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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 21:44

(dépêche)



Indignation après l'interpellation de l'ex-PDG de Libération

Dimanche 30 novembre 2008 - 16h59

L'interpellation musclée de l'ancien directeur de Libération, Vittorio de Filippis, a provoqué dimanche un tollé dans le milieu politique et parmi les syndicats de journalistes.

Aujourd'hui directeur du développement du journal, Vittorio de Filippis a raconté les conditions difficiles dans lesquelles il a été interpellé vendredi à l'aube à son domicile en région parisienne dans le cadre d'une plainte en diffamation du fondateur du fournisseur d'accès internet Free, Xavier Niel.

Cette plainte vise le commentaire d'un internaute publié sur le site internet de Libération après la parution d'un article dans le quotidien sur les démêlés judiciaires de Xavier Niel.

Selon le récit de Vittorio de Filippis, il a été emmené par des policiers sous le regard de ses fils, restés seuls après son départ, et transféré menotté au tribunal de grande instance de Paris.

Après deux fouilles au corps, il a été placé en garde à vue pendant cinq heures, puis mis en examen par la juge qui avait délivré un "mandat d'amener" à son encontre, déclenchant l'opération de vendredi matin.

Dimanche, sur Europe 1, Vittorio de Filippis a jugé que les journalistes avaient malgré tout une "chance énorme" de pouvoir faire connaître leurs déboires et de ne pas en rester là.

"Comment sont traités les étrangers sans papiers qui ne parlent pas français", s'est-il interrogé.

"Sans se prononcer sur le fond de l'affaire", la ministre de la Culture, Christine Albanel a demandé dimanche dans un bref communiqué que "toute la lumière soit faite sur les circonstances" de cette interpellation.

L'UMP, par la voix du député Frédéric Lefebvre, a réclamé une enquête, jugeant les méthodes des policiers "surréalistes" et "disproportionnées".

LE JOURNALISME D'INVESTIGATION EN DANGER?

Martine Aubry, qui a pris les rênes du Parti socialiste cette semaine, a demandé à Nicolas Sarkozy que "la lumière soit faite dans les plus brefs délais sur cette affaire qui constitue manifestement une grave atteinte à la liberté de la presse et aux libertés individuelles".

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) a dénoncé la "démesure avec laquelle sont désormais instruits certains délits de presse" et y voit une "manoeuvre de plus" pour "intimider" les journalistes.

"Une intimidation de plus, une intimidation de trop", s'élève également l'Union syndicale des journalistes CFDT.

"Cette interpellation vient s'ajouter à la tentative de perquisition dans les locaux du Canard Enchaîné, à la très contestée loi sur le secret des sources d'information des journalistes, ou encore aux dix procédures en diffamation récemment engagées par les dirigeants du groupe Caisse d'Epargne contre le site internet d'informations Médiapart", rappelle le syndicat.

Pour Reporters sans Frontières, "traiter un journaliste comme un criminel et recourir à des procédés tels que la fouille au corps est non seulement choquant, mais aussi indigne de la justice française".

Ancien ministre socialiste de la Culture, Jack Lang a écrit dimanche à la ministre de la Justice Rachida Dati. "La France est-elle encore un Etat de droit?", s'interroge-t-il.

"Depuis trop longtemps, notre pays se déshonore par des actes juridictionnels policiers contraires à la Constitution et aux conventions internationales", écrit le député PS. "J'ai honte pour notre pays".

Laure Bretton, édité par Jean-Loup Fiévet



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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 13:09

(dépêche)

 



Le financement de l'audiovisuel public est garanti, assure Copé
25.11.2008 - il y a 7 heures 23 min

 

Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, assure que la décision de modifier la taxe sur les recettes publicitaires des télévisions privées ne remet pas en cause la garantie du financement de France Télévisions.

 

Le député de Seine-et-Marne, qui a présidé la commission chargée de réfléchir à l'élaboration de cette réforme, s'est voulu rassurant quelques heures avant le début de l'examen du projet de loi par l'Assemblée nationale.

"On a complètement garanti le financement de la télévision publique avec des recettes publiques" à hauteur de 450 millions d'euros pendant cinq ans, a-t-il déclaré sur Europe 1.

Les syndicats et l'opposition parlementaire ont cependant dénoncé l'adoption, mercredi dernier, d'un amendement aux termes duquel la taxe ne peut "excéder la moitié de l'accroissement annuel du chiffre d'affaires d'une chaîne" et "ne saurait être en aucun cas inférieure à 1,5% du chiffre d'affaires publicitaire des redevables".

Les opposants à ce texte ont estimé qu'il s'agissait d'une baisse de facto de la taxe, dont le taux devait être fixé à 3% à l'origine, idée réfutée par Jean-François Copé.

"L'idée est simple: c'est 3%" du chiffre d'affaires publicitaire des chaînes privées, a assuré le député-maire de Meaux.

"Sauf que si l'année prochaine la situation économique est très mauvaise et que les chaînes privées ne reçoivent pas le supplément de publicités, on ne va quand même pas les taxer sur ces recettes supplémentaires. Ce sera l'Etat qui garantira" le budget de France Télévisions, a-t-il ajouté.

La création de deux nouvelles taxes, une sur les chaînes privées et l'autre sur les opérateurs télécoms, doit contribuer à financer la suppression progressive de la publicité sur France Télévisions après 20h à partir du 5 janvier 2009 puis totalement en 2011.

Selon Jean-François Copé, cette réforme, la plus importante depuis la privatisation de TF1 en 1987, est d'autant mieux venue que les recettes publicitaires sont en chute à la télévision et que France Télévisions aurait subi cette crise de plein fouet.

Interrogé sur les propos du porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre, qui a évoqué la suppression de plus de 900 postes dans le groupe audiovisuel public, il a seulement évoqué "la pyramide des âges" et la modernisation des matériels.

Grégory Blachier, édité par Yves Clarisse

 

 

 

 

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29 février 2008 5 29 /02 /février /2008 09:31

(dépêches)


La commission Copé va ouvrir un site Internet aux téléspectateurs

Publié le 29/02/2008 à 15:40 Le Point.fr
Audiovisuel -
Emmanuel Berretta

Jean François Copé lors de l'installation de la commission pour une nouvelle television publique le 19 février 2008.

La commission Copé pour "la nouvelle télévision publique" s'est réunie pour la première fois mercredi, à l'Assemblée nationale, pendant 2 h 30. Les téléspectateurs pourront formuler leurs propositions à travers un site Internet qui devrait être rapidement mis sur pied.

Après avoir obtenu des garanties, les socialistes ont répondu présents à travers les députés Patrick Bloche, Michel Françaix et Didier Mathus.

Les séances ne seront pas filmées

À la demande des "experts professionnels", les débats de cette commission ne seront pas filmés. Nombre d'entre eux vivent des commandes de France Télévisions et veulent conserver une liberté de ton pleine et entière. D'où le refus des caméras. Un rapporteur extérieur à la commission synthétisera le travail de chacun des quatre groupes de réflexion ("financement", "contenus", "gouvernance" et "diversification" de France Télévisions).

Le groupe "financement" est composé, côté "experts", de Véronique Cayla (directrice générale du CNC), de la productrice Simone Harari (ancienne candidate à la présidence de France Télévisions), de David Lévy (directeur à la BBC), Greg Dyke (directeur général de la BBC) et de Laurence Franceschini, haut fonctionnaire à la Direction du développement des médias (dépendante de Matignon). Côté parlementaires, on trouve Gilles Carrez (député UMP), Patrice Martin-Lalande (député UMP), Ivan Renar (sénateur communiste) et un député socialiste (non encore défini).

Chancel à la "gouvernance"

Jacques Chancel a choisi de rejoindre le groupe "gouvernance", de même que le producteur Nicolas Traube, producteur de Guerre et paix et ancien patron de la fiction de France 2. C'est aussi dans ce groupe de réflexion que le sénateur UMP Louis de Broissia, par ailleurs administrateur de France Télévisions, a choisi de siéger, en compagnie de Jacques Valade, le président de la commission des affaires culturelles du Sénat. Ces deux derniers étaient partisans d'une augmentation de la redevance audiovisuelle de quelques euros. Est-ce la raison pour laquelle ils ne siègent pas dans le groupe "financement" ?

Dans le groupe "contenu", pas de surprise : la philosophe Catherine Clément, la scénariste Sophie Deschamps, le producteur et distributeur Marin Karmitz, le pédopsychiatre Marcel Rufo, la productrice Marie Masmonteil. Chez les politiques, Jack Ralite (sénateur communiste), Michel Herbillon (député UMP), Catherine Morin-Desailly (sénatrice centriste) et un député socialiste (à définir).

La prochaine réunion aura lieu le 12 mars, au Sénat (en alternance avec l'Assemblée nationale).


Composition définitive de la commission Copé

Président :

Jean-François Copé

Collège parlementaire

- Franck Riester , député (UMP)
- Michel Herbillon , député (UMP)
- Christian Kert , député (UMP)
- Patrice Martin-Lalande, député (UMP)
- Gilles Carrez, député (UMP)
- Jean Dionis du Séjour , député (nouveau centre)
- Patrick Bloche , député (PS)
- Didier Mathus , député (PS)
- Michel Françaix , député (PS)
- Catherine Morin-Desailly, sénatrice (groupe centriste)
- Louis de Broissia , sénateur (UMP)
- Jacques Valade, sénateur (UMP), président de la commission culture du Sénat
- David Assouline , sénateur (PS)
- Ivan Renar , sénateur (communiste)
- Jack Ralite, sénateur (communiste)

Collège professionnel

- Véronique Cayla , directrice générale du CNC, spécialiste du cinéma et de l'audiovisuel
- Hervé Chabalier , journaliste, producteur (CAPA)
- Jacques Chancel , producteur audiovisuel
- Catherine Clément , philosophe, auteur d'un rapport sur l'audiovisuel public (2002)
- Sophie Deschamps , scénariste, ancienne président de la SACD
- Laurence Franceschini, directrice du développement des médias
- Pierre Giacometti, consultant
- Simone Harari, productrice audiovisuelle
- Marin Karmitz , producteur, distributeur (MK2)
- René Martin , producteur de spectacles et producteur audiovisuel
- Marie Masmonteil, productrice de cinéma
- Martin Rogard , directeur France de Dailymotion (plate-forme communautaire)
- Marcel Rufo , pédopsychiatre
- Jacques Santamaria, scénariste
- Nicolas Traube , producteur audiovisuel
- David Lévy, responsable de la BBC
- Hervé Barbaret, rapporteur.




Composition définitive de la commission Copé
  
Voici la composition définitive de la commission “pour la nouvelle télévision publique” comprenant 33 membres, selon la liste communiquée lors de sa première réunion de travail ce mercredi à l’Assemblée nationale:

- Président: Jean-François Copé (député UMP)

- Collège parlementaire (9 députés et 6 sénateurs):

Députés: Franck Riester (UMP), Michel Herbillon (UMP), Christian Kert (UMP), Patrice Martin-Lalande (UMP), Gilles Carrez (UMP), Jean Dionis du Séjour (NC), Patrick Bloche (PS), Didier Mathus (PS), Michel Francaix (PS).

Sénateurs: Catherine Morin Desailly (groupe centriste), Louis de Broissia (UMP), Jacques Valade (UMP), David Assouline (PS), Ivan Renar (communiste), Jack Ralite (communiste)

Collège professionnel (17): Véronique Cayla (directrice générale du Centre national de la cinématographie), Hervé Chabalier (journaliste et producteur), Jacques Chancel (producteur audiovisuel), Catherine Clément (philosophe, auteur d’un rapport sur l’audiovisuel public), Sophie Deschamps (scénariste, ancienne présidente de la SACD), Laurence Franceschini (directrice du développement des médias au ministère de la Culture), Pierre Giacometti (consultant, expert), Simone Harari (productrice audiovisuelle), Marin Karmitz (producteur et distributeur MK2), René Martin (producteur de spectacles et producteur audiovisuel), Marie Masmonteil (productrice de cinéma), Martin Rogard (directeur de France de Dailymotion), Marcel Rufo (pédopsychologue), Jacques Santamaria (scénariste), Nicolas Traube (producteur audiovisuel), David Levy (responsable de la BBC), Greg Dyke (ancien directeur général de la BBC, président du British Film Institute).

Afp



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