tout à fait simples, dans le débat actuel, sur le pacifisme et tout ce qu’il recouvre. Le pacifisme est à l’Ouest et les euromissiles sont à l’Est. Je pense qu’il s’agit là d’un rapport inégal. (…) Je répète, pour vous comme pour nous, la paix est dans l’équilibre des forces et il est vrai qu’au travers de ces dernières années, tantôt l’une, tantôt l’autre des plus grandes puissances a voulu prendre l’avantage sans jamais rechercher l’équilibre sauveur. Eh bien, nous en sommes là ! ».
Ces deux déclarations ne pouvaient que conforter la position de Ronald Reagan face à Youri Andropov et a donné à François Mitterrand la stature internationale qui lui manquait.
À Londres, Ronald Reagan annonça le 8 juin 1982 devant les membres du Parlement britannique : « La marche en avant de la liberté et de la démocratie laissera le marxisme-léninisme sur le tas de cendres de l’histoire. ».
La décision la plus importante prise par Ronald Reagan sur le plan militaire fut l’Initiative de défense stratégique (IDS), connue également sous le nom moqueur de Guerre des étoiles, lancée le 23 mars 1983. Il s’agissait de fabriquer un système de protection nucléaire qui détecterait et détruirait tous les missiles ciblant les États-Unis : « Pour contrer l’horrible menace des missiles soviétiques (…), un programme ambitieux est mis à l’étude pour protéger les États-Unis par un bouclier spatial, identifiant et anéantissant tout missile venu de la haute atmosphère. ».
Ce programme était très particulier. Économiquement, il coûtait une fortune en recherche scientifique. Technologiquement, il n’était qu’un leurre car il était impossible de garantir la destruction totale de tous les missiles éventuellement lancés (le 100% est impossible) et le moindre missile épargné serait fatal au pays. Ce programme a d’ailleurs été abandonné en 1993 par Bill Clinton.
En revanche, stratégiquement et politiquement, il obligea l’Union Soviétique à absorber toute son économie dans son complexe militaro-industriel pour concurrencer les Américains sur ce terrain-là et éviter un déséquilibre dans la Terreur nucléaire. En mars 1985, Mikhaïl Gorbatchev découvrit lors de son arrivée au pouvoir au Kremlin une économie soviétique complètement ruinée par cette course folle aux armements (ainsi que par la chute du cours du pétrole encouragée par Ronald Reagan au milieu des années 1980).
Beaucoup d’observateurs ont estimé que l’IDS a précipité la chute de l’Union Soviétique de 1989 à 1991. Même si Ronald Reagan avait dû croire en la faisabilité technologique de l’IDS, il fut avant tout un leurre historique qui fonctionna de manière très étonnante et une très bonne opération de communication.
Le second mandat Reagan
Sa réélection en 1984 ne posa pas beaucoup de soucis à Ronald Reagan qui, à 73 ans, a retourné son grand âge à son bénéfice face au candidat démocrate, Walter Mondale, l’ancien Vice-Président de Jimmy Carter, au cours du deuxième débat électoral le 21 octobre 1984 : « Je ne ferai pas de l’âge un argument de campagne. Je n’exploiterai pas pour des raisons politiques la jeunesse et l’inexpérience de mon adversaire. » (Walter Mondale avait alors 56 ans). Le résultat fut sans appel : 58,8% (et 525 grands électeurs) pour Ronald Reagan contre 40,6% (et 13 grands électeurs) pour Walter Mondale. Ce fut une victoire historique par son ampleur.
L’explosion de la navette spatiale Challenger le 28 janvier 1986, tuant en plein décollage sept astronautes, bouleversa les Américains ainsi que le monde entier. Ronald Reagan médita ainsi : « Le futur n’appartient pas aux timides ; il appartient aux braves. (…) Nous ne les oublierons jamais, ni la dernière fois que nous les avons vus, ce matin, quand ils préparèrent leur voyage et dirent au revoir, et rompirent les liens difficiles avec la Terre pour toucher le visage du Créateur. ».
1986 fut aussi l’année où le scandale de l’IranGate éclata (à partir du 3 novembre 1986) : le gouvernement américain aurait financé les Contras du Nicaragua en violant les traités internationaux et l’interdiction du Congrès en vendant des armes de manière illicite à l’Iran en conflit contre l’Irak dont les États-Unis étaient l’allié. La popularité de Ronald Reagan chuta brutalement en une semaine.
Victoire par KO
À la Porte de Brandebourg, devant le mur de Berlin, Ronald Reagan interpella directement son homologue soviétique le 12 juin 1987 : « Secrétaire Général Gorbatchev, si vous cherchez la paix, si vous cherchez la prospérité pour l’Union Soviétique et pour l’Europe de l’Est, si vous cherchez la libéralisation, venez devant cette porte ! Monsieur Gorbatchev, ouvrez cette porte ! Monsieur Gorbatchev, abattez ce mur ! ». Le 9 novembre 1989, le mur était abattu…
Concrètement, après l’escalade des euromissiles, et plusieurs rencontres au sommet, Mikhaïl Gorbatchev et Ronald Reagan ont signé, à Washington le 8 décembre 1987, le Traité INF (Intermediate-Range Nuclear Forces Treaty) qui visait à détruire tous les missiles balistiques à portée intermédiaire (mis en application le 1er juin 1988). Le Traité START I (Strategic Arms Reduction Treaty) fut signé par la suite, le 31 juillet 1991 (mis en application le 5 décembre 1994), pour dénucléariser complètement l’armement des deux puissances mondiales.
Margaret Thatcher considéra : « Ronald Reagan, plus que tout autre dirigeant, peut revendiquer d’avoir gagné la Guerre froide pour la liberté et il le fit sans tirer un seul coup de feu. » et Lech Walesa de confirmer : « Reagan était l’un des dirigeants qui contribua de manière décisive à l’effondrement du communisme. » (déclarations du 5 juin 2004).
Retraite et Alzheimer
Ronald Reagan prit sa retraite à Los Angeles après sa Présidence, et sa dernière apparition publique eut lieu le 27 avril 1994 lors de l’enterrement de son prédécesseur Richard Nixon.
Le 5 novembre 1994, Ronald Reagan adressa au public une lettre manuscrite pour annoncer qu’il était atteint de la maladie d’Alzheimer : « En ce moment, je me sens bien. J’ai l’intention de vivre le reste des années que Dieu m’a données sur cette Terre à faire les choses que j’ai toujours faites. (…) Pour finir, permettez-moi de vous remercier, peuple américain, pour m’avoir fait l’honneur de servir comme Président. Quand le Seigneur me rappellera auprès de lui, si c’est possible, je laisserai le plus grand amour pour notre pays et un optimisme éternel en son avenir. J’entame maintenant le voyage qui me mènera au crépuscule de ma vie. Je sais que pour l’Amérique, il y aura toujours une aube radieuse. Merci mes amis. Que Dieu vous bénisse ! ».
À l’annonce de sa mort, le 5 juin 2004 dans l’après-midi, son épouse Nancy Reagan insista sur sa maladie : « Ma famille et moi souhaitons que le monde sache que le Président Ronald Reagan est mort après dix ans de maladie d’Alzheimer à l’âge de 93 ans. Nous serons sensibles aux prières de tout le monde. ». Elle milita par la suite pour la levée de l’interdiction de l’expérimentation sur les cellules souches d’embryon humain qui, selon elle, pourrait soigner cette maladie (de nouvelles technologies remettent en cause cette idée).
Plus de deux cent mille Américains sont venus s’incliner devant son corps avant les funérailles nationales le 11 juin 2004 présidée par George W. Bush Jr en présence notamment de Margaret Thatcher, Mikhaïl Gorbatchev, Brian Mulroney, Tony Blair, Gerhard Schröder, Valéry Giscard d’Estaing, Hamid Karzai, Silvio Berlusconi, Michel Barnier qui représenta le Président Jacques Chirac, absent, pourtant très "reaganien" dans les années 1980.
Influence de Reagan en France
Étrangement, malgré la tradition très étatiste de la France, trois courants politiques importants se sont inspirés d’une manière ou d’une autre de Ronald Reagan.
Le plus visible fut Jacques Chirac qui fit toute sa campagne pour les élections législatives du 16 mars 1986 sur le thème du libéralisme économique (son programme RPR était titré : "Libre et responsable"). La suppression de l’autorisation administrative de licenciement ainsi que la suppression de l’IGF (impôt sur les grandes fortunes) furent des mesures qu’il appliqua à Matignon entre 1986 et 1988 mais qu’il regretta par la suite.
Jacques Chirac n’avait pas seulement adopté, à cette époque, seulement les axes de la politique économique de Ronald Reagan. Il avait également découvert en été 1985 le moyen de prononcer un discours sans lire ses notes grâce à un double prompteur disposé à droite et à gauche, pour lequel il fut formé.
Plus étonnant fut le Président François Mitterrand qui fut rapidement séduit par Ronald Reagan au cours de sa visite officielle aux États-Unis du 21 au 27 mars 1984. Son soutien sans faille dans l’affaire des euromissiles en fit un allié sûr de Ronald Reagan.
Enfin, et c’est bon de le rappeler, il y a eu une personnalité politique qui avait repris sans scrupule le slogan de campagne de Ronald Reagan ("America is back") à son propre compte : ce fut Jean-Marie Le Pen avec le livre "La France est de retour" publié en 1985.
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (5 juin 2014)
http://www.rakotoarison.eu
Pour aller plus loin :
Gerald Ford.
John F. Kennedy.
Incompréhensions américaines.
La dette américaine.
Margaret Thatcher.
François Mitterrand.
Jacques Chirac.
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/ronald-reagan-america-is-back-152898
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