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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 00:41

(dépêche)

 

 

Enfant, Barack Obama voulait être architecte

Jeudi 27 novembre 2008 - 08h23


Quand il était enfant, le président élu des Etats-Unis Barack Obama, rêvait de plusieurs choses, notamment devenir architecte, mais pas de prendre possession un jour de la Maison Blanche, selon un entretien diffusé mercredi soir par la chaîne de télévision ABC.

 

Petit garçon, "j'avais en tête plusieurs projets (...) j'aurais aimé être architecte, j'appréciais l'idée de construire des choses", a déclaré M. Obama, ajoutant qu'il aurait aussi aimé être joueur de basket, "mais je me suis aperçu que je n'étais pas assez bon pour devenir un joueur professionnel".

Par ailleurs, M. Obama a déclaré être trop occupé pour penser à sa propre sécurité, malgré la multiplication de menaces racistes depuis son élection le 4 novembre dernier.

"Je ne pense pas à cela. En partie parce que j'ai une fantastique équipe d'hommes des services secrets qui me suivent partout et aussi parce que j'ai une profonde foi religieuse et la foi dans les gens qui m'ont soutenu jusqu'à présent", a-t-il dit à ABC.


 

 

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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 23:47

(dépêche)

 

 


George Bush et Barack Obama marquent Thanksgiving

Mercredi 26 novembre 2008 - 21h02

 

A la veille de Thanksgiving, le président américain sortant George W. Bush et son successeur Barack Obama ont marqué mercredi chacun à leur façon cette fête chère aux Américains: le premier a sacrifié à la tradition en graciant une dinde à la Maison Blanche tandis que le second a distribué de la nourriture à des pauvres dans une église de Chicago.

 

M. Obama, son épouse Michelle et leurs deux filles Malia et Sasha ont accueilli chaleureusement des personnes défavorisées ayant fait la queue pendant des heures, leur remettant des poulets emballés après leur avoir serré la main et souhaité un bon Thanksgiving.

Le président-élu, en tenue décontractée -veste en cuir, écharpe noire et pantalon kaki- et visiblement d'humeur joviale, a lancé des "happy thanksgiving" et précisé "vous pouvez m'appeler Barack". Son épouse et ses filles portaient bonnet, épais manteau et gants pour se protéger du froid, la distribution alimentaire se déroulant en extérieur dans la cour d'une église.

A Washington, un président George W. Bush un brin nostalgique a gracié sa dernière "dinde nationale" de Thanksgiving, honorant une tradition présidentielle qui remonte à Harry Truman. Le volatile de 20 kilos, baptisé "Pumpkin" ("Citrouille"), s'est bien comporté durant la cérémonie organisée dans la roseraie de la Maison Blanche. Son congénère "Pecan", qui bénéficie également de la grâce, était en revanche absent.

M. Bush est toujours d'humeur un peu introspective au moment de Thanksgiving, mais il est allé plus loin cette fois, alors que sa présidence s'achève dans moins de deux mois, remerciant sa famille "merveilleuse". Il s'est notamment dit reconnaissant envers son épouse Laura "pour son amour" et envers sa mère, l'ancienne First Lady Barbara Bush, hospitalisée mercredi pour des douleurs mais dont l'état n'inspirait pas l'inquiétude. Il a aussi évoqué ses deux filles Barbara et Jenna.

M. Bush passera le long week-end de Thanksgiving à la résidence présidentielle de Camp David. AP

 

 

 

 

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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 13:56

(dépêches)

 

 

 

Obama complète sa dream team


Rédigé par Marjorie Paillon le 26 Novembre 2008 à 19:55      

 

Pour sa troisème conférence de presse en trois jours, Barack Obama a voulu se montrer compréhensif. Alors que le week-end de Thanskgiving s'ouvre ce jeudi, le président élu s'est adressé aux Américains soucieux pour leur avenir. Obama veut bousculer les méthodes traditionnelles en créant "le Conseil du Président pour la reconstruction économique." Une institution qui sera notamment chargée de trouver des solutions anti-crise.




Paul Volcker nommé conseiller économique de Barack Obama

Mercredi 26 novembre 2008 - 18h52 - LeMonde.fr

 
Alors qu'une série de statistiques officielles, publiées mercredi 26 novembre par les autorités, est venue rappeller la santé précaire de l'économieaméricaine, Barack Obama a tenu une nouvelle conférence de presse pour tenter de rassurer les marchés et les investisseurs en annonçant la nomination de l'ancien président de la Réserve fédérale (Fed), Paul Volcker, à la tête d'une nouvelle équipe de conseillers économiques. La tâche de M. Volcker consistera à trouver des solutions à la crise économique et à faciliter la création de nouveaux emplois promis par le nouveau président américain.

 

Rappelant que la crise actuelle a "des proportions historiques", M. Obama a justifié la nomination de Paul Volcker en expliquant qu'il voulait "allier l'expérience et une nouvelle façon de penser". Le nouveau conseiller économique du président élu est resté à la tête de la Fed entre 1979 et 1987. Il est considéré comme celui qui a freiné la forte inflation qui existait alors aux Etats-Unis. Depuis le début de la semaine, Barack Obama a multiplié les annonces économiques, à un peu plus de cinquante jours de son intronisation. Il a notamment nommé le patron de la Fed de New York, TimGeithner, au poste de secrétaire au trésor et annoncé un plan de relance d'un montant avoisinant les 800 milliards de dollars.

INDICATEURS ÉCONOMIQUES EN BERNE

A la veille de la fête de Thanksgiving, jour férié traditionnellement synonyme d'un regain de consommation aux Etats-Unis, la publication de statistiques officielles est venue confirmer la dégradation de l'ensemble des indicateurs économiques américains au cours du mois d'octobre. Parmi les indicateurs les plus inquiétants, la consommation des ménages a connu sa plus forte baisse depuis sept ans et la vente de logements neufs a atteint son niveau le plus bas en dix-sept ans.

L'annonce de la chute de la consommation des Américains, qui représente environ deux tiers del'activité économique globale du pays, a été particulièrement mal reçu par les observateurs. L'indice a reculé de 1 % en octobre par rapport au mois présentant, alors que les revenus ont augmenté de 0,3 % dans la même période, selon le département du commerce. Parallèlement, le moral des ménages a chuté pour atteindre son plus bas niveau depuis 28 ans.

Parmi les autres chiffres négatifs, la vente de logements neufs ont baissé de 5,3 % en octobre et les commandes de biens durables auprès des industries américaines ont reculé de de6,2 %, alors que Wall Street avait prévu une baisse aux alentours de 3 %. Seul annonce relativement bonne, la baisse des inscriptions au chômage au cours de la dernière semaine.

Etats-Unis: Robert Gates resterait secrétaire à la Défense d'Obama

Mercredi 26 novembre 2008 - 11h32

 

Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, aurait donné son accord pour rester en poste après la prise de fonction du président élu Barack Obama en janvier, et l'annonce pourrait en être faite la semaine prochaine, selon plusieurs médias américains.

 

M. Obama doit tenir ce mercredi sa troisième conférence de presse en trois jours, mais elle devrait être, comme les précédentes, consacrée à l'économie.

Le site Politico.com, ainsi que les chaînes de télévision ABC News et CNN affirment que M. Gates, qui est très respecté, resterait au Pentagone pendant la première année de pouvoir de M. Obama, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, et serait chargé de concrétiser la promesse de retirer les troupes américaines d'Irak faite par les démocrates.

"C'est fait", a indiqué une source proche du processus de décision citée par la chaîne ABC, ajoutant que l'annonce interviendrait après les congés de Thanksgiving, qui vont de jeudi à dimanche.

Interrogés par l'AFP, des collaborateurs de M. Obama n'étaient pas immédiatement en mesure de confirmer cette information.

Selon Politico, M. Gates ferait partie d'une série de personnalités éminentes dont la nomination interviendrait la semaine prochaine, notamment celle de James Jones, un ancien commandant de l'Otan, au poste de conseiller à la sécurité nationale.

Citant des sources officielles non identifiées, Politico ajoute que Susan Rice, une proche conseillère de M. Obama en matière de politique étrangère, serait nommée ambassadrice à l'ONU, et que l'amiral à la retraite Dennis Blair prendrait la tête du renseignement américain.

Toujours selon Politico, l'ancien conseiller adjoint à la sécurité nationale James Steinberg deviendrait l'adjoint d'Hilary Clinton au poste de secrétaire d'Etat, deux nominations qui devraient elles aussi intervenir la semaine prochaine.

La nomination de Robert Gates, unanimement apprécié aussi bien côté démocrate que républicain, permettrait à M. Obama de tenir sa promesse de nommer au moins un républicain.

"Cette nomination a de grands avantages pour Obama, qui peut désormais tenir sa promesse de retirer les troupes d'Irak avec l'aide d'un architecte de la stratégie de renforts en Irak, un des succès de l'administration Bush", commentait mardi Politico.

En outre, le Wall Street Journal (WSJ) assure mercredi que l'ancien président de la Réserve fédérale (Fed) américaine, Paul Volcker, allait être nommé à la tête d'un comité consultatif économique.

La tâche de ce comité "sera d'aider le pays à sortir de la récession et à stabiliser les marchés financiers", indique le quotidien financier, citant des responsables du parti démocrate.

Ce nouveau comité sera composé d'un échantillon de personnalités, hors gouvernement, reconnues pour leur indépendance.

Paul Volcker, 81 ans, avait présidé la banque centrale américaine de 1979 à 1987, avant Alan Greenspan.

Par ailleurs, le comité chargé d'organiser l'investiture du président élu américain Barack Obama a annoncé mardi que les dons destinés à la cérémonie du 20 janvier étaient plafonnés à 50.000 dollars et a promis un événement aussi ouvert au public que possible.

Le Comité présidentiel pour l'investiture (PIC) "n'acceptera pas les contributions individuelles dépassant les 50.000 dollars. Les lois actuelles ne limitent pas le montant des donations", indique dans un communiqué le comité, qui souligne que les dons versés lors des dernières cérémonies d'investiture ont atteint jusqu'à 250.000 dollars.

En accord avec la politique de recueil de fonds mise en place lors de la campagne présidentielle de Barack Obama, le Comité indique aussi qu'il n'acceptera pas les contributions venant de sociétés, de comités d'action politique, de lobbyistes reconnus ou d'étrangers.

Dans son communiqué, le comité "promet l'investiture la plus ouverte et accessible de l'histoire" et précise que ses membres travaillent avec les autorités de Washington afin d'ouvrir le plus possible au public le National Mall, la vaste esplanade du centre de la capitale où se tiendra la cérémonie.

Au total, jusqu'à cinq millions de personnes sont attendues pour l'investiture de Barack Obama en tant que 44e président des Etats-Unis, qui prêtera serment depuis les marches du Capitole abritant le Sénat et la Chambre des représentants.

 

 

 

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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 02:34

(dépêches)

 

 


Etats-Unis: 2 femmes pressenties pour diriger la Sécurité intérieure et le Commerce
20.11.2008 - 14h00

 

L'actuelle gouverneur démocrate de l'Arizona, Janet Napolitano est la candidate favorite pour diriger le Département de la Sécurité intérieure dans le prochain gouvernement du président élu Barak Obama, a indiqué mercredi soir CNN.

 

Agée de 50 ans, Mme Napolitano a été élue pour la première fois gouverneur de l'Arizona en 2002 et facilement réélue en 2006. Cet Etat est celui du sénateur républicain John McCain, battu par M. Obama lors de l'élection présidentielle du 4 novembre dernier.

Le Département de la Sécurité intérieure a été créé à la suite des attentats du 11 septembre 2001 qui avaient frappé les Etats-Unis et est devenu la troisième plus grande administration du gouvernement de Washington, après la Défense et celle des Anciens combattants.

Ce département est en charge de prévenir toute attaque terroriste sur le territoire des Etats-Unis, ainsi que de la sécurité des frontières et de la protection civile en cas de désastres naturels. Il est actuellement dirigé par Michael Chertoff.

La chaîne américaine a également annoncé que Penny Pritzker, 49 ans, était pressentie pour diriger le département du Commerce.

Cette femme d'affaires fortunée de Chicago (la ville de Barack Obama), a dirigé le comité de financement de sa campagne présidentielle, et a ainsi contribué à lever des fonds records.

Héritière de la famille qui a fondé la chaîne hôtelière Hyatt, elle est 153e du classement des 400 plus grosses fortunes américaines établi par Forbes, avec un pécule évalué à 2 milliards de dollars.

Selon CNN, elle accepterait de succéder à l'actuel secrétaire américain au Commerce Carlos Gutierrez, si sa candidature était retenue après l'examen minutieux des équipes de transition de M. Obama.

Sur son site internet, Mme Pritzker se décrit comme "une femme d'affaires depuis plus de 20 ans", à la tête de quatre entreprises, principalement dans les secteurs du crédit et de l'immobilier.

L'ancien leader de la majorité démocrate au Sénat Tom Daschle devrait être nommé comme secrétaire à la Santé et aux services sociaux, a indiqué mercredi un responsable démocrate.

M. Daschle aura la charge de mettre en oeuvre l'une des grandes promesses de campagne du démocrate, réformer le système de santé d'un pays où près de 46 millions de personnes n'ont pas de couverture maladie.

La nomination a été confirmée par un responsable démocrate sous le couvert de l'anonymat. Aucune nomination officielle concernant la santé n'a été annoncée par l'équipe de transition de Barack Obama.

Cette nomination devra être confirmée par le Sénat.

M. Daschle, 60 ans, était leader de la majorité démocrate entre 2001 et 2003 mais avait perdu son siège du Dakota du Sud au profit des républicains lors des législatives de 2004.

La précédente tentative de réforme de la santé par les démocrates aux Etats-Unis, entreprise par Hillary Clinton alors que son mari était président, s'est soldée par un échec.

L'équipe du président élu a annoncé mercredi une série de nominations à la tête de groupes de travail chargés d'assurer la transition, laissant entrevoir les titulaires potentiels de postes clefs de la future administration.

James Steinberg, donné favori pour devenir le conseiller à la sécurité nationale du futur président a ainsi pris la tête d'un groupe de travail sur ce thème.

Il avait été conseiller adjoint à la sécurité nationale sous la présidence de Bill Clinton. Lors de la campagne électorale pour la présidentielle, il avait accompagné M. Obama, sans être payé, lors de son voyage en Europe et au Moyen-Orient, au mois de juillet.

Il sera épaulé dans le groupe de travail par Susan Rice, conseillère de M. Obama pour la politique étrangère, pressentie pour un poste à la Maison Blanche ou au département d'Etat.

Susan Rice a été secrétaire d'Etat adjointe aux Affaires africaines entre 1997 et 2001.

Daniel Tarullo, dont le nom a été évoqué pour occuper un poste au Conseil national économique de la Maison Blanche, va présider un groupe de travail sur l'économie.

Sonal Shah, qui dirige la branche philanthropique du géant de l'internet Google, a intégré un groupe de trois personnes chargées des hautes technologies et de l'innovation. A ses côtés figurent Blair Levin, spécialiste des télécommunications et des médias, et Julius Genachowski, un ancien conseiller en chef du président de la Commission fédérale sur les communications.

David Axelrod, consultant politique et sans doute l'un des plus proches collaborateurs de Barack Obama depuis leur rencontre au début des années 90 à Chicago (Illinois, nord), deviendra conseiller du président à la Maison Blanche.

Greg Craig, un autre conseiller d'Obama pendant la campagne présidentielle, sera conseiller spécial du président. Cet avocat, spécialiste des questions internationales et ancien conseiller de la secrétaire d'Etat Madeleine Albright, avait défendu l'ex président Bill Clinton lorsque ce dernier avait été menacé de destitution.

 

 



Barack Obama nomme Robert Gibbs porte-parole de la Maison Blanche
Samedi 22 novembre 2008 - 23h27


Le président élu américain Barack Obama a nommé Robert Gibbs, son ancien directeur de communication pendant la campagne, porte-parole de la Maison Blanche, a annoncé samedi l'équipe de transition dans un communiqué.

 

Brillant tacticien, M. Gibbs, 37 ans, a été pendant la longue et rude campagne présidentielle le directeur de la communication et le porte-parole de Barack Obama, qu'il a accompagné dans tous ses déplacements, mettant au point les stratégies de communication du candidat démocrate.

Originaire de l'Arkansas (sud), Robert Gibbs avait rejoint l'équipe Obama lors de sa course au Sénat en 2004 et avait été la même année le porte-parole de John Kerry pendant sa campagne présidentielle malheureuse.

M. Obama a également nommé Ellen Moran, directrice de la communication et Dan Pfeiffer, directeur de la communication adjoint.

Mme Moran, une nouvelle venue dans l'équipe Obama, dirigeait jusqu'ici le groupe féministe proche des démocrates Emily's List. Elle avait auparavant exercé des responsabilités au sein de l'AFL-CIO, le principal syndicat américain.

M. Pfeiffer est le directeur de la communication de l'équipe de transition et organisait les opérations de presse du sénateur de l'Illinois.

"Ces personnalités rempliront des rôles essentiels et l'ampleur et la profondeur de leur expérience pourra aider notre administration à apporter prospérité et sécurité au peuple américain", souligne le communiqué.

 

 

 

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 15:41

Incroyables photos du grand-père maternel (américain) de Barack Obama que je vous mets ici.

 

Jeune, c'est tout le portrait de son petit-fils, la bouche, les yeux...

 

 

 

 

 

 

Ces photos sont tirées d'un article du Huffington Post du 21 octobre 2008 mis en lien ici.

 

http://www.huffingtonpost.com/2008/10/21/obamas-grandmother-madely_n_136460.html?page=3&show_comment_id=17064368#comment_17064368

 

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 21:33

(dépêches)

 

 

 


Hillary Clinton aurait accepté le secrétariat d'État
il y a 21 min

 

Hillary Clinton a accepté le poste de secrétaire d'Etat offert par le président élu Barack Obama, rapporte vendredi le New York Times en citant deux proches de la sénatrice de New York.

 

"Elle est prête", a dit l'un d'entre eux au journal, selon lequel Clinton a pris sa décision après de nouvelles discussions avec Obama sur la nature de son rôle et sur les projets du futur président en matière de politique étrangère.

Un responsable du parti démocrate avait déclaré jeudi qu'Obama était en voie de nommer Hillary Clinton secrétaire d'Etat mais que l'annonce n'interviendrait pas avant la fête de Thanksgiving, le 27 novembre.

Version française Nicole Dupont

 

 


Obama proposerait Geithner au Trésor, Richardson au Commerce
il y a 39 min

Le président américain élu, Barack Obama, se prépare à proposer Timothy Geithner, président de la Réserve fédérale de New York, au poste de secrétaire au Trésor, a rapporté vendredi NBC News.

 

Un porte-parole de la Réserve fédérale de New York s'est refusé à commenter ces informations.

NBC News a par ailleurs rapporté que Barack Obama proposerait le gouverneur du Nouveau-Mexique, Bill Richardson, pour le poste de secrétaire au Commerce.

Ancien représentant permanent des Etats-Unis aux Nations unies, et secrétaire à l'Energie sous la présidence de Bill Clinton, Richardson a très tôt soutenu Obama après avoir lui-même renoncé à ses ambitions présidentielles.

Selon NBC, Obama devrait annoncer lundi la composition de son équipe économique afin de calmer les marchés.

Geithner était considéré comme un favori pour le poste de secrétaire au Trésor avec l'ancien secrétaire au Trésor Lawrence Summers.

Glenn Somerville et Donna Smith, version française Nicole Dupont

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 13:01

(dépêches)

 

 


Obama manœuvre avec les lobbyistes

Adèle Smith, à New York
17/11/2008 | Mise à jour : 10:39 | Commentaires  3 .

Barack Obama a imposé des règles plus strictes pour réduire le poids des groupes d'influence à la Maison-Blanche, mais leur omniprésence rend sa tâche difficile.
 
Deux mois avant d'entrer à la Maison-Blanche, Barack Obama tente de concilier promesses de campagne et réalité à Washington. Il s'était engagé à bannir les lobbyistes, déclarant en mars 2007 : « Dans un an, nous aurons la chance de dire à tous les lobbyistes que les jours où ils dictaient l'agenda de la Maison-Blanche sont finis. » Il n'a pas perdu de temps. Une semaine après son élection, le chef de son cabinet de transition, John Podesta, annonçait de nouvelles règles jugées les plus restrictives jamais vues à Washington pour éviter les conflits d'intérêt.

Ainsi, plus question de contribuer financièrement à la formation de l'équipe de transition si on est officiellement enregistré comme lobbyiste, soit environ 16 000 personnes officiant sur K Street et Pennsylvania Avenue à deux pas de la Maison-Blanche.

Cette équipe, en partie composée, comptera au total 450 personnes et son budget est évalué à 12 millions de dollars. Interdiction également pour ces employés de travailler sur des dossiers, où il pourrait y avoir conflit d'intérêt avec l'activité professionnelle de leur conjoint ou même d'un partenaire récent en affaires. Plus question pour eux de travailler au sein de l'équipe de transition dans des domaines dans lesquels ils auraient fait eux-mêmes du lobbying pendant les douze derniers mois, ni en sens inverse, de faire du lobby auprès de Washington durant une période de douze mois après le 20 janvier, dans un domaine dans lequel ils auront travaillé pendant cette période de transition.

Ces deux dernières conditions indiquent cependant un assouplissement dicté par la réalité. Nombre de candidats déjà recrutés font en effet partie de l'ancienne Administration Clinton, qui ont repris des activités dans le secteur privé pendant les années Bush, en faisant pour certains du lobbying comme le veut la tradition à Washington.


Une interprétation variable

Samedi, le New York Times dressait une liste de plus d'une douzaine de personnes à la limite des nouvelles règles. Certains membres de l'équipe de transition ont fait du lobbying juste avant la limite des douze mois, d'autres sont en congé sabbatique dans des entreprises du secteur dans lequel ils travaillent dans l'équipe de transition. Politico a mentionné deux fonctionnaires ayant eu des liens avec le géant du crédit immobilier Fannie Mae à l'origine de la tourmente financière. Même l'avocat en charge de ces problèmes de conflit d'intérêt, Christopher Lu, est dans une position délicate, avec une épouse qui défend les droits de grosses entreprises face à la législation fédérale en matière d'environnement, et un frère avocat influent chez Fannie Mae.

En cas de problème, tout dépendra de la notion d'éthique, sujette à interprétation variable. Mais Barack Obama est prévoyant. Il vient de nommer l'ancien avocat de Bill Clinton pendant sa procédure d'impeachment, Greg Craig, au poste extrêmement influent de conseiller de la Maison-Blanche, en charge de toutes les questions juridiques.


Ex-Lobbyists Have Key Obama Roles

Some Members of Team Shaping New Administration Had Recent K Street Ties

By Matthew Mosk
Washington Post Staff Writer
Saturday, November 15, 2008; A03

Barack Obama campaigned on a pledge to change Washington, vowing to upend the K Street lobbying culture he encountered when he joined the U.S. Senate.

But more than a dozen members of President-elect Obama's fast-growing transition team have worked as federally registered lobbyists within the past four years. They include former lobbyists for the nation's trial lawyers association, mortgage giant Fannie Mae, drug companies such as Amgen, high-tech firms such as Microsoft, labor unions and the liberal advocacy group Center for American Progress.

Mark Gitenstein, one of the 12 transition board members who will play a significant role in shaping the Obama administration, worked on million-dollar lobbying contracts with the U.S. Chamber of Commerce and promoted legislation for giant defense contractors Boeing and General Dynamics. Until this fall, he was registered to petition Congress and the Securities and Exchange Commission on behalf of AT&T, Merrill Lynch, KPMG, Ernst & Young and others.

Gitenstein has blue-chip credentials for the volunteer role on the Obama team. He was chief Democratic counsel for the Senate Judiciary Committee during confirmation hearings for controversial Supreme Court nominee Robert H. Bork; was a close adviser to Vice President-elect Joseph R. Biden Jr.'s White House bid; and served as counsel to the Senate Intelligence Committee.

But his presence is also a reminder that Obama's campaign pledge to keep his distance from the Washington lobbying culture may be tougher to fulfill than he anticipated.

"Nothing is going to change," said Lanny Davis, a former special counsel to President Bill Clinton who did lobbying work for a range of companies after leaving the White House.

"From George Washington to George W. Bush, there has been a role for the lobbyist that is perfectly appropriate and good for democracy. The notion that there is something wrong per se with lobbying is ridiculous. But I favor more transparency and disclosure -- online, in real time, for all lobbyists."

The number of former lobbyists involved in Obama's transition thus far is small compared with the past two transition teams, but they occupy several key positions. They include Biden's incoming chief of staff, Ron Klain, who was signed up to lobby for Fannie Mae until 2005, and transition co-chair John Podesta, who lobbied for the Center for American Progress until 2006.

After serving as a top aide to Clinton and Vice President Al Gore, Klain represented a company facing asbestos-exposure lawsuits, the embattled drugmaker ImClone and two companies trying to win support for large mergers. His completed his last lobbying assignment, helping Fannie Mae with "regulatory issues," in late 2004.

Obama's formal policy during the campaign indicated that there may be some role for lobbyists in his administration, though his rhetoric did not always convey that. In a 2007 speech, he said he was "running to tell the lobbyists in Washington that their days of setting the agenda are over. They have not funded my campaign. They won't work in my White House."

A few days later, he changed the phrasing to say that lobbyists "are not going to dominate my White House."

Among the first acts of Obama's transition effort was the release of a formal policy on lobbyists, which Podesta described as "the strictest and most far-reaching . . . of any transition in history."

The rules ban lobbyists from donating to the transition effort and lobbying during the transition period. Once Obama is sworn in, his advisers must wait a year before attempting to lobby the administration on any transition issues they handled.

The code also says that "if someone has lobbied in the last 12 months, they are prohibited from working in the fields of policy on which they lobbied."

That one could be tricky for at least two transition team members. Gitenstein lobbied Congress on a broad spectrum of subjects such as "legal reform" during the past year, according to disclosure reports. As a senior advisory board member, his work could touch on a range of topics that would pose problems for him.

Another senior staff member, Patrick Gaspard, recently de-registered as a lobbyist on health-care issues for the Service Employees International Union. He is the transition team's associate personnel director.

Transition officials declined requests to make Gaspard and Gitenstein available for interviews but said both are adhering to the ethics code.

"Patrick and Mark have jobs on the campaign that are general in nature, but per the unprecedented ethics policy laid out earlier this week they will recuse themselves from the fields of policy or agencies they lobbied in the previous 12 months," said Dan Pfeiffer, the communications director.

Efforts to control influence-peddling go back decades. In the wake of Watergate, Congress passed criminal penalties for senior presidential appointees who, after leaving their posts, lobbied their former colleagues within a year. The law was strengthened in 1988 to cover a wider range of government officials.

During the 1992 presidential campaign, Clinton pledged to toughen the one-year lobbying ban. Hours after his swearing-in, he enacted a five-year ban in an executive order that covered about 1,000 appointees. But in 2000, just before leaving office, he lifted the five-year ban, citing bleak job prospects for many aides in the face of a Republican takeover. Podesta, then the White House chief of staff, drafted Clinton's revocation.

Past president-elects have had differing approaches to the transition period, which presents a unique opportunity for lobbyists to shape government in ways that could help their clients and enhance their own business. President Bush's policy demanded that transition workers avoid conflicts of interest, according to Michael Toner, who was chief counsel to the 2000 transition team.

Toner said excluding lobbyists altogether never struck him as advisable.

"Campaign rhetoric is one thing," he said. "You've got to have serious people who know the inner workings of government."

Staff researcher Madonna Lebling contributed to this report.

 


In Transition, Ties to Lobbying

November 15, 2008

By DAVID D. KIRKPATRICK

WASHINGTON — President-elect Barack Obama has imposed stricter conflict-of-interest restrictions on his White House transition team than any president before him. But a list of transition team members that his office made public on Friday includes a complicated tangle of ties to private influence-seekers.

Among the full roster of about 150 staff members being assigned to government agencies between now and Inauguration Day are dozens of former lobbyists and some who were registered as recently as this year. Many more are executives and partners at firms that pay lobbyists, and former government officials who work as consultants or advisers to those seeking influence.

After campaigning on promises to end the influence of lobbyists in the White House, Mr. Obama has imposed rules that bar officials on his transition team from handling any issues in areas of policy where they have lobbied over the last 12 months or from seeking to influence the same agencies for the next 12 months.

The rules also bar officials from working on matters where family members or recent business associates may have a direct conflict of interest. In cases where there is even an “appearance of conflict,” officials must seek a waiver from the transition’s executive director, an Obama Senate aide and law school classmate, Christopher Lu.

At least one official initially involved in the transition appears to have been reassigned because of concern about his lobbying or legal work. Henry Rivera, a former Democratic commissioner on the Federal Communication Commission who was involved in planning for the agency’s transition, has dropped out of that role because he had represented clients on communications policy in the last year, the newsletter Communications Daily reported Friday.

Instead, on the list that was made public on Friday, Mr. Rivera was listed on the team handling science, technology, space and the arts. The rules permit people who have lobbied in one area to join an Obama transition team in another. (With Mr. Rivera is Jim Kohlenberger, executive director of an advocacy group for Internet companies.)

Representatives of the transition team declined to comment on the assignment, and Mr. Rivera did not return a phone call seeking comment.

Transition officials said that their policy went further than any previous White House to avoid self-dealing or influence-trading in the formation of the new administration, and that in the modern Washington it would be foolish to try to eliminate anyone who had worked in public policy for a private interest — or who had a family member in that business — from contributing to the transition.

Stephanie Cutter, a transition spokeswoman, said in a written statement that the transition team reflected what she called Mr. Obama’s “commitment to change the way Washington does business and curb the influence of lobbyists on our government.”

“While these rules disqualify many well-qualified professionals from participating in the transition as a result, they also put in place the right safeguards to prevent any potential conflicts of interest,” Ms. Cutter said.

Some appear to skirt the edges of the ban on working in areas of the transition where they have recently lobbied. Handling some Interior Department issues is Keith Harper, who lobbied earlier this year for Native American tribes. Overseeing the Consumer Products Safety Commission is Pamela Gilbert, a former executive director of the agency who as recently as two years ago lobbied for a consumer advocacy group. Within the last year she has lobbied for the company Barr Laboratories, for an investor group, and for an antitrust enforcement group.

Among the group handling the Justice Department and civil rights areas of the transition is Theodore Shaw, a litigator for an arm of the N.A.A.C.P. He has registered as a lobbyist for the group in the past, but N.A.A.C.P. officials say he has not lobbied in the past 12 months.

David J. Hayes, part of the 12-member group overseeing the transition and co-head of the team handling the areas of energy and natural resources, is the chairman of the environmental practice at the law and lobbying firm Latham & Watkins. He was personally registered as a lobbyist as recently as 2006, for clients including San Diego Gas and Electric.

Sally Katzen, another member of the supervisory group who is also on teams for the office of the president and government operations, was registered last year to lobby for the pharmaceutical company Amgen on Medicare reimbursements. Louisa Terrell, another member of the top working group, is on leave from the public policy office of the Internet company Yahoo! Tom Wheeler, another of the 12, is on leave from a firm that invests in technology companies and before 2004 lobbied for the cable television and wireless industries.

John L. White, a former Clinton official charged with overseeing the new Defense Department, is a partner in a firm that invests in defense contractors. Michael Warren, charged with overseeing Treasury, is chief operating officer of a firm that lobbies for clients including the U.S.-India Business Council.

Several of the officials have ties to Fannie Mae, the government-backed mortgage firm whose implosion this fall contributed to the financial meltdown. Thomas Donilon, overseeing the State Department, is a partner in the law and lobbying firm O’Melveny and Myers who until three years ago lobbied for Fannie Mae. Wendy R. Sherman, the other official charged with reviewing the State Department, once headed Fannie Mae’s charitable foundation.

Even Mr. Lu, the transition’s executive director charged with policing potential conflicts of interests, may have his own appearance problems. His wife, Kathryn Thomson, is a lawyer who represents corporate clients dealing with federal environmental regulations, while his older brother, Curtis Lu, is a top lawyer for Fannie Mae. (Such family connections may not be disqualifying conflicts depending on the nature of the transition job, ethics lawyers said.)

Mr. Lu has his work cut out for him in deciding which apparent conflicts may be of real concern, said Robert Walker, a Washington lawyer and former staff director of the Senate Ethics Committee. “I don’t think it is the brightest of bright lines, and there is going to be a lot of time spent thinking about just where that line is,” Mr. Walker said.

The people involved in the transition teams assigned to each federal department and agency have begun meeting with their current staff to collect information on budgets, pending issues and personnel matters. For now, the advisers assigned to each agency report back to the central 12-person working group, which coordinates the efforts.

The vast majority involved are second-tier officials of the Clinton administration, eager to help another Democrat take control of the White House. With the exception of a few academics, almost all of them spent the intervening years in the private sector, usually capitalizing on the connections and expertise they developed in the Clinton years.

For example, Sandy Berger, the Clinton national security adviser, founded Stonebridge International, a consulting and lobbying firm focused on helping clients resolve government issues here and overseas.

Mr. Berger took with him Mr. Warren, the former executive director of the president’s economic council who became chief operating officer of Stonebridge and has now become a major contributor to the transition in the pivotal areas of the Treasury Department and economic policy. Although not a registered lobbyist, Mr. Warren helped manage Stonebridge while it lobbied the government for clients including the U.S.-India Business Council within the last year as well as Dynergy International, Airbus and Conoco in earlier years. (More of Stonebridge’s business involves using government expertise and connections to help corporate clients abroad.)

Some transition officials now work at firms that do business with the agencies they are examining. John O. Brennan, a former Central Intelligence Agency official working on its transition, is president and chief executive of the Analysis Corporation, an intelligence contractor.

On the NASA review board, Lori Garver is now president of a strategic consulting company, Capital Space LLC, and previously worked for the aerospace company DFI International.

Among the transition officials charged with reviewing the Securities and Exchange Commission — likely to come under significant scrutiny amid the financial meltdown — is Mozelle Thompson, who runs a legal and policy consulting business for companies including Facebook.com. One name on the transition list comes unencumbered by potential conflicts but instead by bad luck. Jami Miscik, leading a review of American intelligence agencies, was the head of intelligence analysis at the Central Intelligence Agency during its biggest embarrassment: the botched assessments about Iraq’s weapons of mass destruction. Then she moved on to become a senior official managing risks in emerging markets for the investment bank Lehman Brothers, until its collapse this fall.

Kitty Bennett, Mark T. Mazzetti and Barclay Walsh contributed reporting for this article.

This article has been revised to reflect the following correction:

Correction: November 17, 2008
An article on Saturday about President-elect Barack Obama’s transition advisers and their ties to private interests misidentified the official reviewing candidates for the Commodities Futures Trading Commission and misstated his occupation. The adviser is James E. Johnson of the law firm Debevoise & Plimpton — not James A. Johnson, the former chief executive of the mortgage giant Fannie Mae.

 


D'anciens membres de l'administration Clinton pressentis par Barack Obama


LE MONDE | 18.11.08 | 14h42  •  Mis à jour le 18.11.08 | 14h42
WASHINGTON CORRESPONDANTE

Il a suffi que Barack Obama mentionne, dimanche 16 novembre, pendant son premier entretien télévisé depuis l'élection présidentielle, qu'il lisait "un livre récent" sur les cent premiers jours de Franklin Roosevelt pour que le public se précipite. Quel était donc ce titre que lisait le président élu et qui pourrait peut-être donner des indices sur les choix de l'homme qui doit entrer en fonctions dans 63 jours ?
 
La chaîne CNN ayant désigné le FDR : The First Hundred Days (FDR : les cent premiers jours) du professeur anglais Anthony Badger, la demande a été immédiate, au point que l'éditeur a ordonné une réimpression. Interrogé à Cambridge, M. Badger a rappelé que Roosevelt, en arrivant au pouvoir en 1933 au milieu de la grande dépression, avait réussi à faire passer seize réformes en cent jours. "Mais surtout, a-t-il dit, il a ramené la confiance chez les Américains."

Deux semaines après l'élection "historique" du 4 novembre, l'engouement pour Barack Obama ne faiblit pas. 24,5 millions de téléspectateurs ont suivi l'entretien qu'il a accordé au magazine 60 minutes de CBS, un record d'audience pour l'émission depuis 1999. Tout le pays s'intéresse au choix de la nouvelle école - privée - dans laquelle vont être inscrites les deux filles du président, ainsi qu'à l'éventuelle installation de sa belle-mère à la Maison Blanche, pas encore tout à fait décidée. Du côté des nominations, 77 % des Américains lui font confiance pour faire "le bon choix", selon un sondage CNN-Opinion Research.

Jusqu'à présent, M. Obama s'est entouré d'un nombre élevé d'anciens membres de l'administration Clinton, alors qu'il avait promis une rupture. Greg Craig, l'un des conseillers diplomatiques, a été choisi pour diriger le bureau juridique de la Maison Blanche. Il était l'un des avocats de Bill Clinton pendant les procédures d'"impeachment" (destitution) qui n'avaient pas abouti en 1998.

La diplomate Mona Sutphen est nommée chef de cabinet adjoint. C'est elle qui avait organisé l'entretien d'embauche de Monica Lewinsky, la jeune stagiaire dont les relations avec le président Clinton allaient par la suite faire scandale, à la mission américaine à New York, à la demande de John Podesta, aujourd'hui l'un des chefs de l'équipe de transition (qui compte déjà 450 personnes).

Hillary Clinton aurait été pressentie pour faire partie du cabinet. La rumeur a couru la semaine dernière, après un déplacement de Mme Clinton à Chicago, qu'elle s'intéressait au département d'Etat. Elle n'a pas été démentie. L'offre est, semble-t-il, assortie de conditions. Il faudrait que Bill Clinton satisfasse aux exigences de transparence financière imposées aux futurs membres de l'administration et à leurs conjoints. L'ex-président était lundi au Koweït, pour une conférence sponsorisée par la banque nationale koweïtienne (ce genre d'interventions lui a rapporté 10 millions de dollars en 2007). Il a estimé que son épouse ferait "une excellente secrétaire d'Etat". Mais l'équipe Obama voudrait qu'il divulgue les noms des donateurs de sa fondation et de ceux qui ont financé la bibliothèque présidentielle de l'Arkansas.

Signe de l'état de grâce dont bénéficie M. Obama, l'hypothèse d'avoir Mme Clinton - une démocrate qui a voté pour la guerre en Irak - en charge des affaires étrangères n'a été critiquée qu'à demi-mots. Elle qui l'avait traité de naïf quand il proposait de négocier "sans conditions" avec les Iraniens, deviendrait celle qui préparerait une éventuelle rencontre avec Téhéran. Une grande partie de la classe politique a été prise à contre-pied par ce geste. Dans sa chronique du New York Times, Maureen Dowd, farouche critique du couple Clinton, a fini par expliquer qu'en fait M. Obama pratique bien le "changement" puisque Bill et Hillary n'auraient jamais eu la grandeur d'esprit de partager le pouvoir avec leurs rivaux.

Le président élu a rencontré un autre concurrent des primaires, le gouverneur du Nouveau Mexique Bill Richardson, qui serait aussi en lice pour les affaires étrangères. Et lundi, c'est avec l'ancien candidat républicain John McCain qu'il a parlé pendant 45 minutes. Les deux hommes se sont promis de "lancer une nouvelle ère de réformes", et de travailler ensemble sur des sujets tels que la réforme de l'immigration et la fermeture de Guantanamo. Au Sénat, M. McCain pourrait être un allié précieux qui permettrait d'isoler les républicains les plus conservateurs. Dans son interview, M. Obama a confirmé qu'il prendrait au moins un républicain dans son équipe. Le nom de Robert Gates, qui resterait à la défense, a souvent été prononcé, mais selon certaines sources il n'est pas convaincu d'avoir envie d'être en première ligne pour fermer Guantanamo.

Corine Lesnes

Une trop longue période de transition pour un pays en crise

Encore 63 jours d'ici au 20 janvier. Les milieux diplomatiques et financiers se demandent comment le président élu Barack Obama va pouvoir continuer à se tenir à l'écart des décisions, alors que le pays est en crise. Les politologues leur rappellent que la période de transition correspond à un certain nombre de rites, et notamment la proclamation des résultats par les grands électeurs de chaque Etat. La période de transition a déjà été raccourcie au début du XXe siècle. Jusqu'en 1933, et l'élection de Roosevelt, la date d'entrée en fonctions du président - élu en novembre - était le 4 mars. En 1933, alors que le président Hoover était très impopulaire, et que le pays était plongé dans la dépression, la Constitution a été amendée d'un 20e amendement. Celui-ci a raccourci la transition et fixé au 3 janvier la date de la première réunion du nouveau Congrès et au 20 janvier la date de la passation de pouvoirs entre le président sortant et son successeur. - (Corresp.)

Article paru dans l'édition du 19.11.08

 

 

 

 

 

 

 

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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 00:11

(dépêche)




D'anciens membres de l'administration Clinton pressentis par Barack Obama

LE MONDE | 18.11.08 | 14h42  •  Mis à jour le 18.11.08 | 14h42
WASHINGTON CORRESPONDANTE

Il a suffi que Barack Obama mentionne, dimanche 16 novembre, pendant son premier entretien télévisé depuis l'élection présidentielle, qu'il lisait "un livre récent" sur les cent premiers jours de Franklin Roosevelt pour que le public se précipite. Quel était donc ce titre que lisait le président élu et qui pourrait peut-être donner des indices sur les choix de l'homme qui doit entrer en fonctions dans 63 jours ?
 
La chaîne CNN ayant désigné le FDR : The First Hundred Days (FDR : les cent premiers jours) du professeur anglais Anthony Badger, la demande a été immédiate, au point que l'éditeur a ordonné une réimpression. Interrogé à Cambridge, M. Badger a rappelé que Roosevelt, en arrivant au pouvoir en 1933 au milieu de la grande dépression, avait réussi à faire passer seize réformes en cent jours. "Mais surtout, a-t-il dit, il a ramené la confiance chez les Américains."

Deux semaines après l'élection "historique" du 4 novembre, l'engouement pour Barack Obama ne faiblit pas. 24,5 millions de téléspectateurs ont suivi l'entretien qu'il a accordé au magazine 60 minutes de CBS, un record d'audience pour l'émission depuis 1999. Tout le pays s'intéresse au choix de la nouvelle école - privée - dans laquelle vont être inscrites les deux filles du président, ainsi qu'à l'éventuelle installation de sa belle-mère à la Maison Blanche, pas encore tout à fait décidée. Du côté des nominations, 77 % des Américains lui font confiance pour faire "le bon choix", selon un sondage CNN-Opinion Research.

Jusqu'à présent, M. Obama s'est entouré d'un nombre élevé d'anciens membres de l'administration Clinton, alors qu'il avait promis une rupture. Greg Craig, l'un des conseillers diplomatiques, a été choisi pour diriger le bureau juridique de la Maison Blanche. Il était l'un des avocats de Bill Clinton pendant les procédures d'"impeachment" (destitution) qui n'avaient pas abouti en 1998.

La diplomate Mona Sutphen est nommée chef de cabinet adjoint. C'est elle qui avait organisé l'entretien d'embauche de Monica Lewinsky, la jeune stagiaire dont les relations avec le président Clinton allaient par la suite faire scandale, à la mission américaine à New York, à la demande de John Podesta, aujourd'hui l'un des chefs de l'équipe de transition (qui compte déjà 450 personnes).

Hillary Clinton aurait été pressentie pour faire partie du cabinet. La rumeur a couru la semaine dernière, après un déplacement de Mme Clinton à Chicago, qu'elle s'intéressait au département d'Etat. Elle n'a pas été démentie. L'offre est, semble-t-il, assortie de conditions. Il faudrait que Bill Clinton satisfasse aux exigences de transparence financière imposées aux futurs membres de l'administration et à leurs conjoints. L'ex-président était lundi au Koweït, pour une conférence sponsorisée par la banque nationale koweïtienne (ce genre d'interventions lui a rapporté 10 millions de dollars en 2007). Il a estimé que son épouse ferait "une excellente secrétaire d'Etat". Mais l'équipe Obama voudrait qu'il divulgue les noms des donateurs de sa fondation et de ceux qui ont financé la bibliothèque présidentielle de l'Arkansas.

Signe de l'état de grâce dont bénéficie M. Obama, l'hypothèse d'avoir Mme Clinton - une démocrate qui a voté pour la guerre en Irak - en charge des affaires étrangères n'a été critiquée qu'à demi-mots. Elle qui l'avait traité de naïf quand il proposait de négocier "sans conditions" avec les Iraniens, deviendrait celle qui préparerait une éventuelle rencontre avec Téhéran. Une grande partie de la classe politique a été prise à contre-pied par ce geste. Dans sa chronique du New York Times, Maureen Dowd, farouche critique du couple Clinton, a fini par expliquer qu'en fait M. Obama pratique bien le "changement" puisque Bill et Hillary n'auraient jamais eu la grandeur d'esprit de partager le pouvoir avec leurs rivaux.

Le président élu a rencontré un autre concurrent des primaires, le gouverneur du Nouveau Mexique Bill Richardson, qui serait aussi en lice pour les affaires étrangères. Et lundi, c'est avec l'ancien candidat républicain John McCain qu'il a parlé pendant 45 minutes. Les deux hommes se sont promis de "lancer une nouvelle ère de réformes", et de travailler ensemble sur des sujets tels que la réforme de l'immigration et la fermeture de Guantanamo. Au Sénat, M. McCain pourrait être un allié précieux qui permettrait d'isoler les républicains les plus conservateurs. Dans son interview, M. Obama a confirmé qu'il prendrait au moins un républicain dans son équipe. Le nom de Robert Gates, qui resterait à la défense, a souvent été prononcé, mais selon certaines sources il n'est pas convaincu d'avoir envie d'être en première ligne pour fermer Guantanamo.

Corine Lesnes


Une trop longue période de transition pour un pays en crise

Encore 63 jours d'ici au 20 janvier. Les milieux diplomatiques et financiers se demandent comment le président élu Barack Obama va pouvoir continuer à se tenir à l'écart des décisions, alors que le pays est en crise. Les politologues leur rappellent que la période de transition correspond à un certain nombre de rites, et notamment la proclamation des résultats par les grands électeurs de chaque Etat. La période de transition a déjà été raccourcie au début du XXe siècle. Jusqu'en 1933, et l'élection de Roosevelt, la date d'entrée en fonctions du président - élu en novembre - était le 4 mars. En 1933, alors que le président Hoover était très impopulaire, et que le pays était plongé dans la dépression, la Constitution a été amendée d'un 20e amendement. Celui-ci a raccourci la transition et fixé au 3 janvier la date de la première réunion du nouveau Congrès et au 20 janvier la date de la passation de pouvoirs entre le président sortant et son successeur. - (Corresp.)

Article paru dans l'édition du 19.11.08







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