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25 janvier 2017 3 25 /01 /janvier /2017 06:47

« Je veux vous proposer le choix d’une France résolue et optimiste. À portée de main, à portée de vote, existe un futur réaliste, où le travail n’est pas facteur de souffrance mais d’émancipation, où notre développement respecte les limites de la planète, où chaque citoyen est vraiment reconnu et protégé par la République, où l’Europe est au service des peuples qui la composent. » (Benoît Hamon, le 7 novembre 2016).


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Il n’est pas trop difficile de deviner que si Jean-Luc Mélenchon participait au second tour de la primaire socialiste le 29 janvier 2017, il voterait pour …Manuel Valls ! Pourquoi ? Parce que la désignation de Benoît Hamon, grand favori de ce second tour, comme candidat socialiste à l’élection présidentielle, serait une catastrophe pour lui car cela ne l’aiderait pas à rassembler tous les électeurs qui se trouvent à gauche du gouvernement de Bernard Cazeneuve. Tandis que la désignation de Manuel Valls lui offrirait, au contraire, un boulevard que les candidatures récurrentes de Nathalie Arthaud et Philippe Poutou ne lui boucheraient pas.

Jean-Luc Mélenchon, qui avait appelé à voter pour François Hollande sans condition dès les 20 heures au soir du premier tour de l’élection présidentielle du 22 avril 2012, et donc largement responsable de l’accession de François Hollande à l’Élysée (quoi qu’il en dise !), est très inquiet de la tournure de cette primaire socialiste. Un second tour entre Arnaud Montebourg et Manuel Valls l’aurait en effet rassuré sur son leadership de l’aile dirons-nous utopiste et épique de la gauche historique.

Les partisans mélenchonistes ont donc attaqué très durement le principe même de la primaire. Forts des sondages qui placeraient systématiquement le candidat du PS, quel qu’il soit, derrière leur leader de la "France insoumise", ils ont dit dès dimanche 22 janvier 2017, avant même la connaissance des premières tendances du premier tour, la nécessité que le candidat désigné du PS devait s’effacer derrière Jean-Luc Mélénchon ou, le cas échéant (cas de désignation de Manuel Valls), derrière Emmanuel Macron. C’est décidément ne rien comprendre au processus démocratique.

Même si le nombre de votants du premier tour est sujet à caution, il est probablement autour de 1,5 million de votants, même si certains journalistes ont considéré que 352 013 voix auraient été rajoutées très artificiellement. Le nombre de voix pour les deux candidats finalistes est probablement supérieur à 300 voire 350 000 voix, soit nettement plus que les 150 à 200 000 adhérents tant à la démarche de Jean-Luc Mélenchon qu’à celle d’Emmanuel Macron.

N’avoir comme seul argumentaire les sondages, c’est se moquer du monde car on ne cesse de constater que les sondages n’ont plus aucun caractère prédictif. Cécile Duflot, Hillary Clinton, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et Arnaud Montebourg en savent quelque chose ! D’ailleurs, entre parenthèses, il est de nouveau risible d’entendre depuis le soir du premier tour, le 22 janvier 2017, la plupart des commentateurs considérer comme acquise la victoire du favori, Benoît Hamon.

Cette première attaque n’a cependant pas eu l’effet escompté. J’aurais même tendance à penser que si le candidat désigné du PS avait été prêt à s’effacer, politiquement, il ne le pourrait plus maintenant sans perdre la face après ces injonctions quasiment martiales !

Par conséquent, dès le lundi 23 janvier 2017, une second attaque a été lancée de la part des partisans de Jean-Luc Mélenchon (et de Jean-Luc Mélenchon lui-même invité le matin de ce mardi 24 janvier 2017 sur France 2) : la primaire socialiste serait de la magouille, du tripatouillage, il y aurait eu des bourrages d’urnes, etc. Sur son blog, Jean-Luc Mélenchon a conclu : « En tous cas, rien ne pourra effacer la réalité : le déclin du PS est irréversible. Et la désertion du premier cercle des électeurs est annonciatrice de celui du grand nombre le jour du vote. D’ici quelques jours, l’hémorragie vers Macron va s’amplifier. D’autres viendront vers nous. Ce n’est pas du débauchage, c’est de la clarification. Et cette clarification est le propulseur le plus puissant pour arriver au deuxième tour. » (23 janvier 2017).

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C’est clair qu’il y a eu des bizarreries dans la communication officielle des résultats, les pourcentages des différents candidats n’ont, par exemple, pas bougé dans les résultats partiels alors que la participation grimpait progressivement.

Certains (comme Raquel Garrido) ont même accusé (sans preuve) que dans certains bureaux de vote parisiens, il y aurait eu plus de votants que 70% des électeurs de la liste de Claude Bartolone aux régionales de décembre 2015, avec parfois plus de 40% pour Benoît Hamon. Bref, Ils accuseraient le PS de faire comme au congrès de Reims en novembre 2008 ! Thierry Solère, le responsable de la "primaire de la droite et du centre" en a même été désolé, que la suspicion puisse s’immiscer dans les résultats de la primaire pourtant des concurrents.


Tout est bon dans le Hamon

Pourquoi Benoît Hamon serait-il le favori ?

Pas parce que l’arithmétique du premier tour lui donnerait un grand avantage. On sait bien que la démocratie élective n’a rien à voir avec les mathématiques et que les consignes de vote n’ont pas beaucoup d’effet sur les électeurs, d’autant plus que maintenant, la fidélité électorale est de plus en plus rare (sinon, Valéry Giscard d’Estaing aurait été réélu en 1981 !).

Benoît Hamon serait plutôt le favori parce que, désolé du jeu de mots, tout est bon dans le Hamon.

D’abord, son caractère : il ne semble pas avoir la grosse tête (je dis "semble" car je ne le connais pas personnellement), et cela change de ces candidats à l’élection présidentielle à l’ego surdimensionné qui pensent que le monde a besoin d’eux (c’était le cas pour ses concurrents directs de la primaire, Manuel Valls, Arnaud Montebourg et Vincent Peillon) mais c’est aussi le cas pour la plupart des candidats à l’élection présidentielle. Il préfère effacer sa personnalité au profit de son programme, de ses idées, et cela est plutôt "rafraîchissant".

Ensuite, le clivage du second tour de la primaire du PS a été bien posé par Manuel Valls dès le 22 janvier 2017 : « le choix entre la défaite assurée et la victoire possible ». Cet angle d’attaque de Manuel Valls pourrait être pertinent de sa part pour dire : les amis, ne soyez pas défaitistes, si vous voulez gagner, il n’y a que moi qui pourrais assurer la victoire !… Oui, mais justement, cet argument a des chances de se retourner contre son auteur parce que personne ne croit sérieusement que Manuel Valls pourrait gagner l’élection présidentielle, et même atteindre le second tour.

Résultat : dans l’esprit de beaucoup de monde, la candidature du PS ne pourrait être qu’une candidature de témoignage, et donc, une candidature qui préparerait principalement l’avenir, l’avenir du Parti socialiste, l’avenir de la "gauche", et peut-être, dans un cas très lointain, préparer l’horizon 2022.

Enfin, la plupart des apparatchiks du PS ne veulent en aucun cas retrouver leur parti phagocyté par Manuel Valls et son "social-libéralisme". Ils considèrent plutôt qu’il faudrait un repli identitaire sur les valeurs du socialisme, quitte à prendre une cure longue dans l’opposition. C’est le sens du ralliement désormais public de Martine Aubry à son ancien collaborateur au Ministère de l’Emploi, annoncé le 23 janvier 2017, alors qu’elle avait fait cause commune avec Manuel Valls et Jean-Christophe Cambadélis au congrès de Poitiers en juin 2015 contre …Benoît Hamon !

Cela explique aussi la supposée neutralité des partisans de Vincent Peillon qui, en fait, iraient voter très majoritairement pour Benoît Hamon par détestation de Manuel Valls (Julien Dray l’a laissé clairement entendre sur LCI le 23 janvier 2017).

Manuel Valls est une personnalité très clivante (on l’aime ou on ne l’aime pas), sans doute plus clivante encore que Nicolas Sarkozy, mais à la différence de ce dernier à l’UMP, il a toujours fait partie d’une minorité au sein du PS (c’est quand même lui qui enregistre la plus grande progression, il a multiplié par 6 son score de la primaire du 9 octobre 2011 !).

C’est bien sur la personnalité et pas sur le programme qu’un choix présidentiel se détermine. Les arguments qu’énumère Manuel Valls sont, à mon sens, contre-productifs. Il est bon dans le régalien ? Mais justement, les électeurs socialistes ne veulent pas d’un maître tout puissant. Il veut rassurer sur la sécurité ? Mais justement, les électeurs socialistes ne veulent pas se focaliser sur ce thème, ils préfèrent les thèmes économiques et sociaux. Il sait gouverner, a été Premier Ministre ? Mais justement, les électeurs socialistes trouvent qu’il a mal gouverné, qu’il est responsable de l’héritage de François Hollande, qu’il faut changer.

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La personnalité de Benoît Hamon est plutôt lisse, il donne une image de personne sympathique. et surtout, il ne veut pas jouer au Président de la République, il refuse de mimer une posture présidentielle qui a permis cependant à François Hollande d’être élu et qu’ont essayé d’adopter notamment Arnaud Montebourg et Manuel Valls.


Pas candidat au concours de grimaces

Dans son discours de lancement de campagne le 28 août 2016 à Saint-Denis, Benoît Hamon l’a fortement réaffirmé : « Au fond, je conçois qu’une candidature à la présidentielle répond principalement à deux types de motivation. La première, c’est de vouloir depuis très tôt, devenir Président de la République. C’est de consacrer sa vie à cet objectif. C’est de vouloir être Président à tout prix. C’est parfois même considérer que le pays vous attend, qu’il vous guette impatient, et qu’il vous revient de consentir le sacrifice de votre personne à la nation. Peut-être vais-je vous décevoir. Je ne ressens pas en moi, ce feu qui transforme une simple candidature en providence. Si j’ai perçu à d’autres moments de ma vie politique, ce feu chez d’autres. Si je le perçois aujourd’hui encore et toujours. Il ne m’a jamais fait vibrer. Et j’ai vu le prix qu’il coûtait de devoir éteindre les incendies provoqués par les passions narcissiques de ces hommes guidés par la providence. Ne me demandez pas de jouer au Président de la République pendant cette campagne. Je laisse ce théâtre-là à d’autres. Je connais le scénario de la pièce. Elle est donnée tous les cinq ans. Le décor est toujours le même, les acteurs pour la plupart aussi. Un savant mélange de généraux défaits, en quête de revanche autour d’un roi sans couronne. Je leur laisse volontiers singer la puissance si cela leur chante. Comme le disait avec ironie Victor Hugo : "N’imitez jamais rien, ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe". La France vaut mieux qu’un concours de grimaces lors de chaque élection présidentielle. Je n’ai ni le goût ni le talent pour les grimaces. Ce qui m’intéresse, c’est l’action sur le réel. Ma décision n’emprunte donc pas le chemin droit et lumineux qui conduit une femme ou un homme, souvent un homme, à juger qu’il est la réponse aux défis de son peuple et de son pays. Comme si la solution s’incarnait miraculeusement dans le génie concentré en une seule personne, en une sorte de formule chimique, d’assemblage de cellules exceptionnel, un ADN qui vous prédestine une personne à gouverner les autres. Je revendique, au risque de décevoir, mon humanité imparfaite. Je revendique, au risque de ne pas faire "Président", des motivations plus complexes. Je revendique, au risque de déplaire, que le projet que je défendrai n’a rien d’une fulgurance solitaire, ne m’appartient pas, mais a tout d’un travail patient et collectif. Voilà la seconde motivation dont je vous parlais. ».

Dans cette profession de foi qu’il faut bien reconnaître comme excellente, c’est non seulement tout Benoît Hamon mais toute l’expression de ceux qui voudraient en finir avec la monarchie républicaine de la Ve République. Or, cet appel à la personne providentielle est structurée par le principe de l’élection présidentielle au suffrage universel direct. Vouloir en finir avec le roi, c’est donc supprimer aux citoyens la possibilité de choisir leur chef suprême, c’est-à-dire, supprimer le chef suprême lui-même, c’est-à-dire adopter un régime pleinement parlementaire de type britannique (paradoxalement !) ou allemand. Mais en France, ce régime a déjà fonctionné trois fois, en 1986, en 1993 et en 1997, c’était pendant la cohabitation, et la fonction du roi providentiel a été transférée de l’Élysée à Matignon, cela n’a rien changé dans l’équilibre des pouvoirs, si ce n’est que c’était le Premier Ministre qui décidait de tout au lieu du Président de la République.

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Dans cette tirade, tous les concurrents, internes ou externes, en ont pris pour leur grade : bien sûr, l’ambitieux obsédé par l’Élysée pour Manuel Valls, l’évocation de Victor Hugo pour Jean-Luc Mélenchon, l’évocation des lions pour Arnaud Montebourg (qui s’était comparé en 2002 à un jeune lion par opposition aux vieux éléphants du PS), et évidemment, en parlant de "fulgurance solitaire", Emmanuel Macron était visé.

Je pense que c’est cet état d’esprit qui a donné beaucoup d’avance à Benoît Hamon dans cette primaire socialiste. Plus Manuel Valls martèle qu’il est le seul à avoir une stature présidentielle, plus Benoît Hamon aura de voix au second tour car c’est précisément ce mythe de l’homme providentiel qui est cassé depuis longtemps, depuis De Gaulle, il faut bien le dire (voire depuis Pétain qui avait fait "don de sa personne" à la France !).


Focalisé sur le PS

On aura beau reprocher à Benoît Hamon son projet irréalisable de "revenu universel" qui coûterait 450 milliards d’euros, qu’importe puisque personne n’imagine qu’il sera élu Président de la République. Cela sert surtout de signal, de marqueur pour rappeler que le PS est "de gauche" (alors que le principe de "revenu universel" est au contraire d’essence particulièrement libérale).

On aura beau reprocher à Benoît Hamon qu’il n’est pas diplômé d’une grande école (comme son rival du second tour, du reste), qu’il n’a jamais travaillé dans la vraie vie d’une entreprise, qu’il n’a jamais été qu’un simple apparatchik du Parti socialiste. On pourra dire que justement, il connaît le mieux l’appareil du PS pour le "refonder".

Il est vrai qu’à presque 50 ans, Benoît Hamon n’aura jamais vécu que pour et dans le Parti socialiste : militant rocardien, assistant parlementaire d’un député rocardien à partir de 1991, président du MJS (mouvement des jeunes socialistes) de 1993 à 1995, délégué national du PS en 1994, conseiller de Lionel Jospin en 1995, conseiller technique au cabinet de Martine Aubry de 1997 à 1998, puis "conseiller chargé des affaires politiques" dans le même cabinet de la Ministre de l’Emploi de 1998 à 2000, secrétaire national du PS de 2005 à 2007, porte-parole du PS de 2007 à 2012, puis ministre de 2012 à 2014, et député de Trappes après avoir été député européen de 2004 à 2009.

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C’est effectivement intéressant de rappeler que Benoît Hamon a d’abord milité chez les jeunes rocardiens sous la houlette de Manuel Valls, dans les années 1990 ! Ce sont, à l’origine, deux rocardiens qui se disputent la désignation du PS.

Le 7 novembre 2008, la motion qu’a proposée Benoît Hamon (encouragée par Henri Emmanuelli, ancien de la banque Rothschild) a obtenu 18,5% des voix, contre notamment la motion de Martine Aubry. En octobre 2011, il a soutenu la candidature de Martine Aubry à la primaire socialiste de 2011. Enfin, au congrès de Poitiers, en début juin 2015, sa motion a obtenu 28,5% face à la motion Cambadélis-Valls-Aubry qui a fait 60,0%.

C’est cette grande focalisation sur le devenir du PS qui peut aussi agacer Jean-Luc Mélenchon, qui, avant 2008, y avait cru comme Benoît Hamon au point de l’avoir soutenu au congrès de Reims (Jean-Luc Mélenchon a quitté le PS en pleine pagaille du congrès de Reims).


L’horizon et la vision

Le duel Valls vs Hamon de ce mercredi 25 janvier 2017 sur TF1 et France 2 est évidemment crucial. Benoît Hamon a trouvé, à mon avis, un très bon angle de défense : que propose Manuel Valls sinon le statu quo qui ne fonctionne pas ? Lui, Benoît Hamon, il propose des mesures idéalistes, loin des chimères marxistes d’ailleurs (ce n’est pas du tout la même tradition).

Manuel Valls, qui partait pourtant avec beaucoup de crédit sur sa présidentiabilité, aurait intérêt à comprendre les ressorts de cette primaire particulière : il a besoin de mettre en sourdine son caractère particulièrement fort et de faire dans le collectif, et surtout, d’apporter sa vision de la France de 2025 ou 2030. Ce n’est sans doute pas facile pour une personne qui a été très récemment Premier Ministre pendant plus de deux ans et demi et qui n’était concentrée que sur les affaires immédiates. C’est aussi un excellent exercice pour savoir s’il est capable d’être vraiment Président de la République, car sans vision à long terme, aucun chef d’État ne pourra vraiment gouverner un pays correctement. On l’a vu pour François Hollande…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (25 janvier 2017)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Benoît Hamon en 2017.
Benoît Hamon, jeune collaborateur de Martine Aubry.
Second tour de la primaire socialiste du 29 janvier 2017.
Quatrième débat de la primaire socialiste du 25 janvier 2017.
Premier tour de la primaire socialiste du 22 janvier 2017.
Communiqué du PS du 23 janvier 2017 sur les résultats du premier tour de la primaire PS.
Résultats du premier tour de la primaire socialiste du 22 janvier 2017.
Comment voter à la primaire socialiste de janvier 2017 ?
Troisième débat de la primaire socialiste du 19 janvier 2017.
Deuxième débat de la primaire socialiste du 15 janvier 2017.
Premier débat de la primaire socialiste du 12 janvier 2017.
Jean-Christophe Cambadélis.
La primaire socialiste de janvier 2017.
L’élection présidentielle vue en janvier 2017.
Congrès de Reims de novembre 2008.
François Hollande.
Jean-Marc Ayrault.
Bernard Cazeneuve.
Emmanuel Macron.
Jean-Luc Mélenchon.
Manuel Valls.
Arnaud Montebourg.
Benoît Hamon.
Vincent Peillon.
Programme de Manuel Valls (à télécharger).
Programme de Benoît Hamon (à télécharger).
Programme d’Arnaud Montebourg (à télécharger).
Programme de Vincent Peillon (à télécharger).
Programme de François de Rugy (à télécharger).
Programme de Jean-Luc Bennahmias.
Programme de Sylvia Pinel (à télécharger).

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http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20170124-hamon.html

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/benoit-hamon-la-bete-noire-de-jean-188950

http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2017/01/25/34848268.html

 

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commentaires

E
Au-delà des petites phrases qui font le buzz il y a un problème de fond à gauche.Quel est-il ? Y-a-t-il une place pour des politiques de gauche,de progrès,de défense de l’intérêt général dans le cadre des traités actuels de l’U.E. néolibérale ?Peut-on préserver les grandes sociétés nationales que sont la S.N.C.F.,E.D.F,G.D.F. ainsi qu’un enseignement public (universités,recherche)et des hôpitaux publics dignes de ce nom ?Peut-on préserver la cohésion des sociétés (contre de trop grandes inégalités)et des territoires en Europe?Peut-on mener une politique fiscale de progrès (# paradis fiscaux)et une politique favorable au développement industriel comme à l’environnement (=> transition écologique) ?La réponse est négative.Contre les traités actuels qui détruisent le consensus du Conseil National de la Résistance (# consensus de Washington)il n’y a qu’un seul levier,celui de la SOUVERAINETE NATIONALE.Le reste relève du débat tronqué,mal posé,inutile.Défendre les acquis des peuples ne revient pas à être nationaliste.Cela est injurieux,insultant,stupide (pour ne pas dire malhonnête).Le récent débat animé par J .Cotta sur le Média offre quelques repères utiles à tous ceux qui s’interrogent sur l’opportunité et la nécessité de rompre avec les traités actuels de l’U.E. qui sont,quoiqu’on en pense secrètement,le tombeau de la gauche en Europe.
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